La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 161 - Janvier 2015

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L’A.D.M.R. et Soli-Cités unissent leurs forces

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La marque “Bisontine pétillante” concédée à Rième Boissons

L es associations A.D.M.R. et Soli-Cités viennent de créer une plate-forme col- laborative fruit de leur coopé- ration. Ces deux acteurs de lʼaide à domicile renforcent ain- si leurs positions en milieu rural et urbain. Tout a commencé en 2012 quand lʼA.D.M.R. et Soli- Cités se sont rapprochées pour proposer une offre conjointe de reprise de lʼassociation dʼaide à domicile Gardénia qui était placée en redressement judiciaire. Le tribunal a accep- té leur proposition qui a per- mis de sauver 95 emplois. Fortes de cette expérience, les deux associations ont décidé de poursuivre leur coopération “afin de promouvoir nos services à domiciles et de maintenir un ancrage de proximité” indique Paul Coizet, président de Soli-Cités. Ensemble, elles ont créé une pla- te-forme coopérative. “Il ne sʼagit pas dʼune fusion. Mais le contex- te nous pousse à mutualiser et à créer des services en commun. Avec Soli-Cités, nous partageons les mêmes valeurs” indique Phi- lippe Alpy, président de lʼA.D.M.R. du Doubs et vice-président natio-

nal. Les deux acteurs veulent garantir une continuité de service à travers un réseau dʼagences locales répar- ties sur le territoire, tant en milieu rural où les besoins sont impor- tants quʼen milieu urbain et pré- urbain. Ces deux associations occu- pent la plus grande part du marché de lʼéconomie sociale et solidaire dans le Doubs. La fédération des A.D.M.R. regroupe 36 associa- tions. Elle emploie 970 personnes qui ont dispensé en 2013 600 000 heures dʼintervention à domicile auprès des personnes âgées. Si lʼon y ajoute les 415 sala- riés de Soli-Cités, le nombre dʼemplois dans le département atteint 1 385, pour 1,030 million dʼheures ! Mais cette coopération des deux opérateurs associatifs est aussi dictée par des enjeux financiers. Cʼest le Conseil général via sa com- pétence sociale qui est le principal financeur de lʼéconomie sociale et solidaire. À une époque où les cré- dits publics se raréfient, lʼAD.M.R. et Soli-Cités espèrent que leurs efforts pour être plus efficients seront reconnus par le Département sur un marché concurrentiel.

I l y a six ans, dans le prolongement de la démarche de communication qu’elle avait initiée pour promouvoir l’eau du robinet, la ville de Besançon était allée plus loin en faisant gazéifier cette même eau. Ainsi est née la “Bison- tine pétillante”. Produite par la société Rième Boissons (implantée à Besan- çon depuis une dizaine d’années), elle est commercialisée depuis dans quelques restaurants et magasins de la ville capables de gérer le circuit de bouteilles consignées. Aujourd’hui, la ville de Besançon souhaite aller encore plus loin et étendre la diffusion de cette eau gazéifiée. Elle a d’abord décidé de recon- duire de trois ans supplémentaires le contrat qui la lie à la société Rième Bois- sons pour la gazéification de l’eau et sa commercialisation. Et conformément au premier engagement, la Ville conti- nuera de prendre à sa charge une par- tie des dépenses de communication sur ce produit, notamment la concep- tion de l’étiquetage et la fourniture d’objets promotionnels. Selon la nou-

velle convention, l marque “Bisontine pétillante” sera désormais concédée à Rième Boissons, en contrepartie d’une rémunération de 0,04 euro par bouteille produite reversée à la Ville de Besan- çon pour que “cette opération de com- munication trouve ainsi une contrepar- tie financière” disent les services municipaux. L’autre partie du contrat oblige la Société Rième à commercia- liser la “Bisontine Pétillante” auprès des restaurateurs et des points de vente grand public au tarif maximal de 0,50 euro hors taxes par bouteille hors consi- gnation (ce qui n’empêche pas ensui- te les restaurateurs à la vendre parfois plus de 3 euros la bouteille…). Pour fina- liser cette transaction, une autorisation préfectorale de commercialisation et de diffusion du produit est nécessaire. La Ville de Besançon a engagé les démarches pour l’obtenir.

La “Bisontine pétillante” passe un nouveau cap dans sa commercialisation.

Neige : la Ville - et le tram - sont prêts

L es services de la Ville de Besançon ont révisé leur plan hiver. Aux premières chutes de neige, 230 employés municipaux peuvent être mobi- lisés et une quinzaine de véhi- cules pour dégager les 400 km de voies communales. Un élé- ment nouveau vient compli- quer la viabilité hivernale cet- te année, c’est l’arrivée du tram. Tram et neige peuvent coha- biter, “tant que la neige ne tom- be pas plus vite qu’on ne peut la ramasser” résume Philippe Ménielle de Transdev. Au-delà de 10 cm de neige, le tram ne peut plus rouler. Mais le véri- table ennemi du tram, c’est plu- tôt le givre, notamment sur des secteurs sensibles comme la Malcombe, les Vaîtes (espaces largement engazonnés) ainsi que les secteurs proches du Doubs, propices à l’évaporation et au givre. “En cas de tempé- ratures basses, on anticipe en traitant les lignes aériennes de contact avec du glycol, com- me sur les aéroports. Mais si ces lignes aériennes sont prises par le givre, le tram ne peut pas rouler. C’est la raison pour laquel- le afin que les lignes soient tou- jours en chauffe, on fait rouler deux rames toute la nuit en cas de gel” ajoute le gestionnaire

du réseau. Sur les routes, les circuits de déneigement sont organisés en trois étapes ; un circuit préventif sur les grands axes, 13 circuits structurants sur les axes secon- daires (454 km au total) et 25 circuits interquartiers (495 km au total). “Nous effectuons 1 000 km de déneigement à chaque sortie” résume Daniel Mourot, le responsable de la voirie. Cette organisation aux petits oignons n’empêchera jamais la

part d’impondérable s’il neige par exemple sans discontinuer pendant toute une journée et la nuit suivante. Elle n’empêche pas non plus les appels intem- pestifs de riverains qui se croient toujours prioritaires : “Des gens nous ont déjà appelés pour déneiger leur rue car ils devaient aller jouer aux cartes, d’autres parce qu’ils devaient aller chez l’esthéticienne” rapporte Jean- François Humbert, une des che- villes ouvrières du déneigement au service voirie.

vous accueille dans son nouveau magasin dédié au Dieu Chocolat.

4, Grande Rue ● Besançon

Le service voirie attend la neige. Dans un gros hiver, près de 2 000 tonnes de sel sont déversées dans les rues bisontines.

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