La Presse Bisontine 171 - Décembre 2015

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 171 - Décembre 2015

5

ÉCONOMIES

Emplois publics 150 agents s’apprêtent à passer de la Ville à l’Agglo

Pour limiter ses frais de fonctionnement, Besançon rationalise les dépenses liées aux salaires de ses fonctionnaires en mutualisant au maximum avec la C.A.G.B. 150 agents seront concernés en janvier.

A près le service des déchets trans- féré à l’Agglo en 2006, après les services ressources humaines, informatique, topograhie, docu- mentation, achats et commande publique en 2009, après le service contrat de ville, enseignement supé- rieur et insertion début 2015, une autre vague d’agents sera concernée au 1 er janvier prochain. Environ 150 sala- riés de la Ville de Besançon devien- dront des agents de la C.A.G.B. (avec

Parmi les dernières créations de postes à la Ville, quelques poli- ciers munici- paux (photo d’illustration).

les mêmes statuts et avantages). Ain- si les services des finances, du conseil de gestion, des affaires juridiques, des assemblées et de l’administration géné- rale, ainsi que le parc auto et logis- tique des deux collectivités seront mis en commun. Cela ne signifie pas for- cément pour ces agents un change- ment de cadre de travail. Certains tra- verseront le Doubs, passant de la Boucle à la City, mais pour la plupart d’entre eux, rien ne changera au quotidien.

2 675 agents à la Ville et à l’Agglo Au global, les effectifs Ville-Agglo n’ont pas baissé depuis 2009. Les départs en retraite ne sont pas tous remplacés mais les créations de postes à l’Agglo compensent. A u 1 er octobre 2015, derniers chiffres disponibles, la Ville de Besançon et la C.A.G.B. réunies comptaient 2 675 agents : 2 084 à la Ville et 591 à lʼAgglo.Entre 2009 et aujourdʼhui, la Ville a supprimé (hors transferts de compétences) 30 postes. 107,5 postes nʼont pas été renouvelés et 77,5 postes ont été créés, soit ce ratio de - 30 postes. Dans le même temps, lʼAgglo en a créé 28. Au total, les deux collectivités ont donc supprimé à peine deux postes sur les 6 dernières années. LʼAgglo a par exemple créé 9 postes en 2015 à lʼoccasion de la prise de compétence par cette collectivité concernant lʼinstruction des per- mis de construire. “Ces postes sont financées grâce aux recettes que versent les communes à lʼAgglo pour ce service” note la direction générale des services.

ment anxiogènes. Certains changements de lieu de travail, d’autres pas. Cer- tains chefs de services ne le seront plus. On relève une vraie inquiétude de nos agents.” Si le syndicaliste estime que “le dialogue social existe à la Ville et à l’Agglo” , il considère tout de même que “c’est juste un peu tendu.” L’opération suivante de mutualisation sera imposée par la loi : il s’agira du gros service eau et assainissement. La mutation aura lieu avant 2020. Malgré ces efforts pour limiter les dépenses, le budget “personnel” de la Ville poursuit son augmentation : +1,5% cette année. Une augmentation diffi- cilement compressible liée à l’ancienneté et à l’avancement des agents. J.-F.H.

service ressources humaines de la Vil- le et de l’Agglo se réunit une fois par mois au sein d’une commission qui pilote la masse salariale mois après mois. “Quand il y a un départ en retrai- te, on se pose systématiquement la ques- tion de remplacer ou non l’agent qui part” ajoute le service R.H.

Autre mutualisation, hautement sym- bolique, celle du poste de directeur général des services que vient de quit- ter Patrick Ayache et qui deviendra commun à laVille et à l’Agglomération dès la nomination, imminente, de son successeur. “L’objectif de toutes ces opé- rations de mutualisation est bien de faire des économies d’échelle sur les postes, et notamment les postes d’encadrement reconnaît Baudouin Ruyssen, le directeur général des ser- vices par intérim. Au lieu d’avoir deux directeurs ou chefs de service, on n’en aura plus qu’un. L’objectif de la col- lectivité, c’est de développer le meilleur service au meilleur coût.” Pour optimiser au maximum les dépenses en termes de personnel, le

Les syndicats restent vigilants sur ces opé- rations de mutuali- sation. “La mutuali- sation va dans le sens de l’histoire reconnaît Éric Frelin, délégué C.F.D.T. à la Ville. Mais pour le person- nel concerné, ces chan- gements sont forcé-

“Ces changements sont forcément anxiogènes.”

Le plaisir de vivre en ville

‡ 5&6 %

23 avenue Fontaine Argent • 3, 5, 7 et 9 rue Chopard • 25000 Besançon

Bureau de vente Résidence Le Montana • 128 rue de Belfort 25000 Besançon Tél. 03 81 80 63 56 Permanence les mardi, jeudi et vendredi de 15h00 à 18h00

30, rue Denis Papin • B.P. 35 25301 PONTARLIER CEDEX - Tél. 03 81 46 71 87

www.de-giorgi.fr

Made with FlippingBook flipbook maker