La Presse Bisontine 151 - Février 2014

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 151 - Février 2014

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Humbert-Vienet : règlement de comptes à l’U.M.P.

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Moyse, médaille de bronze 2014 des maisons innovantes

Jean-François Humbert répond à Michel Vienet, le secrétaire départemental de l’U.M.P.

en permanence recherchée” indique Fan- ny Moyse, co-gérante de l’entreprise bison- tine. Le projet consistait donc à faire renaître une maison des années quatre-vingt. Cet- te renaissance est triple. D’abord le confort intérieur avec la reconfiguration des espaces de vie et la création d’un open space permettant de jouer avec la lumiè- re dans des pièces plus spacieuses et plus adaptées aux attentes d’aujourd’hui. La deuxième renaissance a été l’esthétique extérieure avec une modification de l’architecture par un agrandissement qui contraste avec l’existant puis par un jeu de matières et de couleurs en façade. Enfin, la renaissance a été thermique et énergétique avec l’atteinte d’un niveau de performance exceptionnel. Avec ces travaux, la surface du plancher passe de 146 à 187 m 2 . Le coût global des travaux est de 240 000 euros.

L a société bisontine Moyse 3D a été récompensée par une médaille de bronze au challenge 2014 des maisons innovantes organisé par l’Union des maisons françaises à Lis- bonne fin novembre dernier. Le projet présenté par le constructeur bisontin était la rénovation d’une maison des années quatre-vingt située à Tallenay,

une commune du Grand Besançon. “L’objectif principal qui était fixé dans le cahier des charges de ce projet était de réaliser une rénovation à la fois sur le plan thermique, esthétique et l’agrandissement d’une maison devenue obsolète au fil des années. Ce projet est la synthèse d’une réflexion collective où la cohérence des aspects techniques et conceptuels a été

et de ses alliés aux élections muni- cipales. Elles font seulement le lit du Front National et de la majorité sortante. Conseiller régional de Franche-Comté de 1986 à 2010, sénateur du Doubs depuis 1998, je crois avoir fait la preuve de mes compétences sur un tout autre ter- rain que celui de la médisance. La calomnie a deux sources courantes : les grands intérêts et, pour l’heure, les petites vanités. N’en déplaise à Monsieur Vienet, la vérité est com- me une bulle de son champagne, elle remonte toujours à la surface.” M. Humbert termine en disant “je ne dois rien à l’U.M.P. qui n’a pas plus financé ma campagne que Monsieur Vienet ne m’a prêté quelque breuvage que ce soit.”

L e sénateur duDoubs Jean-Fran- çois Humbert réagit (tardive- ment) à l’article paru dans nos colonnes il y a deux mois, article selon lequel l’élumembre de l’U.M.P. ne tiendrait pas ses engagements envers sonparti et selon lequel Michel Vienet, secrétaire départemental du mouvement, aurait eu l’amabilité de lui prêter 27bouteilles de champagne en 2008. “Alors que les Français subissent une crise sans précédent, il est, certes, permis à Monsieur Vie- net de se soucier de sa cave à vins. Pour ma part, je me préoccupe davantage des Bisontins” avance Jean-François Humbert. Il pour- suit : “Les calomnies répétées dont je fais l’objet n’assureront certai- nement pas la victoire de l’U.M.P.

Avant, après. Le coût de la

rénovation s’est élevé à 1 600 euros le mètre carré.

Le Moutherot : l’ancien maire remet les pendules à l’heure

L ecteur de La Presse Bisontine, René Generet a été particulièrement sensible à lʼarticle pourtant sympathique que nous consacrions dans notre numéro de décembre aux taxes foncières dans la com- mune du Moutherot, dont il a été maire entre 1995 et 2008. Dans cet article, il était

souligné que la commune du Moutherot avait été une des seules, voire la seule du Grand Besançon à pouvoir se permettre de baisser son taux de taxe foncière grâce à une situa- tion financière désormais assez confortable mais qui avait été beaucoup plus compliquée à gérer par lʼactuel maire qui avait dû faire face à un fort endettement apuré depuis. Lʼactuel maire Valéry Vanlande mettait le fort endettement de la commune en 2008 sur le compte des précédentes équipes municipales qui auraient fait des investissements fores- tiers hasardeux. “Faux” rétorque René Generet. “À ma prise de fonction en 1995, la commune du Moutherot était en cessation de paiement, même pour les dépenses les plus courantes. Durant la totalité des deux mandats, notre budget était ampu- té par le remboursement de deux emprunts. Afin de freiner nos dépenses, jʼai accepté une mini- indemnité de fonction et jʼai assumé bien des tâches confiées habituellement à un employé communal” se défend lʼancien maire qui accuse son succes- seur de ne pas connaître les vraies raisons de lʼendettement du village qui est, selon M. Gene- ret, “lʼacquisition dʼune ancienne exploitation par mon prédécesseur au début des années quatre- dix, ce qui a plombé les comptes.” Et malgré tout, “avec des moyens financiers très faibles, la com- mune a pu réaliser des équipements comme lʼextension du réseau dʼeau potable avec un réseau surpressé et des bornes incendie, lʼextension et lʼaménagement de la mairie avec création dʼun bureau et sanitaires, lʼélectrification de la chapel- le, et jʼen passe” énumère M. Generet qui souhait juste éclairer les propos de son successeur qui affirmait dans nos colonnes quʼil avait dû faire face à une situation financière compliquée en arrivant aux commandes du Moutherot.

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