La Presse Bisontine 167 - Juillet-Août 2015

ÉCONOMIE

35 La Presse Bisontine n° 167 - Juillet-Août 2015

AGROALIMENTAIRE Richard Paget “Nous avons créé les conditions du développement”

La société Clavière Charcuterie de Dole vient d’être rachetée par le groupe Jean-Louis Amiotte-Morteau Saucisse (Arcado). Son président, Richard Paget, fixe le cap du grou- pe leader sur le marché de la production de saucisse de Morteau et de Montbéliard.

L a Presse Bisontine : Vous venez de racheter l’entreprise Clavière Char- cuterie de Dole. Dans quel contexte a eu lieu cette transaction ? Richard Paget : L’entreprise Clavière Charcuterie ne correspondait plus à la stratégie du groupe Savencia (ex- Bongrain) auquel elle appartenait. Elle n'avait plus sa place dans une struc- ture régionale familiale telle que la nôtre et dont le cœur d’activité est le produit régional. Comme nous, la socié- té Clavière est positionnée sur ce mar- ché de niche. Nous avons engagé un dialogue constructif avec cette entre- prise. Nous sommes tombés d’accord sur le fait que nous sommes dans un contexte où il faut consolider la filiè- re pour maintenir des emplois et être en capacité de répondre aux attentes de la grande distribution en termes d’offre et de prix. Nous avons racheté 100 % des titres de cette entreprise après plus d’une année de discussion. L.P.B. : L’entreprise Clavière va-t-elle conser- ver son indépendance ou devenir une unité de production pour Amiotte ? R.P. : Nos sociétés restent indépendantes. Clavière Charcuterie conserve sa direc- tion générale et sa structure com- merciale et marketing.

a repris Morteau Saucisse en 2003, nos deux entreprises employaient 120 personnes. Aujourd’hui, nous sommes 180 ! Nous avons donc créé de la valeur et de l’emploi. On espère bien que l’his- toire se répétera. En tout cas, nous avons créé les conditions du dévelop- pement. L.P.B. : Vous venez d’être décoré de la légion d’honneur. Comment avez-vous réagi lors- qu’on vous a proposé cette distinction ? R.P. : J’ai été nommé en mars 2014 et la cérémonie a eu lieu en avril 2015. Il m’a fallu ce long délai de réflexion pour accepter cet honneur. Je ne me sentais pas prêt. J’ai finalement accep- té d'organiser la remise officielle de l'insigne car la légion d’honneur ne venait pas célébrer un homme, mais une histoire commune, une envie de construire une société différente, un modèle de fonctionnement différent. Si notre vrai projet est de fabriquer des produits de terroir différenciés, le but ultime est de pérenniser le modè- le social et sociétal que nous avons mis en place au sein de l’entreprise et que nous améliorons sans cesse. Les auto- rités publiques connaissent cet enga- gement. Nous avons démarré par exemple un travail pour supprimer la pénibilité dans notre entreprise en éli- minant les troubles musculo-squelet-

tion ? R.P. : Cette séparation garantit une dynamique sur le marché. Des consom- mateurs sont attachés aux produits Clavière, au goût Clavière, à ses recettes, comme d’autres sont attachés aux pro- duits Amiotte et Morteau Saucisse. Nous nous devons de conserver nos différences par rapport aux consom- mateurs. L.P.B. : Quel est le poids économique de vos deux entreprises réunies ? R.P. : Clavière réalise 20 millions d’eu- ros de chiffre d’affaires. Il est de 42 mil- lions d’euros pour Amiotte et Morteau

Saucisse. Le chiffre d’af- faires global du groupe sera donc de 62 millions d’euros avec un effectif d’environ 300 personnes dont 120 chez Clavière. L.P.B. : Les salariés redou- tent toujours des suppres- sions d’emplois lorsqu’une entreprise est vendue. Doi- vent-ils s’attendre à une restructuration dans le cadre du rachat de Clavière ? R.P. : On s’est engagé à ce qu’il n’y ait pas de suppressions d’emplois. LorsqueAmiotte-Suchet

“La transparence, l’ambiance, la confiance.”

