La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

BESANÇON 14

La Presse Bisontine n° 161 - Janvier 2015

EN BREF

SÉCURITÉ Pour les enfants victimes Violence, agression sexuelle : les enfants ont un lieu où se reconstruire L’enfant, victime directe ou indirecte des violences conjugales, est accueilli à Besançon au centre d’accueil des victimes d’agressions sexuelles et de maltraitance de Besançon. Il existe peu de lieux de ce type en France. Visite.

Thise Le gymnase de Thise accueille samedi 20 et dimanche 21 décembre le championnat régional de tir à l’arc. Cette manifestation est organisée par la compagnie de tir à l’arc de Thise. Elle est qualificative pour les championnats de France. Élections Les personnels de l’académie de Besançon étaient appelés à voter pour élire leurs représentants aux instances de concertation. Le taux de participation était de 46,79% (des 18 887 Éducation 27,80 %, S.G.E.N./C.F.D.T. : 10,38 %, F.N.E.C./F.P./F.O. : 8,20 %, C.S.E.N./F.A.E.N. : 5,26 %, S.U.D. Éducation : 3,91 % et la C.G.T. : 2,72 %. Université Arnaud Mouly, botaniste, vient d’être nommé directeur du Jardin Botanique de l’Université de Franche-Comté et de la ville de Besançon. votants du public uniquement). Le syndicat F.S.U. avec 41,74 % arrive en tête devant U.N.S.A.

E n France, une femme décède tous les 2,5 jours sous les coups de son mari. Un chiffre terrible qui n’épargne aucune catégorie sociale. Les enfants, eux, sont souvent les premières victimes indirectes de ces violences. Or, il existe peu de dispositifs dédiés à ces enfants et peu de profes- sionnels d’accompagnement spé- cialisés mis à part à Besançon où le C.A.V.A.S.E.M. (centre d’accueil des victimes d’agressions sexuelles et de mal- traitance) organise depuis un an, à titre expérimental, des per- manences dédiées aux enfants victimes de violences conjugales. “Nous avons déjà accueilli 250 familles depuis le début de l’année, explique le docteur Domi- nique Frémy, pédopsychiatre. Tout n’est pas simple même si on sent que la loi du silence arri-

ve à se briser” dit la spécialiste, confrontée avec ses équipes à des situations juridiques par- fois compliquées. Un quart des personnes viennent ici après des violences conjugales et le reste pour de la maltraitance psy- chologique et/ou sexuelle. Au 13, rue des Jardins à Besan- çon, le centre reçoit en moyen- ne six enfants de 8 à 12 ans chaque quinzaine durant une heure et demie. Les mamans, sont elles aussi, accueillies. Déjà pionnière dans l’audition filmée des mineurs victimes d’agressions sexuelles, l’équipe du docteur Frémy va bientôt s’occuper des mineurs auteurs d’agressions sexuelles, un nou- veaumal qui prend de l’ampleur. En groupe ou seuls, les enfants se confient. “Il est plus facile pour eux de s’exprimer en groupe.Ceux qui ne parlent pas profitent du

discours des autres pour s’y recon- naître et parfois évacuer ce qu’ils ont vécu” dit la psychologue Céli- ne Dédier. Les enfants, dans une salle qui leur est dédiée, appren- nent à mettre des mots sur les émotions, à les reconnaître. Les violences entre parents ont en effet des conséquences : irrita- bilité, instabilité, agressivité dif- ficultés de concentration… L’antenne donne des pistes aux mineurs pour gérer un épiso- de de violence. Cela passe par des gestes simples comme la composition du 17, l’aîné qui peut mettre à l’abri les plus jeunes ou prévenir simplement un voisin.

Médecin pédopsychiatre, éducateurs, infirmière, psychologues et secrétaire médicale composent le C.A.V.A.S.E.M. à Besançon.

