La Presse Bisontine 159 - Novembre 2014

La Presse Bisontine n° 159 - Novembre 2014

7

Ouvrir dans le sens montant la rue des Glacis Secteur gare Viotte Diviser par deux le trafic La rue des Glacis pourrait être mise à double sens même s’il faut encore revoir certains détails. Objectif : diviser par deux le trafic passant devant Viotte. 4 000 véhicules transitent ici quotidiennement. C’est souvent la galère.

P remière piste - sérieuse - pour améliorer le trafic au niveau du pôle d’échanges multimo- dal de la gare Viotte : passer à double sens la rue des Glacis aujour- d’hui uniquement réservée aux véhi- cules descendant de la rue de Vesoul ou venant du pont Denfert-Rochereau. Cela permettra par exemple à une par- tie du trafic arrivant de la rue de Bel-

le service voirie. Cette information est mise au conditionnel puisque les spé- cialistes doivent composer avec un pro- blème technique : la pile du pont sup- portant la D. 683. “Le pied pourrait gêner les voitures mais surtout les camions et les chasse-neige.Nous devons encore aller sur place pour mesurer et étudier” évoque Daniel Mourot, chef de service. Cette ouverture engendre- rait un report de trafic. Est-ce la solu- tion miracle pour régler les files d’at- tente dans le secteur des Chaprais ? Gare aux fausses promesses. Même en cas d’ouverture, les “bienfaits” ne seront pas immédiats. Loin de là. Selon les spécialistes du trafic, ouvrir une nou- velle voie met du temps à être appri- voisée par les conducteurs. Preuve en est : nombre de Bisontins ignorent encore qu’il est possible depuis la rue de Belfort d’utiliser l’avenue Edgar- Faure pour rejoindre la place Leclerc évitant ainsi le passage devant Viot- te. Dernière solution pour ce secteur : permettre à ceux qui sortent du par- king souterrain de la gare Viotte et du dépose-minute de tourner à gauche.

fort d’utiliser le rond-point (en contre- bas de la station Esso) pour ensuite passer sous les remparts des Glacis. Après quoi, les automobilistes pour- ront, au niveau du feu tricolore, tour- ner à droite dans la rue des Glacis pour rejoindre la rue de Vesoul (actuelle- ment en sens interdit). “Cela permet- trait de diviser par deux le nombre de véhicules qui est de 4 000 ici” commente

Avant de mettre à double sens la rue des Glacis, reste à savoir si les voitures et les camions auront assez d’espace pour tourner au niveau du pont.

Les principaux points noirs - Le secteur gare Viotte depuis la rue de Belfort - La Place Leclerc - La rue de Belfort dans le sens sortant (au niveau du secteur Schweitzer) - Le pont Canot et Chamars - Lʼavenue Charles-Nodier (secteur Préfecture) - Lʼavenue Gaulard (Cité des Arts)

Là où ça roule mieux - Lʼavenue Droz (proximité du Casino municipal) - Le boulevard (au niveau du lycée Pergaud) - Boulevard Diderot (au niveau du lycée Saint-Paul) - La rue des Jardins (cimetière des Chaprais) - Le pont Charles-de-Gaulle

Les usagers qui sortiront du dépose-minute et du souterrain de la gare pourraient tourner à gauche (actuellement interdit).

E.Ch.

Canot : l’inextricable problème Secteur Chamars Un itinéraire conseillé Deux itinéraires bis sont conseillés pour éviter le pont Canot. Quelques rééquilibrages sont prévus au niveau du délai des feux à Chamars.

Zooms

Pourquoi les policiers municipaux ne sont-ils plus là ?

P erdus de vue. Depuis la mise en fonction du tram- way, les casquettes des policiers ont disparu des carre- fours de Besançon. Les coups de sifflet qui régulaient la circu- lation ont laissé place au “ding- ding” du tramway. Sûr quʼils ne sʼen plaindront pas. Après avoir essuyé les coups de gueule de conducteurs impatients, les voilà réaffectés à dʼautres missions parce “quʼils nʼont plus le droit de reprendre la main sur les carre- fours où transite le tram” explique un expert. Rappelons que le syndicat Natio- nal des Policiers Municipaux avait menacé de faire grève pour le feu dʼartifice du 14 juillet et pour le passage du Tour de France pour une revendication salaria- le remontant à deux ans. M ais diable, pourquoi ce feu rouge dure-t-il aussi longtemps ? Beaucoup se sont posé la question notam- ment à Chamars, lʼun des endroits critiques de la ville. Particularité ici : cʼest un carrefour à 3 phases, le temps entre chaque cycle étant de 60 ou 90 secondes. Mais il

L e bus est stoppé, englué depuis plusieurs minutes dans une file de voitures. Pendant ce temps, le tram file doucement en direction de l’arrêt Chamars. Ce constat dénote. Il est pour- tant régulièrement observé au niveau du pont Canot, l’un des nouveaux points noirs de la cir- culation bisontine. Ce secteur est à éviter le matin et le soir pour qui vient de l’avenue Loui- se-Michel. La Ville de Besançon en a conscience et propose deux alter- natives. Sachant que le trafic sur le pont Charles-de-Gaulle (situé en aval) est moins pré- gnant, il est conseillé aux auto- La circulation en chiffres Véhicules par jour Pont canot 20 000 Rue Charles-Nodier 4 000 Helvétie 10 000 Belfort 15 000 Vesoul 15 000 RuedeDole (secteurpolygone) 15 000 à 20 000 RuedeDole (secteur C.H.R.U.) 40 000 Au total, environ 300 000 véhi- cules transitent par jour à Besan- çon en comptant le trafic de la R.N. 57

cendre sur le pont De Gaulle. Ce secteur de Chamars, sou- vent proche de la saturation, est au centre des attentions. D’ici la fin octobre, les délais d’attente aux feux changeront. Mais davantage de feux verts pour une rue correspondent à davantage de rouge pour une autre. L’équation n’est pas simple. “Il ne faut pas s’attendre à une révolutionmais une légè- re amélioration en changeant le temps des feux tricolores pour ce secteur” confesse Daniel Mou- rot, responsable des déplace- ments. Avis aux amateurs de raccourcis… E.Ch.

mobilistes de descendre l’ave- nue Siffert, aller tout droit en direction de la rue de Dole avant de bifurquer en direction du Polygone. “En temps de par-

cours, c’est nette- ment plus court” constate le servi- ce déplacement sans donner de chiffres. Pour qui arrive à la City, un second itinéraire est pro- posé. Il consiste à emprunter la rue Louise-Michel, se diriger rue Plan- çon, remonter au Polygone et redes-

Remonter vers le Polygone.

Les policiers municipaux ont régulé la circulation durant les travaux du tram. Ils n’ont plus l’autorisation aux carrefours empruntés par le tram.

L’erreur des conducteurs du tram

est arrivé que cela dure plus long- temps : la faute aux conducteurs de tram. Lorsque deux rames se suivent (cela arrive moins fré- quemment désormais), la pre- mière déclenche une balise qui donne lʼinstruction de passer au vert. Problème, le second tram qui sʼengage dans la foulée la

(re)déclenche, créant un conflit. Conséquence : le cycle reprend à 0. Cʼest donc davantage dʼat- tente pour les autres feux. La parade a été trouvée : il est demandé aux conducteurs dʼat- tendre le passage du premier tram avant de démarrer.

Pour éviter la galère du Canot, utilisez le pont Charles-de-Gaulle.

Made with FlippingBook - Online catalogs