La Presse Bisontine 152 - Mars 2014

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 152 - Mars 2014

PIREY

Des tarifs abordables L’association aux presque 900 adhérents

Pirey, 2 000 habitants, abrite avec la Société d’éducation populaire de Pirey, une des plus importantes associations du Grand Besançon. Les recettes du succès.

L a S.E.P.P. est une cin- quantenaire plutôt alerte, c’est le moins que l’on puisse dire. Créée en 1963, la Société d’éducation populaire de Pirey compte à ce jour 880 adhérents. Sans doute un record pour un village d’à peine 2 000 habitants. Qu’est-ce qui explique un tel suc- cès ? D’abord, à en croire la pré- sidente Françoise Bérot, “c’est parce que l’on s’attache à recru- ter des gens de qualité et bien formés pour animer les activi- tés”, qu’elles soient sportives

(badminton, gym, judo, danse…) ou culturelles (arts plastiques, couture, cirque, art floral, ita- lien, allemand, théâtre…). Il y a aussi le facteur “prix” qui entre

qu’à Besançon c’est bien souvent le tarif pour un seul trimestre. Pas étonnant dès lors que l’on vienne à Pirey depuis la Haute- Saône ou encore le plateau de Saône pour suivre les activités proposées par la S.E.P.P.Au total, 24 activités sont dispensées dans la salle polyvalente ou dans des salles communales de Pirey que la mairie met gracieusement à disposition. L’association a su également bousculer les habi- tudes pour attirer un nouveau public, à l’instar de cette séance intitulée un peu crûment “Bou- ge ton c… le dimanche matin”

où se retrouvent souvent en famil- le des sportifs pour pratiquer dif- férentes activités. “Deux heures de sport, suivies d’un apéro. La convivialité est aussi une des clés du succès” ajoute Françoise Bérot qui avec les membres du bureau de l’association réfléchit actuel- lement à l’implication de la S.E.P.P. dans les activités péri- scolaires que la commune sera amenée à proposer dès la ren- trée prochaine. J.-F.H. Françoise Bérot, la présidente de la S.E.P.P.

en jeu.Pour 60 euros par an, on apprend ici le Taï-Chi alors que c’est le prix pour un mois dans d’autres clubs bison- tins. Même chose pour un cours de langue : à Pirey, il en coûtera 120 euros pour l’année alors

“Deux heures de sport, suivies d’un apéro.”

AGGLOMÉRATION

600 000 euros par an

Transport à la demande : trop coûteux ? Des élus du Grand Besançon souhaitent que le dossier transport soit remis à plat et particulier le volet du transport à la demande.

“Q uel service de trans- port est supportable par les contribuables duGrand Besançon ?” Ce n’est pas la première fois que Pier- re Contoz, le maire de Montfaucon et vice-président de l’Agglo, pose cette question à laquelle il n’a toujours pas obtenu de réponse. Selon lui, le coût du budget transport augmente et “le dossier ne sera pas ouvert avant 2015” , le temps que le nouveau conseil com- munautaire s’installe. Un des sujets qu’il voudrait voir mis à plat est le transport à la demande. En résumé, ce service communautaire permet à un usager d’être pris en charge par un taxi, pour le prix d’un ticket de bus, dans des secteurs qui ne sont pas cou- verts par des lignes régulières. Ce mode de transport sur mesure coû- te à l’Agglo 600 000 euros par an, soit 10 % du budget transport périurbain qui est de 6,7 millions d’euros (N.D.L.R. : le budget transport urbain et périurbain de la C.A.G.B. est de 31 millions d’euros). “Chaque année,

environ 40 000 voyages sont réalisés dans le cadre du transport à la carte. C’est un service qualitatif apprécié” esti- me l’Agglo. C’est l’entreprise deTaxi Siron à Franois qui assu- re le service pour le compte de la collectivi- té. “Les journées les plus importantes, on effectue 117 courses. Nous pou- vons gérer quotidienne- ment jusqu’à 280 per-

Au total, l’association propose 24 activités différentes au cours de la semaine. Ici, le groupe gym douce.

“Jusqu’à 280 personnes.”

40 000 voyages par an sont réalisés dans le cadre du service de transport à la demande (crédit photo C.A.G.B.).

sonnes” précise l’entreprise Siron. Les véhicules transportent les jours les chargés 15 personnes par ligne. Ce que craignent des élus de l’Agglo, ce sont les excès. “Certaines personnes utilisent ce service comme des voitures avec chauffeur le matin et le soir. C’est très confortable” remarque Pierre Contoz. Selon l’Agglo, les excès sont rares, en tout cas insuffisants pour remettre en cause la pertinence de ce service.

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