“Faites évoluer la loi” V enu visiter lʼunité de soutien psychologique le 25 novembre lors de la journée consacrée aux violences faites aux femmes, le préfet du Doubs Stéphane Fratacci a échangé avec lʼéquipe médicale. Cette dernière lui a demandé de transmettre un mes- sage à lʼautorité judiciaire. Le centre est en effet parfois confron- té à des problèmes de taille. Dans le cadre dʼagressions sexuelles, lʼaccord des deux parents est obligatoire pour la prise en charge. Le père peut refuser les soins aux enfants. “Il faudrait que le juge pour enfants puisse ordonner des injonctions de soins aux enfants lorsque cela est nécessaire” commente le docteur Frémy.

Publi-information 25 ans, et toujours en pleine forme Le club Moving de Besançon souffle ses 25 bougies. Ses créateurs Laurence et Gilles Chevallier continuent à innover pour maintenir Moving parmi les principaux clubs premium de Besançon.

L a notoriété du club Moving de Besançon n’est plus à faire. Depuis sa création en 1989, le club de remise en forme s’est imposé comme la référence incon- testée sur Besançon et sa région. Pourtant, l’innovation est toujours la priorité de Laurence et Gilles Che- vallier, les fondateurs du club qui

continuent à améliorer d’année en année le concept de leur espace de remise en forme. Contrairement à tous les clubs “low-cost” qui se sont créés depuis, Moving continue à mar- quer sa différence par le coaching et le suivi personnalisé de ses clients. “Nous leur proposons un bilan per- sonnalisé au démarrage et un suivi

La salle de cardio.

thaï” indique Laurence Chevallier. Le club Moving de Besançon est labellisé “Les Mills”. Le troisième espace spé- cialisé, équipé du matériel adéquat, est dédié à la musculation avec là aus-

pose un sauna, un hammam, un jacuz- zi spa. “Pour ceux qui viennent faire du sport entre midi et 14 heures, nous met- tons à disposition un petit coin res- tauration avec micro-ondes et frigo. Nous privilégions la convivialité.” En matière de cure d’amincissement, Moving est le seul club bisontin à pro- poser la cure métabolique : une métho- de venue d’Allemagne basée sur un protocole alimentaire combiné aux exer- cices physiques, avec des résultats éton- nants : “Pour les femmes, 6 à 7 kg per- dus en trois semaines” annonce Laurence Chevallier. Après 25 ans, le club Moving de Besan- çon continue donc d’innover, pour res- ter au top de sa forme.

afin d’adapter le programme à chacun” résume Laurence Chevallier. Sur environ 1 000 m 2 et deux niveaux, Moving décline plusieurs espaces, acces- sibles à volonté avec l’abonnement men-

suel. La partie espa- ce cardiotraining d’abord, avec les tapis, rameurs, vélos, ellip- tique et autres step- peurs. Puis l’espace fitness avec les cours collectifs de gym, abdo

si des programmes et suivis personnalisés. Au niveau inférieur, Moving propose éga- lement un espace aquatique doté d’une vaste piscine chauf- fée à 29 °C dans

Moving est le seul club bisontin à proposer la cure métabolique.

L’espace aquatique

fessier, bodypump, zumba, R.P.M., etc. “Nous sommes les seuls par exemple à faire des cours de Kimax, un cours de cardio avec des mouvements de com- bat style boxe anglaise, karaté et boxe

laquelle sont proposés les cours d’aquagym, d’aquafitness, d’aquabike. “Une excellente activité pour favoriser le drainage et l’amincissement” ajoute la gérante. L’espace détente enfin pro-

avec la piscine chauffée à 29 °C.

6, avenue Denfert-Rochereau 25000 BESANÇON Tél. : 03 81 88 85 88 www.moving-besancon.fr

HORAIRES D’OUVERTURE : Ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 21 heures Le samedi de 9 heures à 18 heures Bus 1/3/4/5/6/8/34/A/B - Arrêt Denfert Rochereau Tram : Arrêt Flore ou Parc Micaud