La Presse Bisontine 152 - Mars 2014

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 152 - Mars 2014

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Militaires bisontins sur le départ

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Vers la fin des cabines téléphoniques

Le général Francis de Lapresle (à droi- te) commande la 7 ème brigade

blindée de Besançon et évoque les

U ne page se tourne dans l’histoire des télécommunica- tions. Petit à petit, les cabines téléphoniques disparaissent du pay- sage urbain où elles avaient trouvé leur place il y a plus d’un siècle. Avec l’avènement du téléphone por- table, les habitudes des usagers ont changé. Une évolution spectaculai- re que les services d’Orange ont pu mesurer. “Entre 2000 et 2011, le tra- fic des cabines téléphoniques est en décroissance de 90 %. Le phénomè- ne ne fait que s’accélérer” observe Daniel Bonnet, délégué régional Oran- ge pour la Franche-Comté. Beaucoup Les cabines enlevées au centre-ville de Besançon seront recyclées. L’État va lancer un appel d’offres pour attribuer à un opérateur le service universel assuré actuellement par Orange.

de ces cabines ne sont plus utilisées, si ce n’est comme support pour col- ler des affiches. Celles qui ne servent plus sont donc enlevées en accord avec les municipalités. C’est le cas à Besançon. Jusqu’en 2011, on dénom- brait sur la ville une centaine de cabines téléphoniques. D’ici fin 2015, une soixantaine d’entre elles aura dispa- ru du paysage urbain bisontin. “Les cabines qui sont maintenues sont celles où il y a encore du trafic” précise Daniel Bonnet. Le parc de publiphonie devrait enco- re diminuer puisque la loi préconise, au nom du service universel, de main- tenir une cabine pour 1 000 habitants et une au-delà de 1 000 habitants. Selon ce principe, Besançon pourrait se contenter de deux cabines. Les téléphones publics n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Ils pourraient renaître sous une autre forme en milieu urbain. Dans différentes villes fran- çaises, un système de cabine est en test. Il offre aux usagers de nouveaux services dont un accès Internet.

prochains départs en opération.

trafrique, ou le général Foucaud au Mali. Sur les 600 hommes basés à Besan- çon, 200 “Centaures”, nom donné aux militaires de la 7 ème B.B. parti- ront en opération d’ici le mois de juillet. Ils seront en Centrafrique et au Mali. 60 hommes du 19 ème régi- ment du génie rejoindront Djibou- ti. Les autres seront déployés en opération de sécurité au Liban, au Gabon et enfin en Guyane où les soldats devront lutter contre les orpailleurs. À noter que le 28 et 29 juin, le 19 ème régiment du génie fêtera ses 50 ans à Besançon. Il en profitera pour aller à la rencontre des Bisontins. Des démonstrations sont prévues ainsi que des portes ouvertes à la caserne militaire Joffre.

L a 7 ème brigade blindée de Besan- çon, composée notamment du 19 ème régiment du Génie de Besançon, du 35 ème Régiment d’infanterie et du 1er régiment d’artillerie de Belfort, se projettera dans plusieurs missions à travers le monde. Pas de répit pour les militaires français et bisontins qui passent généralement six mois de l’année en opération extérieure, et le reste en entraînement ou en pha- se de récupération. La 7 ème brigade blindée comman- dée par le général Francis de Lapres- le va, en 2014, aussi bien assurer la sécurité qu’être déployée sur des zones de combat. Certains des anciens gradés à l’instar du géné- ral Francisco Soriano sont par exemple à la manœuvre en Cen-

Françoise Branget ne sera pas députée européenne

Françoise Branget renonce à se présenter aux Euro- péennes de mai prochain.

L’ ancienne députée bisontine s’était posi- tionnée dans la course aux Européennes de mai prochain. Elle avait confirmé dans nos colonnes le mois dernier son intention d’être candidate à la candidature sur la liste U.M.P. du Grand Est. Mais les grandes manœuvres politiques sont passées par là et la désignation de la tête de liste Nadine Mora- no entraîne des conséquences imprévues pour la Bisontine. En effet, le député européen sor- tant Joseph Daul, qui ne se représente pas, était contre la nomination de Nadine Morano en tête de liste. Mais ce choix a notamment été imposé par Nicolas Sarkozy himself . En guise de compensation, Joseph Daul a obtenu que son assistante parlementaire, Anne San-

der, figure en troisième position sur la liste U.M.P., donc éligible. Comme le suivant sera un hom- me, la place de Françoise Branget aurait donc été au mieux, cinquième. Dans ce cas de figu- re, la Bisontine préfère jeter l’éponge. “Je ne peux pas lutter constate Françoise Branget. Et si c’est pour faire de la figuration en fin de lis- te, je n’y vois aucun intérêt. Ce n’est pas grave, je n’en ferai pas une maladie et je ferai tout de même campagne pour les Européennes. Mais le drame avec cette histoire, c’est que la Franche- Comté n’aura à nouveau aucun député euro- péen.” Le Vésulien Alain Joyandet s’était éga- lement positionné, avant de se retirer puisqu’il n’avait aucune garantie lui non plus de figurer avant la quatrième place de la liste.

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