La Presse Bisontine 181 - Novembre 2016

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La Presse Bisontine n° 181 - Novembre 2016

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INNOVATION Secours à la personne Un S.M.S. peut sauver une vie Depuis juillet dernier, les pompiers du Doubs récupèrent les coordonnées G.P.S. des téléphones portables pour géolocaliser des victimes ou des personnes disparues.

C’ est le loyer mensuel moyen charges comprises pour se loger à Besançon, soit 18 euros de moins qu’en 2015 indique LocService.fr dans 465 euros

79%des locataires qui sou- haitent s’installer dans le Doubs

en 2016 recherchent en priorité sur Besançon. Si on compare les princi- pales villes de la nouvelle région Bour- gogne-Franche-Comté, Besançon est la seconde ville la plus chère après Dijon, cette dernière affichant un prix moyen de 13,74 euros par m 2 . Les autres villes de la région se situent essentiellement autour des 10 euros par mètre carré ou en dessous. l

B ien du chemin semble avoir été parcouru depuis l’ancienne pom- pe à bras, qui trône symboli- quement à l’entrée du siège du S.D.I.S. 25 (Service départemental d’in- cendie et de secours) à Besançon. Pla- ce aujourd’hui aux nouvelles techno- logies et au système de géolocalisation. Les pompiers peuvent désormais obte- nir votre position exacte à partir de votre téléphone portable grâce une nou- velle application développée et héber- gée gratuitement par les S.D.I.S. du Var et duMorbihan. Ils seraient aujour- d’hui une cinquantaine de S.D.I.S. à l’utiliser en France. Quatre S.A.M.U.

et des services de secours en mer en bénéficient également. “C’est une façon efficace et rapide d’engager les secours à l’endroit précis de l’intervention” , sou- ligne Guillaume Gilliot, adjoint au C.T.A. Codis. Car toute la difficulté jus- qu’ici était là : obtenir des coordonnées géographiques précises. “Il n’est pas rare que les personnes perdues ou vic- times d’un accident de circulation en soient incapables. Nous avons eu le cas de cette personne disparue sur Villers- le-Lac depuis 24 heures, ou ces gens qui ne connaissaient pas la région et qui nous ont signalé être entre Besançon et Montbéliard sans savoir exactement

où, et d’autres qui se trompent.” Au cours de promenades en forêts ou de trails, la difficile localisation est éga- lement fréquente. Les systèmes existants, via les antennes- relais et la sollicitation des opérateurs téléphoniques, fournissaient une infor- mation moins précise et souvent plus longue à obtenir. “Là, en fonction de la qualité du signal du téléphone portable, on peut vous géolocaliser à plus ou moins 5 mètres en quelques minutes.” Comment ça marche ?Après son appel, la victime reçoit un S.M.S. contenant un lien vers un site Internet. En cli- quant dessus, elle autorise les pom- piers à utiliser les coordonnées G.P.S. de son téléphone et permet ainsi son repérage. Pas besoin de télécharger une application. Bien sûr, deux conditions sont requises pour que cela fonctionne : disposer d’un signal suffisant avec une connexion Internet, “mais même 50 mégas suffi- sent” , et activer la localisation G.P.S. de son appareil. Une dernière mani- pulation que les pompiers peuvent vous aider à accomplir à distance. “Nous avons déjà fait une centaine d’uti- lisations” , résume l’adjoint Gilliot qui y voit un réel intérêt. Cette application ayant l’autre avantage d’être écono- mique puisqu’elle ne coûte rien aux services de secours si ce n’est l’envoi des S.M.S. n S.G.

une étude présentée au Salon de l’Habitat. Ramené au mètre carré, le loyer moyen est de 12,20 euros par m 2 .

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Le centre de réception des appels d’urgence du S.D.I.S. 25 reçoit 250 000 appels par an pour environ 33 000 interventions effectives sur le département.

Guillaume Gilliot, adjoint au C.T.A. Codis des pompiers du Doubs.

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