La Presse Bisontine 180 - Octobre 2016

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 180 - Octobre 2016

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FORMATION

Quand je serai grand, je serai… Maître-nageur, moniteur d’équitation, éducateur sportif : 21 formations ouvertes

Si les vocations sont bien là, les métiers du sport souffrent d’un manque de visibilité. C’est pourquoi une plate-forme vient de se créer autour des formations dispensées en Bourgogne-Franche-Comté.

C ela faisait longtemps qu’ils y pensaient et le projet mûrissait depuis cinq ans déjà. Six orga- nismes locaux de for- mation ont décidé de “jouer col- lectif” en créant une plate-forme commune. Dédiée aux sports, aux loisirs et à l’animation, elle s’appelle tout simplement “Gam- me de formations Bourgogne- Franche-Comté” et répertorie dès à présent 21 formations

d’État. Toutes principalement de niveau 4, à savoir des bre- vets professionnels de la jeu- nesse, de l’éducation populaire et du sport (B.P.-J.E.P.S.), mais aussi des diplômes d’État (D.E.- J.E.P.S.) et des diplômes supé- rieurs, formant plus spécifi- quement aux fonctions de direction d’une structure ou d’un projet. “Dans la région, nous avions une offre éclatée. Il était important de pouvoir mutuali-

rente, mais l’accueil et les ren- seignements autour des possi- bilités offertes transiteront par Profession sport, qui est l’insti- gateur du projet de départ avec la ligue de handball via l’I.D.S.F. et les M.F.R. Ils ont ensuite été rejoints par Sports nature for- mations, l’Union française des centres de vacances et de loi- sirs en région et le lycée de Man- cy. Un ensemble qui représen- tait en 2015-2016 quelque 347 apprenants et 192 000 heures de formation. Cette collaboration doit per- mettre de davantage se faire connaître. “Il y a une mécon- naissance globale des filières” , résume Pierre Blaise. La plu- part des jeunes se dirigeant vers l’Université pour en décrocher assez rapidement, d’après les constats que peut en faire la profession. “Alors oui, on peut être apprenti et devenir éduca- teur sportif” , martèle-t-il. Il existe à la fois des formations

ser nos compétences et de pro- poser un guichet unique” , recon- naît Pierre Blaise, conseiller

Les six organismes de formation ont signé une convention de partenariat ce 16 septembre à Besançon.

technique spor- tif et responsable des formations à la Ligue de handball de Franche-Comté. Chaque forma- tion restera dis- pensée dans sa structure réfé-

Il n’y a pas que l’Université.

en alternance et en apprentis- sage. “C’est quelque chose dans ce milieu qui était un peu défi- citaire jusque-là mais qui gagne du terrain” , avec l’idée que “le sport doit se professionnaliser.” De plus, dans le cadre de la gran- de Région, Pierre Blaise insis- te sur le maillage territorial :

“Si on concentre tout sur Dijon, cela ne va pas fonctionner. Une formation doit être au plus près des gens et des territoires.” Une table ronde est organisée à ce sujet le 17 octobre, au sein de l’amphithéâtre de l’U.I.M.M. à Besançon. n S.G.

FORMATION Du C.A.P. au diplôme d’ingénieur L’industrie recrute, mais quelle formation choisir ? Une nouvelle possibilité s’offre en cette rentrée au C.F.A.I. Sud Franche-Comté, à Besançon, qui ouvre une classe de seconde sans alternance. Début des cours le 3 octobre.

En savoir plus sur www.gammedeformations.fr

J usqu’ici,le Centre de for- mation des apprentis de l’industrie ne proposait que des formations par apprentissage. “Mais on s’est aperçu qu’il y avait plusieurs obstacles. Notamment que chaque Bac professionnel a sa spécificité qui mérite d’être découverte et que les jeunes de 3 ème sont rarement sûrs de leur orientation” , explique Philip- pe Labouche, directeur com- munication recrutement au C.F.A.I. Sud Franche-Comté. Ce qui peut s’avérer un pro- blème pour une entreprise qui s’engage avec eux sur trois ans. À quoi s’ajoute la ques- tion de la mobilité, plus com- pliquée quand on est mineur. D’où l’idée de lancer cette clas- se de seconde, sous le statut du stagiaire de la formation professionnelle. Il y a déjà eu des précédents : la première du genre s’étant ouverte àParis

Raphaël CALLIER (Successeur de Me Bernard HUTIN) 2 rue des Frères Lumière 25000 BESANCON SERVICE NÉGOCIATION & EXPERTISES

il y a trois ans. Le cycle de formation propo- sé ici s’effectuera sur trois ans avec une seconde sans alter- nance donc, mais avec deux stages de trois semaines en entreprise. L’une davantage découverte et l’autre, à voca- tion d’immersion profession- nelle dans le milieu pressen- ti. “C’est une façon de confirmer leur choix en se confrontant concrètement aux métiers des différents secteurs.” Il pourra

même un diplôme d’ingénieur. Ouverte à 16 élèves, cette seconde s’adresse aux 3 èmes mais aussi aux personnes ayant décroché du système éducatif ou en mal d’orienta- tion. Elle est non rémunérée mais gratuite, avec un ensei- gnement technique et théo- rique dispensé durant un an à temps plein. Suivra ensuite la signature d’un contrat avec une entreprise sur deux ans, durant la première et la ter- minale, “ce qui est moins lourd pour elles et constitue un autre avantage.” Les jeunes ont également tout à y gagner avec de très bonnes perspectives d’embauche. “Nos entreprises prennent des jeunes pour les garder” , souligne Phi- lippe Labouche, qui rappelle qu’une personne sur quatre travaille dans l’industrie en région. n S.G.

Sûrement et pour longtemps

déboucher sur un Bac pro

Après la 3 ème ou une réorientation.

technicien d’usinage,

outilleur, élec- trotechnicien, microtech- nique, de maintenance industrielle ou de chaudron- nerie. Puis sur un B.T.S. et

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formation et un peu plus de 1 000 euros la dernière année.

Inscriptions et renseignements auprès du C.F.A.I. Sud F.C. au 03 81 41 39 83

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