La Presse Bisontine 162 - Février 2015

ÉCONOMIE

35 La Presse Bisontine n° 162 - Février 2015

La C.N.A.T.P. du Doubs va franchir un cap en 2015 ORGANISATION Perspectives économiques La Chambre de l’Artisanat des Travaux Publics

et du Paysage poursuit sa croissance. Son nombre d’adhérents augmente, et la coopérative “Artisans à domicile du Doubs” qu’elle a créée est en plein essor.

D epuis sa création en 1993, la Chambre de l’Artisanat desTravaux Publics et du Paysage du Doubs (C.N.A.T.P.) n’a pas cessé de s’émanciper. Née sous l’égide de la C.A.P.E.B. (Chambre desArtisans et des Petites Entre- prises du Bâtiment), l’organisa- tion professionnelle a pris pro- gressivement son indépendance pour l’être totalement aujour- d’hui. “En 2009, nous étions une dizaine d’adhérents. À l’heure actuelle, nous sommes 70 dont une majorité de paysagistes. On va dépasser la centaine cette année” annonceMichel Baulieu, président de la C.N.A.T.P. qui précise que deux emplois ont été créés pour gérer l’organisation professionnelle. L’enjeu est donc de convaincre une majorité d’entreprises de T.P. et les paysagistes du Doubs qui ne sont pas encore syndiqués à adhérer à cet organisme en leur apportant la preuve de l’in- térêt qu’ils ont à le faire. “Jus- qu’à présent, nosmétiers ont souf- fert d’un manque de reconnaissance professionnelle.

En cela, la C.N.A.T.P. est une chance. Elle apporte aux entre- preneurs du secteur une aide juri- dique avec un avocat pour les aider à régler les problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans la ges- tion quotidienne de leur société. Nous avons un service conten- tieux. On est à leur écoute. Pour aller encore plus loin dans cette démarche, nous avons l’intention de créer un service capable de trouver des solutions pour une entreprise qui rencontre des dif- ficultés économiques afin de lui éviter d’être placée en règlement judiciaire” poursuit Michel Bau-

Paysagiste de métier, Michel Baulieu est le président de la C.N.A.T.P. du Doubs.

lieu. Le président de la C.N.A.T.P. précise que son organisation pro- fessionnelle ne se développe pas en opposition à la C.A.P.E.B. “Nous sommes au contraire complé- mentaires.” La Chambre de l’Artisanat des Travaux Publics et du Paysage du

Une progression de 25 % par an.

prise n’a pas toujours les moyens de répondre seule aux appels d’offres qui sont complexes. En se regroupant, nous pourrons étu- dier les marchés, organiser le sui- vi, être plus compétitifs aussi.” Cet outil ouvrirait aux profes- sionnels du secteur de nouvelles perspectives économiques.

ménagers, ou qui cherchent une assistance informatique. Dans chacun de ces domaines, il suf- fit à un particulier d’appeler la coopérative pour obtenir les ser- vices d’un professionnel compé- tent. Par ailleurs, selon sa situa- tion, il va bénéficier d’unavantage fiscal. Cette coopérative qui fédè- re désormais 44 coopérateurs, est en pleine croissance. “Depuis

qu’elle existe, sa progression est de 25%par an” remarqueMichel Baulieu. Le président de la C.N.A.T.P. sou- haite que la coopérative passe un nouveau cap en 2015. L’ob- jectif serait de créer une coopé- rative dédiée aux travaux publics et aux paysages qui serait en capacité de répondre à des appels d’offres. “On observe qu’une entre-

Doubs a mis en place un outil innovant grâce auquel elle se distingue dans le paysage des organisations professionnelles. En 2009, elle a créé la coopéra- tive “Artisans à domicile du Doubs”. Elle s’adresse directe- ment aux particuliers qui ont des besoins pour des petits tra- vaux de jardinage, des petits tra- vaux de bricolage, des travaux

T.C.

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