La Presse Bisontine 183 - Janvier 2017

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 183 - Janvier 2017

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L e c h if f re

SOCIÉTÉ

Un rêve de petite fille

Son naturel séduit. La Miss Franche-Comté 2016 se veut à l’image de son territoire : “simple et authentique.” Portrait. Mélissa Nourry veut porter haut les couleurs de la Franche-Comté

236 000

tique des illuminations (40 euros par jour contre

330 euros en 2005). 100 % des illu- minations sont à led. Les points lumineux (2 100 leds) sont moins nombreux qu’en 2014 (2 800). La consommation quotidienne des illu- minations bisontines correspond à celle d’un ménage de quatre per- sonnes pendant une dizaine de jours. l

C’ ’est le budget des illu- minations de Noël à Besançon, en baisse de 30 % comparé à 2014. Le Père Noël bisontin à pei-

É lue Miss Doubs 2016 en mai der- nier, puis Miss Franche-Comté, la jeune femme dit “vivre cette expérience à 100 %.” Participer à l’élection Miss France permet à son sens “de découvrir plein de choses et de faire de belles rencontres.” Cette épicurienne qui passe beaucoup de temps avec ses amis, aime se rendre au cinéma ou écouter de la musique, n’en garde pas moins les pieds sur ter- re. Après une prépa en biologie au lycée Victor-Hugo à Besançon, elle poursuit aujourd’hui des études en école d’in- génieur agronome à Montpellier avec un double cursus marketing et com- mercial avec l’objectif, à terme, de tra- vailler dans l’agroalimentaire. Si elle a choisi de participer à ces élec- tions, c’est avant tout par plaisir et par intérêt pour la mode. “Il y a quelques années, j’ai fait un défilé à Besançon. J’y ai rencontré d’autres miss qui m’ont donné l’envie d’aller plus loin.” L’élé- gance la fait rêver. “Le matin je me lève très tôt pour me préparer” , confie Mélis- sa. Et si elle attache une importance à son apparence, elle reste naturelle et simple. C’est d’ailleurs ce que les médias ont salué chez elle en en faisant l’une des favorites de l’élection. “Cela me fait

ne moins généreux demeure ingénieux : il maîtrise le coût énergé-

codes. Dentelle fleurie et cape aux cou- leurs bleu et or ont été choisies, en écho au blason comtois et à ses paysages verdoyants. Le tout orné d’une tête de lion. Sa créatrice, Amina Boudjera, est élè- ve styliste et modéliste au lycée Jules- Haag à Besançon. Elle a été chargée avec deux autres élèves de la conce- voir en un peu plus de quatre mois, par le comité régional. L’an dernier, on s’en souvient, le couturier Romuald Bertrand avait opté pour une robe plus graphique avec des mécanismes hor- logers. Parmi ses projets futurs, laMiss entend bien sûr finir ses études et saisir les opportunités qui se présenteront à elle. En attendant et à tout juste 20 ans (obtenus le 30 août dernier), Mélissa croque la vie à pleine dent sans régi- me spécial, ni recettes de beauté. Jus- te un peu d’eau fraîche et de sport. n S.G.

bien sûr plaisir, on n’a pas l’habitude d’être médiatisée ainsi.” Née en Languedoc-Roussillon, Mélis- sa est arrivée quand elle avait huit mois à Besançon suite à une mutation professionnelle de ses parents. Elle vit aujourd’hui entre Pirey et Montpellier

pour ses études et avoue ne pas comprendre “que la Franche-Comté ne soit pas plus connue.” Fière de sa région, elle loue “ses paysages magni- fiques, sa richesse et ses nombreux savoir-faire.” La jeune femme, qui a de la famille partout en France, reste ainsi atta- chée à ses racines com- toises. Sa robe régionale présentée lors de la soi- rée Miss France, le 17 décembre, en reprend d’ailleurs les principaux

Une robe conçue par des élèves stylistes de Jules-Haag.

La Miss au moment des derniers essayages avec les jeunes stylistes bisontines.

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