La Presse Bisontine 152 - Mars 2014

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 152 - Mars 2014

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SPORT

Un espoir de la natation Léa, diamant bleu de la natation bisontine

À 15 ans, Léa Marchal est la meilleure nageuse française de sa génération sur 400 mètres et 800 mètres. C’est aussi l’une des meilleures de sa classe. Licenciée à Besançon, la jeune fille domiciliée au Gratteris est un futur espoir. Avec, en prime, la tête sur les épaules.

À l’Avenir Natation Besançon, son entraî- neur Bryan Grandjean voit en elle “un diamant brut à tailler.” Lucide, Léa rap- pelle que si son avenir en nata- tion venait à échouer, elle devien- drait alors cétologue… appellation désignant les vété- rinaires pour cétacés ! Yeux bleus pétillants, 15 ans, LéaMarchal au nouveau requin des bassins français, qui, lors- qu’il plonge sur 400 mètres ou 800 mètres nage libre repart très souvent avec une breloque autour du cou. Précision : Léa est détentrice de la deuxième performance historique fran- çaise en bassin de 50 mètres sur 400 mètres nage libre. Laure Manaudou n’a pas fait mieux. Pas de quoi pour autant gonfler les chevilles de la nageuse ins- crite en classe de seconde au lycée Saint-Jean à Besançon. Avec un an d’avance dans sa scolarité, elle dit arriver à tout concilier : “La natation est une passion qui stabilise ma vie. Je me démarque car pour moi, c’est

veut persévérer pour atteindre le haut niveau. Sans doute devra- t-elle quitter le berceau bison- tin. “Pour l’instant, j’ai confian- ce en mon entraîneur. Mais, peut-être un jour je devrais avoir des horaires mieux adaptés.” Comme son modèle Yannick Agnel, double médaillé d’or lors des Jeux olympiques de Londres de 2012 qui poursuit des études à Sciences Politiques, Léa allie vie sportive et scolaire. Une vie à cent à l’heure. E.Ch.

comme si je faisais un métier” explique Léa qui se prépare en vue des championnats d’Europe, le grand objectif de sa fin de sai- son. Profitant au lycée d’horaires aménagés, la sociétaire de l’A.N.B. travaille dur. Levée à 5 h 30, elle sort de l’eau à 7 h 30 pour prendre les cours de 10 heures à 16 heures avec un temps pour le repas. À 17 h 30, “c’est mon moment de détente : ma séance sophrologie qui me permet de gérer mon stress” dit- elle. Puis, à nouveau les bassins durant 2 heures “À 20 heures, je mange… et je me couche.” Une vie d’ascèse.Mais Léa le vit bien. Sans doute tire-t-elle cette for- ce mentale d’un coup dur vécu à l’âge de 9 ans ? Sur les skis, elle se déchire en 2008 les liga- ments croisés alors qu’elle fait, encore une fois, partie des meilleures skieuses françaises de sa génération. Ce pépin phy- sique l’oblige à choisir la nata- tion. Bonne pioche. Si sa vie n’a rien de comparable avec les copines de son âge, Léa

Domiciliée au Gratteris, Léa Marchal - 15 ans - est la meilleure nageuse française de sa génération. Un tempérament bien trempé.

IMMOBILIER

3,15 millions d’euros

Les bâtiments Jeantet sont à vendre Plusieurs investisseurs s’intéressent à l’ensemble immobilier de 22 793 mètres carrés de l’entreprise de transport Jeantet qui va déménager.

D ans quelques mois, l’entreprise de transport Jeantet aura démé- nagé dans la zone de l’Échange

à Vaux-les-Prés, libérant ainsi le site qu’elle occupe actuellement chemin de l’Escale à la frontière avec le quar- tier de Témis. Dans la perspective de ce transfert, le vaste ensemble immo- bilier est en vente au prix de 3,15 mil- lions d’euros hors taxes (soit 585 euros par mètre carré). Le bien comprend 5 385 mètres car- rés de locaux d’activité et de stocka- ge posés sur un terrain de 22 793 mètres carrés. L’offre est exception- nelle aux portes de Témis. C’est le cabinet Desaulles C.B.R.E. de Besan- çon spécialisé dans l’immobilier d’entreprise qui est mandaté pour vendre ce site. Selon Joël Delbart, son responsable, l’endroit ne laisse pas indifférent les investisseurs. “Certains sont prêts à acquérir l’ensemble pour le remodeler afin d’y installer du bureau et de l’activité. Une personne est inté- ressée pour louer également les garages.” Sur le foncier non bâti, de nouvelles constructions devraient sortir de ter- re pour abriter “de l’activité et du com- merce de gros comme, par exemple, de la vente de matériel électrique” annon- ce Joël Delbart. Une enseigne de gran- de distribution s’est intéressée de très près à ce site, ainsi que des conces- sionnaires automobiles qui ont besoin de beaucoup de foncier pour se déve-

lopper. “Comme nous ne sommes pas sur Témis, il n’y a pas de restriction sur le type d’implantation. Mais il y a toutefois une volon- té politique à ne pas créer de concurrence avec l’Espace Valentin. C’est pour cette raison qu’une enseigne alimentaire ne pourrait pas s’installer là.” Beaucoup de choses sont donc possibles. “Mais aucun projet ne sera arrêté sans qu’il ne soit concerté avec la Vil- le de Besançon” complète Joël Delbart.

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La ville prévoit de créer une nouvelle

“Du commerce de gros.”

route dans le prolongement de la rue Sophie- Germain afin de rejoindre la future zone des Portes de Vesoul. La route traverserait le site Jeantet.

Cet ensemble immobilier d’une sur- face rare et stratégiquement bien pla- cé au bord de la rocade a d’ailleurs intéressé la municipalité. Elle aurait voulu l’acquérir afin de le transfor- mer pour y développer de l’activité. Elle a abandonné ce projet. En revanche, elle envisage de prolonger la rue Sophie-Germain qui traverse Témis parallèlement à la rocade, pour rejoindre la future zone de d’activité des Portes de Vesoul. La nouvelle rou- te couperait en deux le site de l’entreprise Jeantet.

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