La Presse Bisontine 167 - Juillet-Août 2015

ÉCONOMIE 33

La Presse Bisontine n° 167 - Juillet-Août 2015

Le Mégarama nouveau est arrivé ÉCOLE-VALENTIN 13 salles Le multiplexe cinéma dispose désormais de 13 salles, por- tant sa capacité totale à 2 000 fauteuils. Objectif : franchir à nouveau la barre des 600 000 spectateurs par an. L’ espace d’accueil a quasi- ment triplé de volume. Finie l’attente sous un soleil de

La rue Bersot poursuit sa mutation COMMERCE Nouvelles enseignes

S on salon est un peu à son image : innovant et classe. Gérald Morin, 14 ans de métier, se lance à 32 ans dans le grand bain de la création d’entreprise. Il vient d’ouvrir “Le Figa- ro de Bersot”, son salon à la déco soignée jusque dans les moindres détails. Bois au mur, pierre, verre, fer forgé et devan- ture façon échoppe londonienne. “Mon idée du métier est d’offrir comme un petit écrin de bien-être, mais sans se prendre Gérald Morin est à la tête du “Figaro de Bersot”. Innovant. La rue Bersot s’impose de plus en plus comme le “spot” à la mode du centre-ville. Dernier arrivé, le coiffeur

Valentin qui draine un public allant de la Haute-Saône voisi- ne aux premiers plateaux du Haut-Doubs espère reconquérir un nouveau public. “Nous faisons environ 500 000 entrées par an. Ce chiffre a légèrement baissé ces dernières années à cause de l’ouverture d’autres multiplexes dans la région.Avec ces trois nou- velles salles, nous espérons atteindre à nouveau la barre des 600 000 entrées annuelles que nous avons déjà franchie” note Jean Roy, le directeur. Le Mégarama a investi près de 5 millions d’euros dans ces tra- vaux d’agrandissement et a fait un effort particulier sur la qua- lité du son avec plusieurs salles équipées du son DolbyAtmos, un investissement de 100 000 euros par salle. “Les attentes du public évoluent, il y a la concurrence, le piratage, il est donc nécessaire de proposer des outils de très gran- de qualité, d’où ces investisse- ments” ajoute M. Roy. Petit détail pour les superstitieux : inutile de redouter d’avoir une séance dans la salle 13, elle n’existe pas. Le numéro des salles passe de 12 à 14…

plomb ou sous la pluie et la bous- culade aux caisses. Quatre bornes automatiques, cinq caisses, bien- tôt la possibilité d’acheter ses billets sur Internet, un parking de 700 places et trois nouvelles salles (deux de 170 places et une de 220) : le Mégarama a changé de dimension. Le cinéma d’École-

la tête” résume l’artisan. Sur le plan esthétique, le coup est réussi. Car il n’est pas improvisé. Gérald Morin a fait confiance à un tout jeune concepteur fraîchement sorti d’une école d’architecture, Jérô- me Oyselet. “C’était un de mes clients avec qui j’ai sympathisé. Il y a cinqmois, je lui ai demandé s’il était partant pour relever le défi. Il m’a dit “Chiche !” Aujour- d’hui, tous les salons se ressemblent, il y en a 160 sur Besançon. Je voulais donc quelque chose de dif- férent. Je pense que le résul-

Le coiffeur a fait appel à des artisans locaux.

Gérald Morin, le nouveau Figaro de la rue Bersot.

tat est à la hauteur” se réjouit Gérald Morin qui avait des idées bien précises sur ce qu’il voulait. Le coiffeur a fait appel à des artisans locaux pour réaliser les travaux et le mobilier, loin des standards imposés par les grands noms de la coif- fure. Ce spécialiste de la coupe et de la coloration a désormais son petit cocon à lui, à l’image d’un de ses voisins, Boris Cordier, un autre coiffeur installé à

quelques pas de là. Depuis quelques semaines, les clientes et les clients sont de plus en plus nom- breux à être séduits par cette nouvelle adresse qui continue à redorer le blason de la rue Bersot, décidément de plus en plus branchée. Par la même occasion, Gérald Morin a créé un second emploi avec la jeune Laura qui l’épaule dans son travail.

Jean Roy, directeur du Mégarama, dans une des trois nouvelles salles.

Soldes DU 24 JUIN AU 4 AOÛT 2015

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