La Presse Bisontine 171 - Décembre 2015

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n° 171 - Décembre 2015

EN BREF

PLANOISE Place Cassin De la laine

Étudiants Une dizaine d’étudiants de l’École des cadres et dirigeants pour entreprendre (E.C.D.E.) recherche - toujours - une entreprise d’accueil pour leur alternance alors que les cours ont débuté le 20 octobre. Sans entreprise signataire d’un contrat en alternance avant la fin du mois de novembre, les étudiants concernés ne pourront plus suivre leur cursus de formation et tenter de valider leur diplôme. Les étudiants ont lancé une campagne de publicité intitulée “adoptez un étudiant”. Pour “passer commande” : 06 24 50 38 65. Ski Doubs Tourisme propose en exclusivité cinq sorties skis ou raquettes dans la station de Métabief au départ de Besançon, Saône et Nods, les 16, 23, 30 janvier ainsi que les 6 et 13 février, en partenariat avec le Syndicat mixte du Mont d’Or et la Régie départementale des transports du Doubs. Les amateurs de loisirs nordiques bénéficieront d’un tarif préférentiel comprenant le transport en autocar, le forfait de ski et l’assurance neige pour profiter en toute liberté du domaine de la station de Métabief.

à la restauration À 60 ans, Jocelyne Mortet vient de reprendre un deuxième commerce à Planoise. Il s’agit du restaurant La Cassinière.

I l n’y a pas d’âge pour entreprendre. À 60 ans, Jocelyne Mortet vient de reprendre la Cassinière, un restau- rant emblématique de la place Cas- sin à Planoise depuis trente ans. “L’établissement était à vendre. Un jour, ça m’a toqué. Je me suis dit, je vais le racheter” sourit la commerçante qui est connue dans le quartier. Elle gère déjà un autre commerce place Cassin,Joce’Lai- ne, qu’elle a créé il y a huit ans pour les tricoteuses. Si l’univers de la pelote lui est familier, Jocelyne Mortet avoue que

coteuses me cherchent, elles savent où me trouver !” s’amuse la patronne. Le restaurant n’est ouvert qu’à l’heure du déjeuner (fermé le soir à l’exception de soirées à thème). Le reste de la jour- née, il fait salon de thé (du lundi au ven- dredi). Pour l’instant, la fréquentation répond aux attentes de Jocelyne Mor- tet qui paraît à l’aise dans sa nouvelle activité. Elle ne semble pas perturbée non plus par la gestion de deux com- merces différents. Le plus dur pour l’entrepreneuse a été de trouver les fonds pour financer son projet. Lors qu’on annonce à un ban- quier qu’on veut reprendre un restau- rant dans un contexte économique com- pliqué, alors qu’on est presque en âge d’être en retraite, la bonne volonté ne suffit pas à le convaincre. “J’étais sur le projet depuis le mois d’octobre 2014. La plus grosse difficulté a été pour moi de boucler le financement” dit-elle. Cette étape est derrière elle, elle a décroché le prêt nécessaire pour couvrir son inves- tissement et faire les travaux de réno- vation de La Cassinière. L'établissement qui fut créé par Chris- tian Lalanne a retrouvé une seconde vie. C’est le plus important pour les habi- tants du quartier. “Nous sommes à Pla-

celui de la restauration lui était totalement étranger. Cela ne l’a pas dissuadé pour autant de se lancer dans l’aventure. “Je n’ai jamais travaillé dans un restaurant. Mais avec de la bonne volonté, on refait le monde. Dans la vie, il faut oser se lancer des défis” affirme l’entrepreneuse qui partage son temps entre La Cassinière et Joce’Laine. Le midi, c’est elle qui assure le service pendant que Pierre-Emma- nuel le cuisinier s’affaire aux fourneaux. “Si mes tri-

“Oser se lancer des défis.”

