La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

d’urine et aux sacs plastiques remplis de déjections. Une des missions essentielles de ces patrouilleurs est la sécurité. En cas d’accident, ils sont sur les lieux.

support à l’affichage sauvage ont disparu et des arbres ont été replantés. Jacques Barbier, secrétaire de l’association de com- merçants, et JocelyneMortet, laprésidente, reconnaissaient alors dans nos colonnes que Cassin prenait petit à petit des allures de place de village. «Nous ne pourrons casser l’image dégradée de Planoise que si nous parvenons à faire venir des personnes extérieures au quartier afin qu’elles voient qu’il y a des choses à faire ici » disaient- ils. Justement, le public peut découvrir à Planoise des œuvres d’art présentées par le musée des Beaux-arts de Besançon fermé pour travaux, dans le cadre de l’exposition «Hors les murs».

fin de la campagne électorale des muni- cipales à Besançon. D’un côté, il y a « le bisonteint » bien connu sur la place pour ses billets critiques. De l’autre, il y a « le bisonpeint », un blog satirique qui a acquis en peu de temps sa noto- riété en plagiant le premier. Celui-ci est apparu sur le web au début de la cam- pagne électorale. Il se distingue par sa manière systématique de brocarder la liste d’union de la droite et du centre. C’est en cherchant à démasquer le pla- giaire qui se cache derrière ce blog que le « bisonteint » va découvrir que la plume du « bisonpeint » est probablement un membre du cabinet du maire-candidat Jean-Louis Fousseret. Le « bisonteint » ne se gênera pas pour faire la publicité de sa découverte qui va secouer le micro- cosme politique en pleine campagne élec- torale. De leur côté, trois co-listiers de la liste de Jacques Grosperrin, calomniés par le « bisonpeint » vont saisir le scoop au vol pour déposer une plainte au pénal.

afin qu’ils aillent chercher un nouveau territoire. L’île Malpas serait donc pour ces jeunes un terrain d’exploration.

Les chauves-souris ont leur nid d’amour à Besançon

L’Intranquille-Plazza, le retour d’une grande librairie

La Presse Bisontine 157, Septembre 2014

La Presse Bisontine 156, juin 2014

Le castor arrive semble-t-il des bassins du Rhône et de la Saône et remonte progressivement les rivières. Avec cette espèce, la biodiversité s’élargit à Besançon, une ville où d’autres ani- maux singuliers ont élu domicile. C’est le cas par exemple des chauves-souris qui hibernent dans la grotte Saint-Léonard située en direction de Chapelle-des-Buis. La colonie compte 90 individus, soit quatre fois plus qu’il y a vingt ans. Alors qu’elles n’étaient plus qu’une ving- taine à hiberner dans la partie inférieure de la grotte Saint-Léonard à Besançon au début des années quatre-vingt-dix, les chauves-souris de type Grand rhino- lophe sont aujourd’hui entre 80 et 100. Pour autant, leur habitat reste menacé.

Depuis la fermeture de Camponovo et de Cart, le centre-ville de Besançon se sentait orphelin d’une grande librairie indépendante. Cette page d’histoire aux couleurs ternes se tourne avec l’ouver- ture prochaine de la nouvelle librairie L’Intranquille-Plazza dans les murs de l’ancien cinéma de la rue des Granges. Michel Méchiet est à l’initiative de ce projet qu’il nous a présenté en détail dans notre édition de juin. « La librairie sera aménagée sur 5 niveaux, avec ascenseur, sur une surface globale de 1 000 mètres carrés. L’Intranquille-Plazza sera une librairie généraliste, universitaire, une papeterie et disposera d’un rayon beaux- arts. » Son pari économique est auda- cieux à une époque où le marché du livre est bouleversé par la vente en ligne où règne enmaître le géant Amazon. Michel Méchet est persuadé au contraire que la libraire indépendante a encore une place à défendre. « Je crois qu’il y a une vraie prise de conscience du public concer- nant les pratiques d’Amazon. D’ailleurs avec les évolutions législatives, Amazon n’aura plus le droit d’offrir le port. Et donc à terme, on sera de fait, moins cher qu’Amazon. Les gens auront tout intérêt à continuer à venir chez leurs libraires indépendants » a fortiori dans un décor comme celui de l’Intranquille-Plazza.

