La Presse Bisontine 182 - Décembre 2016

LE GRAND BESANÇON

27 La Presse Bisontine n° 182 - Décembre 2016

EN BREF

PUGEY

Rapprocher l’offre et la demande autour des produits locaux Le Grand Besançon plaide pour un circuit court,

Boxe Le 15 octobre dernier, le boxeur professionnel Bilel Sid-Latrèche, double champion de France et triple champion du monde professionnel espoir, est devenu champion d’Europe I.B.F. à Dijon. Après sa victoire, Bilel Latrèche a annoncé qu’il quittait le club de Dijon Boxe, pour poursuivre sa carrière à Besançon, avec son nouvel entraîneur Morrade Hakkar. Bilel Sid-Latrèche est aussi engagé personnellement dans la réinsertion des jeunes et des adultes en échec social, scolaire ou professionnel. Le boxeur combattra pour le titre de Champion d’Europe de Boxe unifié W.B.A. en mars au Palais des sports de Besançon. Pour son engagement, Jean-Philippe Goguey, le responsable de l’agence Domidom à Besançon a décidé de le sponsoriser. Don du sang Une convention de partenariat a été signée entre le Crédit Agricole de Franche-Comté et l’Établissement français du sang de Bourgogne-Franche- Comté afin que ces deux entités travaillent ensemble sur la promotion du don du sang. Dans cette optique et afin de sensibiliser ses salariés, le Crédit Agricole a participé du 7 au 12 novembre au “Challenge pour le don du sang organisé par l’E.F.S.”

de la fourche à la fourchette Producteurs locaux et restaurateurs ont été invités à se rencontrer le 17 octobre dernier sous la halle du marché à Pugey. Un premier rendez-vous du genre pour inciter chacun à travailler ensemble.

E t si l’on retrouvait au res- taurant, des tomates pro- duites à seulement dix kilomètres de là ou une viande qui n’aurait été ache- minée de l’autre bout de la France, voire de l’étranger. En voilà une idée folle et novatri- ce… Elle fait en tout cas son chemin. L’objectif sous-jacent pour les professionnels et les élus étant de limiter les inter- médiaires et de favoriser l’éco- nomie locale. “Il est quand même dommage d’avoir dans son assiette plus

et la C.M.A. Le Grand Besançon en étant le principal instigateur, dans la prolongation des diverses politiques déjà engagées dans ce sens : marché de produc- teurs, pépinière d’activités maraîchères, aide aux A.M.A.P.… “Nous souhaitons ici travailler sur le kilomètre zéro” , explique Françoise Pres- se, vice-présidente en charge du développement durable et de la transition énergétique. “Dans des secteurs ruraux tels que le nôtre, on voit se déve- lopper les bio-marchés et les paniers fermiers. Il y a une vraie demande.” 30 producteurs et une dizaine de restaurateurs étaient pré- sents. Parmi eux,Anthony Ser- ra, le chef de la Dame Blanche à Geneuille, venu “découvrir de nouvelles maisons.” “Nous travaillons déjà le plus pos- sible avec les gens autour de nous. Mais il y a bien sûr des contraintes notamment sur les volumes et la régularité” , explique-t-il. Une préoccupa- tion que rejoint Mickaël Del-

bard de l’Auberge des 3 ponts auVal de Cusance. “Est-ce qu’ils vont pouvoir suivre ?” Autre problème pour les chefs : “Beaucoup de producteurs ne livrent pas.” Et si l’on trouve certes de nombreux produits en local, le recours au circuit court n’est pas possible pour tout. “Pour le bœuf par exemple, nous travaillons juste avec le grossiste Belot” , note Mickaël Delbard. Les producteurs, eux, plébis- citent la démarche, comme la brasserieTerra Comtix àMami- rolle. Leur bière, Trobonix, qui ne se vend pas en fût pression, est surtout présente chez les cavistes et dans les épiceries. Mais ils sont “prêts à jouer le jeu.” Les Fils d’Émile-Pernot à La Cluse-et-Mijoux veulent, eux, “reconquérir le marché de l’absinthe.” Ils travaillent déjà avec des hôtels-restaurants, “ce qui assure aussi une visi- bilité à nos produits” , concède son commercial Quentin Bou- vet. L’intérêt est donc mul- tiple. n S.G.

de coûts de trans- port que de coûts réels de matières premières” , remarque Fran- çois Heranney, vice-président de la Communauté de communes de Vaîte-Aigremont, l’un des organi- sateurs de cette rencontre avec l’A.D.E.M.E., la Chambre d’agri- culture, la C.C.I.

Des contraintes de volume et de régularité.

Le rapprochement souhaité par la C.A.G.B. entre restau- rateurs et producteurs s’inscrit à la fois dans son projet économique, agricole et de territoire à énergie positive

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