La Presse Bisontine 150 - Janvier 2014

DOSSIER I

19 La Presse Bisontine n° 150 - Janvier 2014

NOËL-NOUVEL AN : LE BUSINESS DE FIN D’ANNÉE À BESANÇON

Avec la fin des travaux au centre-ville et la réouverture du pont Battant, le centre-ville respire. De bon augure pour les commerçants du centre qui ont résisté à la crise. Noël est un business que les professionnels ne veulent pas manquer. La Presse Bisontine a rencontré ceux qui jouent leur année en quelques jours. Un moment redouté. Entre autres sujets, La Presse Bisontine s’est intéressée sur un phénomène plus marginal, les arbres de Noël des collectivités, qui, crise oblige, ont pour certaines réduit la voilure. Marbré de Foie Gras au torchon et ses déclinaisons à emporter. Renseignements et tarifs au 03 81 81 48 86 4, rue Richebourg - Besançon Tél. 03 81 81 48 86 www.lavantgout.fr Cuisine du Marché Evolutive Pour les fêtes de fin d’année nous vous proposons notre

Fermé samedi midi, dimanche et lundi

ACHATS

Les zones commerciales face au rush Châteaufarine peut-elle être concurrencée ?

Les 75 boutiques du centre commercial de Château- farine seront ouvertes dimanche 15 et 22 décembre. Près de 30 000 visiteurs sont attendus tous les jours. Selon une enquête des commerçants pontissaliens, faire ses achats dans le Haut-Doubs coûterait moins cher. Les lignes peuvent-elles bouger ?

30 000 chalands

T ous les ans, la zone commer- ciale de Châteaufarine avec ses 176 000 mètres carrés de sur- face bat des records en matiè- re d’affluence à l’approche de Noël. Selon la chambre de commerce du Doubs, 30 000 visiteurs transiteraient quotidiennement dans la galerie les jours de forte affluence. Les week-ends précédant Noël en font partie. Ce mil- lésime ne devrait pas déroger à la règle. Gratuité des parkings, magasins à por- tée de main font des zones un lieu idéal pour y faire ses cadeaux de Noël mal- gré une concurrence exacerbée : Inter- net bien sûr…mais aussi le voisin pon- tissalien que l’on regardait auparavant de loin. Les consommateurs du Haut-Doubs ont, chez eux, une offre comparable à une ville de 120 000 habitants. Ce com- merce capte une clientèle jadis consom- matrice des produits bisontins. Pour- quoi ? L’offre bien sûr, avec 700 commerçants et artisans allant des grandes marques nationales aux fran- chisées et indépendants : “Nous avons aujourd’hui les mêmes enseignes qu’à Besançon, sans les bouchons” explique

Denis Gerôme, le président de la fédé- ration des commerçants et artisans du Grand Pontarlier. Les enseignes Jennifer, Tape à l’œil, C & A… vont s’installer dans 5 000 m 2 supplémen- taires dans quelques mois” dit-il. Mais selon lui, ces éléments ne sont pas les seuls indicateurs de la force pontis- salienne. À grand renfort de commu- nication, l’entité réalise un compara- tif de prix entre des produits identiques achetés à Besançon ou Pontarlier. Résul-

transiteront chaque jour dans la galerie com- merciale de Châteaufari- ne avant les fêtes (photo archive L.P.B.).

tat : “On se rend compte que les produits achetés à Pontarlier sont moins chers de 6,3 %.” Et ce, dans plusieurs domaines allant de l’habillement à l’alimentaire. Le pouvoir d’achat plus élevé dans le Haut-Doubs n’aurait donc pas d’incidence sur les prix pratiqués à en croire les professionnels : “Il y a de la concurrence entre les magasins. C’est sain” relate le président de la Fédération qui rap- pelle que les commer-

Châteaufa- rine bientôt remplie.

velles enseignes : Tape à l’œil, Chaus- séa et Flunch. Puis, 12 nouvelles bou- tiques grignoteront sur l’espace de l’hypermarché Géant afin de s’installer dans la galerie. Ces réalisations ter- minées, Châteaufarine ne pourra plus pousser les murs. Pontarlier est dans le même cas. À l’inverse, les commerçants du Haut- Doubs semblent confiants : dans une étude commandée par la fédération des commerçants, 27 sociétés sur 87

estiment que la clientèle suisse leur permet de réaliser 10 % de leur chiffre d’affaires. Une situation florissante qui donne le sourire aux investisseurs. Preuve en est : l’extension de deux enseignes de sport (Intersport et Décathlon) lesquelles semblent davan- tage croire en Pontarlier qu’en Besan- çon. Dernier indice : 44 % des sondés disent vouloir poursuivre leur activi- té et 16 % déclarent vouloir embau- cher à terme.

çants sont unis. Une étude qui fait bon- dir un commerçant bisontin : “Je pos- sède une boutique de vente de vête- ments de marque d’une franchise. Le blouson qui est vendu à Besançon sera du même prix à Pontarlier ou Dijon” dit-il. Pour sa part, la zone bisontine arrive au maximum de sa capacité. La der- nière extension remonte au mois de septembre avec l’ouverture de 3 500 m 2 supplémentaires abritant trois nou-

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