Jocelyne Mortet assure le service le service le midi pendant que Pierre-Emmanuel s’affaire aux fourneaux.

noise. Beaucoup de commerces sont en friche.Aumoins place Cassin, il y a enco- re de la vie” indique Sonia, une habi- tante du quartier. Un point de vue que partage Jocelyne Mortet, qui est aussi présidente de l’association des com- merçants de Cassin. Celle-ci s’est sou- vent battue auprès de la municipalité pour obtenir que la place soit valorisée. La mairie a accédé à un certain nombre de ses requêtes. “On peut toujours faire mieux. Mais je constate que la place a

été embellie. Elle est fleurie, il y a des lampadaires, il y a des toilettes. Une fleu- riste s’y est également installée. Aujour- d’hui, toutes les cellules commerciales sont occupées sur la place. Le passage vers Pôle Emploi a été élargi. Notre sou- hait maintenant est que la municipali- té enlève les arcades métalliques vertes” conclut Jocelyne Mortet. Cela sera peut- être la prochaine étape d’embellissement de la place. T.C.

TARIFICATION

URBANISME

Promesse de campagne

Reconversion

Les 3 premiers m 3 d’eau gratuits pour les Bisontins

Ancien dépôt de bus : une future friche ? Situé rue de Trey à

I l était devenu trop vétuste. Pas assez fonctionnel. Depuis le 6 juillet, le dépôt de bus Transdev situé rue de Trey à Besançon est vide. Terminé le balai des cars Ginko qui ont migré à Planoise où sont désor- mais regroupés les services administratifs, d’exploitation, de maintenance et les conduc- Besançon, le dépôt de bus Transdev est fermé et transféré à Planoise où toutes les activités sont regroupées.

Ville de Besançon. Certains sont amiantés mais intéres- sants en terme de positionne- ment géographique car proche du boulevard Blum : “Je ne sais pas ce qu’ils deviendront” avoue Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon. Adjoint à l’urbanisme,

teurs. Inauguré samedi 7 novembre en présence de Laurence Bro- seta, directrice France deTrans- dev, le nouveau dépôt de Pla- noise “assure une meilleure performance pour le service et les agents” promet le président l’agglomération Jean-Louis Fousseret. L’investissement est impor- tant : 1,8 million d’euros inves- tis par le Grand Besançon pour la création de 850 m 2 de bureaux et la construction d’un poste de commande centralisé pour l’ensemble du réseau tram- bus. Mais quid des bâtiments rue de Trey ? Ils reviennent à la

Nicolas Bodin n’en sait pas plus : “Pour l’instant, nous n’avons pas réflé- chi à cette ques- tionmais cela ne veut pas dire que dans 6 mois nous n’aurons pas une idée.”

Certains bâtiments sont amiantés.

L’eau “La Bisontine” gratuite jusqu’à 3 m 3 pour

chaque abonné.

personnes ne buvant que de l’eau en bouteille dépense en moyenne 500 euros par an. L’eau en bouteille est 85 fois plus chè- re que l’eau du robinet. Ce tarif “gratuit” correspond à de l’eau de boisson pour une famille de plus de 5 personnes par an. Un tarif 2, de 3 à 80 m 3 est éta- bli à 1,02 euro le m 3 et un volu- me dit “confort”, au-delà de 80 m3, sans plafond est fixé à 1,09 euro le m 3 . En plus du côté économique, cette décision qui fut une promesse de campagne de Jean-Louis Fousseret, revêt un côté écologique : “C’est 7 kg de déchets évités en bouteille plastique” calcule l’adjoint à l’eau et l’assainissement.

Ce tarif “gratuit” correspond à de l’eau de boisson pour une famille de plus de 5 personnes pour un an. Il entrera en fonction le 1 er janvier.

B esançon a voté une tarifi- cation “durable de l’eau”. À compter du 1 er janvier, les 3 premiers m 3 d’eau consom- més par un abonné seront gra- tuits. “Il s’agit de rendre l’eau de boisson gratuite pour tous les Bisontins. Ces premiers m 3 indispensables à la vie seront gratuits, puis une deuxième tranche au prix d’aujourd’hui sera maintenue avant une troi- sième tranche pour les consom- mations supérieures” rapporte

l’adjoint en charge de l’eauChris- tophe Lime.

Le nouveau dépôt de bus à

Le but est que les habitants boi- vent l’eau du robinet et réali- sent des écono- mies. Ils sont 86 % aujourd’hui à boire la Bison- tine. Un foyer consomme en moyenne 72 m 3 . Une famille de 4

L’eau en bouteille

Planoise remplace

est 85 fois plus chère.

celui rue de Trey, laissé vide. Pas de reconversion prévue.

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