Richard Paget vient d’être décoré de la légion d’honneur pour ses compétences managériales.

pars du principe qu’on ne peut pas demander aux autres de faire ce qu’on ne serait pas capable de faire soi-même. Permettre à des gens de s’épanouir dans un milieu difficile comme celui de la charcuterie, ce n’est pas simple, mais nous y travaillons. Propos recueillis par T.C.

tiques. Pour cela, on filme tous les postes et sur chacun d’eux, en séquen- çant les images, on arrive à détermi- ner les gestes répétitifs et pénibles. L’objectif est de trouver le moyen de les supprimer pour améliorer le confort des collaborateurs, tout en améliorant la performance et la productivité. Je

L.P.B. : Quel est l’intérêt d’une telle organisa-

Maisons Contoz, qualité et sur-mesure à tous les prix Depuis quatre générations, l’entreprise générale du bâtiment Maisons Contoz développe son savoir-faire dans la construction de maisons individuelles. Elle met ses compétences à la portée de tous les clients qui apprécient une prestation sur mesure quels que soient le budget et la qualité de réalisation.

Publi-information

Maisons Contoz réalise 30 % de son chiffre d’affaires dans le Haut-Doubs.

L a construction d’une mai- son individuelle est sou- vent le projet d’une vie. C’est pour cette raison qu’il faut en confier la réalisa- tion à Maisons Contoz. Installée à Saône, cette entreprise famil- iale qui en est à la quatrième génération de bâtisseurs est recon- nue pour son savoir-faire et la

treprise locale transpose son expérience de la construction de maisons individuelles et de petits collectifs de standing, à la réno- vation. Là encore, l’excellence est au rendez-vous. En 2013, elle a reçu la médaille d’or de premier constructeur-rénovateur de France pour la qualité de réno- vation d’une maison des années soixante-dix. “On peut tout faire en rénovation, y compris réalis- er des extensions,mêler les matéri- aux comme la brique et le bois ou faire de l’optimisation thermique” ajoute Aurélien Contoz. Ce sont ces compétences que les partic- uliers du Grand Besançon et du Haut-Doubs viennent chercher auprès de ce constructeur qui offre les garanties d’une maison originale, agréable à vivre et faite pour durer.

parence” ajoute-t-il. Qu’elles soient traditionnelles ou contemporaines, lesmaisons Con- toz qui sortent de terre ont toutes le label B.B.C (réglementation thermique 2012 en vigueur). “Nous utilisons différents matéri- aux. Mais à 80 % on construit en brique, un produit sain qui a beau- coup d’avantages thermiques. Ses 25 centimètres d’épaisseur répon- dent aux normes sismiques en vigueur. Pour chaque maison on réalise une étude de béton et de ferraille. Nous sommes les seuls à faire cela” préciseAurélien Con- toz. Le constructeur est aussi le seul à avoir sa propre foreuse et le personnel qualifié pour la faire fonctionner pour installer la géothermie chez les particuliers qui le souhaitent. Depuis quelques années, l’en-

qualité de ses réalisations, fruits de sa longue expérience dans la construction de maisons indi- viduelles. “Ce que les gens appré- cient, c’est que nous n’avons pas de plans types. Nous disposons en interne de notre propre bureau d’é- tudes. Il dessine la maison que souhaitent les futurs propriétaires en fonction de leur budget et ce,

dès 120 000 euros. La person- nalisation du projet est totale” annonce le directeur général Aurélien Contoz. Le sur-mesure est un des traits de caractère de cette société qui a la particularité d’être une entreprise générale du bâtiment ! Les 70 salariés qu’elle emploie sont répartis dans tous les corps de métier qui interviennent sur le chantier de construction. Une organisation qui est un gage de qualité, de sérieux et de confi- ance pour le client qui sait qui réalise le projet de A à Z. “Les propriétaires n’ont qu’un seul interlocuteur, ils ont un suivi quo- tidien de leur projet, nous sommes dans une démarche de trans-

Maisons Contoz construit des maisons sur mesure dès 120 000 euros de budget !

Z.I. de la Gare - B.P. 5 - 25660 SAÔNE Tél. : 03 81 55 86 66 www.maisons-contoz.fr

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