La Presse Bisontine 175 - Avril 2016

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n° 175 - Avril 2016

PETITE ENFANCE

Une grille plus juste Places en crèche : les règles du jeu changent

Chaque année, 700 demandes pour des places en crèche arrivent en mairie pour seulement 300 places. À la fin, beaucoup de déçus. La Ville rend les dossiers anonymes.

L esmodalités d’attribution des places en crèche évo- luent à Besançon. “On veut une totale transpa- rence” dit la mairie. Cela ne veut pas dire pour autant que le coup de piston fonctionnait se défend la municipalité. “Nous répon- dons à de nombreuses interro- gations, commente Rosa Rebrab, conseillère municipale déléguée. Ce sera plus lisible pour les parents, les dossiers seront ren- dus anonymes, la priorité sera donnée aux familles monopa- rentales, à celles qui travaillent et celles en insertion.” Cela s’applique à l’accueil régulier en crèche (plus de 2 jours). L’accueil du jeune enfant “est un enjeu essentiel de la qualité de vie” reprend la municipali- té. Si la famille reste le premier mode de garde, les assistantes

maternelles indépendantes le second, l’accueil collectif en éta- blissement géré par la Ville de Besançon représente 590 places en accueil régulier sous contrat à travers ses 6 crèches, 6 mul- ti-accueils et 39 assistantes maternelles. Chaque année, plus de 700

L’attribution des places en crèche pour les Bisontins évolue (photo J.-C. Sexe - Ville de Besançon).

demandes sont adressées pour environ 300 attri- butions. “Le but est aussi de répondre rapidement aux parents en rédui- sant les délais” poursuit Rosa Rebrab qui rappel- le qu’il existe une “belle hétérogénéi- té de l’offre avec environ 700 offres privées d’assistantes

“Hétéro- généité de l’offre.”

mente le maire. La Ville répond aux demandes. La crèche demeure prisée par les familles mais revêt des limites. Après 18 h 45, la plu- part sont fermées. Dans les faits, les dossiers seront rendus ano- nymes, chaque demande se ver- ra attribuer un système de points en fonction de critères. Une famille résidant à Besançon obtiendra 60 points, le couple

dont les deux membres tra- vaillent 50 points, une famille monoparentale travaillant ou en formation 60 points, une fra- trie dans l’établissement + 30, une gémellité + 30. Cette grille, plus juste, recalera d’autres demandeurs. Laurent Croizier (MoDem) préférerait que la Vil- le établisse un contingent “en réservant uniquement des places aux Bisontins et d’accepter des

maternelles ou encore les crèches privées à Besançon.” Disons que la situation des modes de gar- de à Besançon “est juste” com-

enfants avec des pathologies graves.” Pour Ludovic Fagaut (Les Républicains), “certains cri- tères peuvent être discrimina- toires.” Le nouveau conseil qui attribuera les places pour la rentrée de septembre se réunit en septembre. Une chose est claire : aucun “petit” Bisontin ne se retrouve sur le bord du chemin. E.Ch.

INTERNET 100 internautes réguliers Wifilib ne répond pas Présenté en juillet dernier, le service de

Ils sont en effet 100 inter- nautes réguliers à se connec- ter pour 1 100 abonnés. Le mode d’emploi est pourtant assez simple.Avec son smart- phone ou sa tablette, le Bison- tin se connecte au réseau“Wifi- Lib”, télécharge l’application, s’inscrit, se connecte et peut naviguer ainsi à très haut débit (15 à 55 Mbits). La seu- le condition : il accepte de rece- voir des publicités toutes les 30minutes de connexion. Plu- tôt novateur. Mais dans les faits, c’est plus compliqué. Alors que le site Wifilib (www.wifilib.com) annonce quatre zones de couverture fonctionnelles Grande rue, cité administrative Mégevand, Micaud et Révolution, il était impossible pourtant de cap- ter ce réseau Parc Micaud, vers le marché Beaux-arts (N.D.L.R. : test réalisé entre le 8 et le 11 mars). “Il s’agit

d’une expérimentation sur une durée de 3 ans, rappelle le ser- vice en charge de ce dossier. Une cinquième borne sera acti- vée à Granvelle. Ce service est adossé au réseau de fibre optique Lumière. Pour ce qui est du déploiement de la Cita- delle, il y a un peu de retard du fait de la législation liée à la protection du patrimoine.” Le service qui se finance grâ- ce à la publicité cherche - enco- re - ses marques. Rappelons que l’opérateur assure l’équipement et l’installation. Besançon met à disposition son réseau Lumière et ses infrastructures. “Toutes les semaines, nous récupérons 10 à 15 utilisateurs” rassure la collectivité. Une fois les six bornes installées et fonction- nelles dans l’hyper-centre, un premier bilan sera réalisé. Une seconde vague sera déter- minée.

Quand on aime les lapins, les poissons, les poules, les oeufs. . . on aime le chocolat !

P ersonne n’enlèvera à Besançon ses cinq @, preuve s’il en est, du caractère “connecté” de notre chère ville d’art et d’histoire. Or, elle semble avoir quelques soucis pour développer le ser- viceWifilib dans la Boucle. La ville a signé le 7 juillet der- nier avec l’opérateur Afone une convention pour assurer le déploiement du réseau libre et gratuit annoncé fonction- nel pour septembre 2015. Six mois plus tard, c’est le bug. Le service n’est pas opéra- tionnel partout. “Quand il l’est, c’est très lent” dit un des rares utilisateurs. Wifi libre et gratuit en centre-ville a du retard à l’allumage.

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Pourtant active, la borne Wifilib du Parc Micaud n’est pas captée par le smartphone.

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