La Presse Bisontine 150 - Janvier 2014

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 150 - Janvier 2014

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Tour de France : rendez-vous le 15 et 16 juillet à Besançon

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

te du parcours n’a fait que corroborer ce qui était pres- senti. Avant Besançon, les coureurs arriveront au som- met de la Planche-des-Belles-Filles, en Haute-Saône le 14 juillet. Le lendemain, ils seront dans les hôtels du Grand Besançon lors de la journée de repos. Une man- ne financière pour les hébergeurs locaux, une chance pour les amateurs de cyclisme qui pourront, une fois n’est pas coutume, apercevoir les cyclistes plus lon- guement. Durant l’étape de repos, chaque équipe remon- te sur la machine pour une cinquantaine de kilomètres. Aux passionnés de dégoter les bonnes adresses. En 2012, la F.D.J. de Thibaut Pinot avait dormi au Relais du Champ Fleuri à Pugey, d’autres à Besançon. Rete- nue, la candidature de Besançon permet à la capitale régionale d’accueillir pour la 19 ème fois de son histoire l’épreuve. La première arrivée à Besançon appartient à la catégorie des étapes historiques puisque les cou- reurs avaient pour la première fois, en 1905, franchi le col du Ballon d’Alsace. La cité du temps s’est naturel- lement fait une spécialité d’organiser des contre-la- montre. En 1963 par exemple, c’est ici que Jacques Anquetil, après avoir pris le pouvoir à Chamonix, appor- tait la touche finale à son quatrième titre. Bradley Wig- gins a lui aussi confirmé en 2012 son statut de patron de la course en affolant le chrono à l’arrivée à Micro- polis où il remportait également sa première étape sur le Tour de France.

L a journée de repos mardi 15 juillet. Le départ de la 11 ème étape le 16 juillet. Seulement deux ans après son passage à Besançon, le Tour de Fran- ce y revient. Les coureurs s’élanceront du centre- ville pour se diriger vers Oyonnax (186 km) en emprun- tant en sens inverse le parcours du contre-la-montre de 2012. Présentée officiellement en octobre à Paris en présence de Christian Prudhomme, directeur d’A.S.O. et de l’adjoint aux sports à la Ville de Besançon, la car-

L’aire des gens du voyage rouvre à Saône

L e 17 octobre, les gens du voyage sont rentrés sur l’aire d’accueil qui leur est réser- vée à Saône alors qu’elle était fermée. La communauté d’agglomération du Grand Besan- çon a pris la décision de boucler le site il y a plusieurs mois suite à des dégradations. Des blocs de pierre ont donc été installés pour en empêcher l’accès. Ce sont ces mêmes blocs que les gens du voyage ont eux-mêmes déplacés avec un grappin pour pouvoir reprendre possession du terrain prévu pour cinq empla- cements. Il est situé à l’extérieur du bourg sur la route départe- mentale qui relie Saône à Mami-

rolle. Les caravanes étaient revenues sur la commune deux semaines plus tôt. Elles s’étaient installées à proxi- mité du magasin Netto avant de rejoindre l’aire d’accueil où les familles vivent tranquillement. “Il n’y a aucun problème” apprend- on auprès de la maire de Saône. Depuis le mois d’octobre, les enfants sont d’ailleurs scolarisés sur la commune. “Ils sont assidus et intégrés au groupe.” Des repré- sentants de la société Vago qui gère les cinq aires d’accueil du Grand Besançon pour le compte de l’Agglo passent régulièrement sur le site. Compte tenu de sa nou- velle occupation, l’aire de Saône devrait faire l’objet de quelques travaux sur les réseaux. En revanche à quelques kilomètres de là, l’aire de Mamirolle est tou- jours fermée. Elle avait également été dégradée.

Les gens du voyage ont débloqué eux-mêmes l’accès à l’aire de Saône.

Après Arc-et-Senans-Besançon, le Tour de France revient dans la capitale comtoise le 15 et 16 juillet. Le local Arthur Vichot (photo) se préparera pour être présent.

Crash : une famille bisontine ne veut pas croire à un “non-lieu”

V endredi 3 janvier 2014, la famille Gau- dillière-Decreux fêtera un triste anniver- saire : la disparition de trois de ses proches lors du crash du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines au large de Sharm-El-Cheikh, en Égypte. C’était il y a 10 ans. Alors qu’ils étaient partis en voyage là-bas, Philippe, Géraldine et Charline Decreux ne rentreront jamais à Mont- faucon, leur village d’origine. 10 ans après les faits et la mort de 148 personnes dont 135 Français, l’affaire est réglée au niveau civil mais ne l’est pas sur le plan pénal. Lors de sa dernière réunion, l’association des victimes a été préparée à un éventuel “non-lieu”. “Cela voudrait dire que rien ne s’est passé. On ne peut pas accepter cela” résume Annie Gau-

dillère, la sœur de Philippe qui a péri dans l’accident. “Les boîtes noires ont été retrouvées mais elles sont en Égypte. On demande à les avoir pour les consulter nous-mêmes” dit-elle. Avec sa mère âgée de 91 ans, elle se rendra début janvier à la commémoration des 10 ans comme d’autres familles touchées. Président de l’association des victimes du crash, Claude Fouchard - qui a perdu 11 membres de sa famil- le - n’est pas résigné mais demeure réaliste : seul un élément important pourrait permettre au juge d’instruction de Bobigny de rouvrir le dossier. Toutes les expertises et contre-expertises ayant été faites, le non-lieu semble se dessiner. Un coup dur.

Annie Gaudillière et sa maman (cette photo) retourneront à Sharm-El-Cheikh pour les commé- morations du 10ème anniver- saire du crash où Philippe, Géraldi- ne et Charline, ont perdu la vie.

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