La Presse Bisontine 183 - Janvier 2017

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n° 183 - Janvier 2017

Extension de l’agglo : Pouilley-Français répond

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. “Déjà des contacts” pour le centre d’affaires des Auxons

A lors que les six communes de Byans-sur-Doubs, Pouilley-Français, Roset- Fluans, Saint-Vit, Velesmes-Essarts et Villars-Saint-Georges rentrent au 1 er janvier dans le Grand Besan- çon, les maires de Byans-sur- Doubs et Roset-Fluans, ont réagi quant à la désignation des deux futurs délégués qui siégeront au conseil d’agglomération dès 2017 (La Presse Bisontine de décembre, page 21). Pointé du doigt, Yves Maurice, maire de Pouilley-Français, répond : “Les prochaines élec- tions font l’objet d’une polémique non justifiée de la part de Didier Paineau et Arnaud Grosperrin (N.D.L.R. : à partir du 1 er janvier 2017, il y aura 2 conseillers com- munautaires délégués pour le sec- teur Ouest avec 3 candidatures. Deux seront élus par les 6 maires des communes citées). Le cour- rier que j’ai adressé au président de la C.A.G.B. (mars 2016) n’est pas une lettre de candidature per- sonnelle mais fait part de mon souhait de m’investir dans la nou- velle organisation et surtout je demande que les 6 communes de l’Ouest de Besançon soient

Yves Maurice, maire de Pouilley- Français.

L e Signal domine la gare Besançon-Franche-Comté T.G.V. Depuis quelques semaines, le centre d’affaires est sorti de terre aux Auxons dans la zone d’activité de la “Nouvelle Ère”. Il sera livré au printemps. C’est un premier bâtiment. Les élus espèrent qu’il en appellera d’autres d’autant que les retards de commercialisation de cette zone ont souvent été montrés du doigt. Dans le même temps, La Jonxion à la gare de Belfort-Mont- béliard prenait quelques longueurs d’avance que le Grand Besançon espère vite combler. Les clients devraient suivre. Doté de près de 600 m 2 sur deux étages, le centre d’affaires est composé : d’un espace accueil, notamment pour les usagers de la gare à la recherche de locaux professionnels, avec trois salles de réunion modulables à 8 avec une capacité de 20 à 35 per-

Le Signal, centre

représentées au niveau de vice- présidences et comme conseillers communautaires délégués, sachant que Saint-Vit va devenir la deuxième commune de l’ag- glomération. Il est évident qu’à cette date le fait d’avoir deux délé- gués supplémentaires n’était pas acté, donc comment j’aurais pu faire pour influencer le président Jean-Louis Fousseret qui n’est pas homme à rentrer dans ces considérations. Le seul but de ma démarche, sur les conseils d’élus du Grand Besançon, étant d’avoir une bonne représentation de notre secteur Ouest et sans intérêt per- sonnel” détaille Yves Maurice, maire depuis 2014 de cette com- mune de 843 âmes. Et de pour-

suivre : “Ils parlent de “position- nement prématuré, non collégial, non démocratique et non confor- me à la charte de l’agglomération et que les dés sont déjà pipés.” Ma réponse et très claire sur le côté démocratique, éthique, hon- nêteté et respect : je n’ai aucune leçon à recevoir, après plus de 42 ans de vie professionnelle et plus de 50 ans de vie associative. Ces deux maires devraient bien balayer devant leurs portes et faire preu- ve de respect, cohérence et sages- se. Traiter les 26 conseillers com- munautaires de la C.C.V.S.V. de “pots de fleurs’’ beaucoup appré- cieront !” conclut Yves Maurice. Il y aura trois candidatures pour deux postes. ■

d’affaires aux Auxons, sera

terminé au printemps.

sonnes. On retrouve un espace de co-working avec une capaci- té d’accueil de 6 à 8 personnes équipé de connexions très haut débit. Le premier niveau offre une dizai- ne de bureaux fermés à la dis- position des entreprises. Une loca- tion à plus long terme est également disponible. “Le Signal offre une véritable opportunité de lieux de travail, modernes, adap- tés. Nous avons des déjà de nom- breux contacts de personnes inté-

ressées” témoigne le Grand Besan- çon. “Les entreprises pourront s’installer 3 heures, 3 jours, 3 semaines, 3 mois, 3 ans…” illustre Jean-Louis Fousseret. La première tranche de ce bâti- ment représente 2 400 m 2 de locaux à la vente ou location. À terme, il offrira 5 000 m 2 de bureaux. “Il sera relié à un réseau d’affaires de Paris-Sud, Bourgogne, Alsace et Est” précise la C.A.G.B. Les tarifs de location seront adap- tés au marché. ■

E n novembre, La Presse Bisontine a consacré un sujet sur la création d’un lotissement à Montfaucon qui suscite la controverse car prévu non loin d’une zone naturelle. Les semaines ont passé… Le pro- jet, lui, divise toujours le village alors que le permis d’aménager a été validé par les ser- vices de l’État. Légalement, le promoteur peut lancer les travaux. Il ne l’a pas fait : “Nous sommes dans un souci d’apaisement, une démarche d’ouverture et prêts à réfléchir à l’abandon de la partie haute (N.D.L.R. : non loin de la zone Natura 2000)” explique Jean-Philippe Ducaire, directeur d’agence Crédit Mutuel- C.I.C, maître d’ouvrage du projet. France Nature Environnement Doubs et le tale s’opposent à ce projet en son état actuel parce que, selon eux, “il condamne une zone où des espèces animales et végétales sont présentes. Une réunion a effectivement eu lieu. Des pièces nous ont effectivement été données, mais pas toutes. Il en man- quait.” F.N.E. Doubs demande “une infor- mation complète et contradictoire sur l’en- semble du dossier, information à laquelle sera associée la population, et la réalisation d’une étude d’impact par un organisme indé- pendant du promoteur principal.” Le pro- moteur répond “qu’il a fait réaliser deux études d’incidence par Naldéo, un cabinet d’étude indépendant.” Contactée, la muni- cipalité n’a pas souhaité réagir. ■ Pétition à Montfaucon et réaction du promoteur “Collectif pour la sauvegarde de la biodi- versité et des paysages de Montfaucon” ont lancé début novembre une pétition pour récolter l’avis des habitants du village sur ce dossier. 365 personnes l’ont signée. Cet- te dernière fait état de 75 lots : “Ce sera 40” corrige le promoteur qui se dit surpris par la démarche d’autant que des rencontres entre les parties ont eu lieu (une autre devait se tenir mi-décembre). “Nous les avons reçus en réunion, leur avons présenté le projet en détail, transmis l’ensemble des pièces de nos permis d’aménager, proposé des pre- mières adaptations et même demandé de nous transmettre leurs propositions” indique un responsable du C.M.-C.I.C. Le collectif et l’association environnemen-

Le futur lotissement à Montfaucon. Le promoteur est prêt à réfléchir à l’abandon de la partie haute proche de la zone Natura 2000 (photo non contractuelle).

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