La Presse Bisontine 173 - Février 2016

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Bisontine n° 173 - Février 2016

100 MILLIONS POUR AMÉLIORER LA CIRCULATION

Au printemps, les travaux de mise à 2 X 2 voies de la R.N. 57 entre École-Valentin et Devecey vont démarrer. Dans le même temps, de nouvelles études pour terminer le contournement de Besançon seront lancées. Objectif : faire sauter les verrous de Beure et de Micropolis. Au total, 100 millions d’euros sont débloqués.

Aménagement Liaison Beure-Micropolis De nouvelles études pour le contournement de Besançon

Au départ, il était prévu qu’une 2 x 2 voies fasse la jonction entre l’échangeur de Saint-Ferjeux et Beure. Un scénario qui sera peut-être abandonné.

L e tronçon routier entre lesMont- boucons et Beure est un des points noirs de la circulation à Besançon.Aux heures de poin- te, les automobilistes prennent leur mal en patience sur cette partie de la R.N. 57 encombrée d’un long bouchon. La situation ne va pas s’améliorer demain. Les choses bougent cependant, trop lentement sans doute, mais dans le bon sens. Dans le dernier contrat de plan État- Région 2015-2020 signé l’été dernier, une ligne de crédit de 8 millions d’eu- ros a été arrêtée. Cette somme va per- mettre de financer de nouvelles études préalables à l’amélioration de la liai- son entre Beure et l’échangeur de Saint- Ferjeux, de procéder aux acquisitions foncières nécessaires et de réaliser les travaux préparatoires. Depuis le temps que ce projet d’amé- nagement est sur la table, l’annonce de nouvelles études va donner un peu plus le sentiment aux Bisontins que ce dossier patine. Ce qui est sûr, c’est que l’État et les collectivités partenaires n’excluent pas de revoir leur ambition à la baisse pour cette opération. Il n’est plus certain qu’une 2 x 2 voies fasse la jonction entre Micropolis et les Mer- cureaux. “C’est encore en discussion. On constate qu’il y a beaucoup de tra- fic local sur cet axe. Si nous parvenons

à basculer une partie du trafic de la R.N. 57 vers d’autres axes, une 2 x 1 voie peut suffire” indiquent les services de la D.R.E.A.L. (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Ce parcours de 4 kilomètres est un cas- se-tête pour les aménageurs car il contient trois difficultés techniques majeures. “Tout d’abord, il y a l’échan- geur de Saint-Ferjeux qui est très com- pliqué et qu’il faudra reformater. Ensui- te, il y a le passage de Micropolis où les ouvrages d’art sont déjà doublés, ce qui rend l’opération plus facile. Mais il y a une volonté forte de la Ville et de l’Ag- glo d’avoir une infrastructure intégrée à Planoise. La dernière difficulté est à Beure avec l’enjambement du Doubs qui s’annonce complexe.Tout serait plus

simple si nous étions en rase campagne.Au regard de tous ces éléments, nous serons à un coût au kilo- mètre supérieur à un pro- jet classique.” Les mon- tants qui circulent font état d’une somme de 80 millions d’euros (au moins autant que la liai- son École-Valentin- Devecey) pour réaliser la jonction entre l’échangeur de Saint-Ferjeux et Beu-

“Un coût au kilomètre supérieur à un projet classique.”

ÀMicropolis, les ouvrages d’art ont déjà été dimensionnés pour passer la R.N. 57 en 2 x 2 voies.

Une fois l’ensemble des études prépa- ratoires validée, il ne manquera que la volonté politique locale pour faire entrer ce projet attendu dans sa phase opé- rationnelle. Là, c’est encore une autre paire de manches. T.C.

breuses. La première des priorités est évidemment de fluidifier le trafic. D’autres éléments entrent en ligne de compte comme le fonctionnement du quartier de Planoise, les transports en commun, ou les crues du Doubs qu’il ne faut pas accentuer.

re. L’opération sera donc coûteuse. Dans leur réflexion, les services tech- niques de l’État ont à composer avec un cahier des charges précis par rap- port à cet axe, qui a été validé en 2014 par les collectivités. Les attentes autour de la future infrastructure sont nom-

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker