La Presse Bisontine 157 - Septembre 2014

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 157 - Septembre 2014

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EN BREF

SÉCURITÉ

Présence policière La synagogue de Besançon sous protection rapprochée Les services de police

Tourisme Du 26 septembre au 3 novembre, la compagnie Air Corsica opérera la liaison Dole- Marseille à raison de deux vols hebdomadaires : les lundis et vendredis à un tarif à partir de 99 euros T.T.C. l’aller simple. L’ouverture de cette liaison Dole- Marseille permettra aux voyageurs de découvrir la cité phocéenne et d’accéder à la Provence. Des connexions seront aussi possibles au départ de Marseille vers la Corse pour Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari. Renseignements : www.aircorsica.com ou www.aeroportdolejura .com Distinction Un Franc-Comtois lauréat du Prix d’histoire militaire 2014. Le docteur en histoire et lieutenant de réserve Christophe Lafaye, du 19 ème régiment du génie de Besançon a remporté le Prix d’histoire militaire 2014, décerné par le Conseil scientifique de la recherche historique de la Défense. Ce prix récompense sa thèse intitulée “Le génie en Afghanistan. Adaptation d’une arme en situation de contre- insurrection (2001- 2012)”.

P ar mesure de sécurité, des poli- ciers assurent une surveillance régulière et discrète de la syna- gogue le samedi matin à l’heure de l’office religieux. “Nous sommes pré- sents quand les membres de la commu- nauté juive entrent dans le lieu de cul- te, et quand ils en sortent” indique le commissariat central de Besançon. Les policiers interviennent s’ils constatent par exemple “la présence d’un véhicule suspect stationné de façon anarchique, ou d’une voiture “ventouse” qui est là depuis longtemps. Le cas échéant, on peut assurent la sécurité de la synagogue pendant les offices religieux du samedi. Une vigilance accrue depuis l’embrasement du conflit israélo-palestinien.

La communauté juive compte 200 personnes à Besançon. Elles une petite trentaine à se retrouver le samedi matin à la synagogue pour prier.

appeler la fourrière.” La probabilité d’un véhicule piégé à Besançon est faible, mais les directives don- nées dans le cadre du plan Vigipirate obligent la poli- ce à faire preuve d’une vigilance accrue vis-à-vis de ces lieux de culte et de leurs abords dans un contexte sensible. Depuis l’embrasement du conflit israélo-palestinien au Proche-Orient, les mesures de sécurité se sont

renforcées en France où les autorités redoutent des débordements comme ce fut le cas en juillet à Paris lors de la manifestation pro-palestinienne. Par mesure de précaution, les 2 et 9 août, à l’occasion d’autres manifestations de soutien au peuple palestinien qui se sont déroulées dans plusieurs villes, y com- pris à Besançon, la grande porte de la synagogue est donc restée fermée pen- dant le culte. “Nous sommes rentrés par un accès de côté, sous surveillance poli- cière. Il n’y avait pas d’inquiétude pour autant de notre part. La sécurité a été

renforcée dans le cadre de consignes nationales. Mais aujourd’hui, la porte de la synagogue est de nouveau ouver- te” note Marc Dahan, co-président de l’association Amitié Judéo-Musulmane de France section Besançon. “Même si nous savions qu’il n’y avait pas de ten- sion, nous avons assuré une présence” confirme le commissariat. Dans la capitale régionale, la manifes- tation de soutien au peuple palestinien du 2 août a réuni près de 500 personnes. Elle s’est déroulée dans le calme, ce qui ne surprend pas Marc Dahan. “Il y a un

dialogue qui existe entre les commu- nautés dans cette ville et un respect mutuel. Nous étions présents lors des vingt ans de la Mosquée Souna. Des gens ont exprimé leur soutien au peuple pales- tinien, tant que ça ne dérape pas, cela fait partie de la démocratie. Il n’y a pas de virulence à Besançon, le drapeau israé- lien n’est pas brûlé. Ce qui pose problè- me lors de manifestations, ce sont les élé- ments incontrôlés dont on ne connaît ni la confession d’ailleurs, ni la visée poli- tique.” T.C.

“Il n’y a pas de virulence à Besançon.”

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