Nos boîtes aux lettres font une overdose de pub

La Presse Bisontine 157, septembre 2014

La publicité a envahi notre environnement, à commencer par nos boîtes aux lettres. Pour apprécier l’étendue du phénomène et tenter de le quantifier, U.F.C.-Que Choisir Besançon a mené l’enquête. Résultat, en moyenne, 2,7 kilos de documents publici- taires non adressés sont déposés dans les boîtesauxlettresdesBisontinschaquemois. Cela représente une augmentation de 35% endixans.L’antennelocaledel’association a noté que ce poids était largement dépassé à Thise et à École-Valentin. Au bilan, U.F.C.-Que Choisir pointe du doigt le coût «écologiqueetéconomique»delapublicité non adressée. Ceux qui n’en veulent plus peuvent appliquer sur leur boîte aux lettres lamention«Stoppub.»Ellepermettraitde réduire la quantité de prospectus de 83%. Pourréalisercettephoto,l’auteuracollecté pendant un mois les publicités déposées dans sa boîte aux lettres. Après une défaite honorable face à Jean- Louis Fousseret aux élections munici- pales de mars, Jacques Grosperrin s’est remis en selle. Le conseiller municipal U.M.P, chef de file de l’opposition, et ancien député, a obtenu l’investiture pour se présenter aux élections sénato- riales. Le 28 septembre, c’est sans sur- prise qu’il a été élu avec Jean-François Longeot (U.M.P) et Martial Bourquin (P.S), les deux autres sénateurs du Doubs. En retrouvant un fauteuil de parlemen- taire, Jacques Grosperrin s’impose en homme fort de la droite à Besançon. Lors de l’interview qu’il accorde à La Presse Bisontine pour l’édition de novembre, lorsqu’on lui demande qu’elles seront ses intentions aux élections municipales de 2020, il répond : « Je suis d’abord là pour être un parlementaire assidu. Mais il est évident que je serai aussi un acteur important de la conquête de Besançon avec d’autres. » Dans six ans, il faudra compter avec lui pour faire tomber, qui sait, ce bastion socialiste. Jacques Grosperrin retrouve un fauteuil de parlementaire La Presse Bisontine 159, novembre 2014

Le web ne vous oublie pas

La Presse Bisontine 152, mars 2014

Internet a une mémoire. Les empreintes numériques qu’on y laisse sont indélé- biles, sauf à déployer des efforts impor- tants pour les effacer. Parfois elles ressurgissent alors qu’on les croyait enfouies. Ainsi on a vu remonter des entrailles du web une vidéo à caractère pornographique qui mettait en scène un ancien élu de Besançon. Il a demandé depuis le droit à l’oubli. Une requête légitime pour disparaître d’un réseau rarement amnésique.

Un champignon, une capote, un champignon...

Les cadenas d’amour s’attachent au Pont Battant

La Presse Bisontine 155, juin 2014

Le bois de Franois est un peu le « bois de Boulogne » du Grand Besançon en plus petit. On y vient moins pour y cueillir des champignons que pour s’adonner au plaisir du sexe. Cette forêt est une sorte de lupanar à ciel ouvert où des gens viennent prendre leur pied sans se soucier des pro- meneurs. Outre les mouchoirs en papier qui jonchent le sol, des préservatifs appa- raissent au détour d’une futaie. La répu- tation du bois est telle que les joggeurs finissent par l’éviter. Les habitués de ces rencontres coquines ont des codes: appels de phare ou va-et-vientmontrent que vous êtes prêt à donner de votre corps…Dans notre édition de juin, lamunicipalité nous a fait part de son désarroi face à cette évi- dence contre laquelle elle n’a pas vraiment les moyens de lutter.

La Presse Bisontine 151, février 2014

Finis les cœurs gravés dans les troncs d’arbres, le romantisme est désormais aux cadenas que les amoureux accro- chent aux parapets des ponts dans les villes. Dès l’inauguration du pont Battant qui a été entièrement rénové dans le cadre de l’aménagement du tram, la mode a conquis Besançon. Un, puis deux, puis trois, puis des dizaines de cadenas ont été accrochés aux grilles des garde-corps. Certes il n’y en a pas autant que sur le pont des Arts à Paris qui croule sous le poids de ces petits objets. Mais le phénomène grandit petit à petit et la ville ne s’en plaint pas. Tant mieux, cela apporte une touche de poésie dans l’environnement urbain.

Des castors s’instal- lent à Besançon

La place Cassin renaît à Planoise

La Presse Bisontine 153, avril 2014

La Presse Bisontine 155, juin 2014.

En ce début d’année 2014, le petit monde des amoureux de la faune est en émoi. Des traces attestent de la présence de castors sur l’île Malpas, située sur le Doubs entre les berges de Tarragnoz et le chemin de Mazagran. Sur ce morceau de terre, deux arbres ont subi les assauts des dents acérées de ces sympathiques ron- geurs à la queue plate. Les castors pré- sents à Besançon seraient âgés de moins de deux ans, période où après avoir aidé à l’éducation de leurs « petits frères » ils sont renvoyés du terrier par les parents

En ce mois de juin, l’association de l’Es- pace Commercial Cassin Parc Europe a le sourire. La raison de son enthousiasme est liée aux travaux d’embellissement du secteur que la ville a entrepris depuis quelques semaines. Des nouveaux lumi- naires se dressent désormais au milieu de la place qui est correctement éclairée. Des jardinières fleuries ont été installées ainsi qu’un nouveaumobilier urbain. Les cabines téléphoniques qui servaient de

L’identité du« Bisonteint » usurpée

La Presse Bisontine 153, avril 2014

C’est une affaire inattendue opposant deux blogueurs qui va déteindre sur la

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