La Presse Bisontine 150 - Janvier 2014

BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 150 - Janvier 2014

LOISIRS Des entraînements à Tarragnoz

Le “Grand Nord” est ici ! Vous rêvez d’une aventure hors des sentiers battus ? Vous aspirez à un grand bol d’air frais en pleine nature ? Cet hiver, laissez-vous tenter par une activité aussi originale qu’enrichissante et prenez les rênes d’un attelage de chiens de traîneaux.

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A ujourd’hui, les vacances et les sorties hivernales ne se limitent plus à attendre patiemment dans la queue du téléski. Et ce n’est pas non plus la peine de se rendre en Laponie pour pro- fiter d’une ambiance “Grand Nord”. À une heure à peine de Besançon, une école un peu particulière propose de décou- vrir une activité encore mécon- nue pour devenir un apprenti musher, un terme qu’on attri- bue aux conducteurs de chiens de traîneaux.Autrefois unique moyen de locomotion pour les

populations nordiques, piloter un attelage devient un loisir grâce à l’École Comtoise du Musher, fondée par JackieMau- chaussat, véritable passionné des chiens et ancien membre de l’équipe de France de cour- se de chiens de traîneaux. évidemment, la neige n’est pas au rendez-vous six mois par an. C’est pourquoi, l’École Com- toise DuMusher (basée au Rus- sey dans le Haut-Doubs) a décli- né l’activité et s’invite chaque année, au printemps et à l’automne, sur la véloroute de Tarragnoz à Besançon. Le

concept : rem- placer le traî- neau par une voiturette à pédales. Des sensations moins extraor- dinaires mais une balade qui reste pour le moins origina- le. Jackie Mau- chaussat est un

à 70 ans qui ne nécessite, avec les bonnes explications, qu’une à deux heures d’entraînement avant de partir en balade, selon le musher professionnel. Les peureux des canidés n’ont pas leur place ici car l’École Comtoise duMusher n’apprend pas juste aux curieux à piloter un engin, elle crée un lien entre l’apprenti musher et son atte- lage. Harnacher les chiens, leur donner à manger et à boire fait aussi partie de l’apprentissage. “Il y a beaucoup de gens qui viennent spécialement pour le contact avec les chiens” explique Jackie Mauchaussat. “Ce sont des siberian huskys et des groen- landais, des animaux très proches du loup, plutôt primi- tifs, très liés à la nature et pour- tant extrêmement affectueux. Les gens sont émerveillés de voir que les chiens les com- prennent, sont capables de suivre leurs directives et font le travail avec plaisir” termi- ne le musher. C.F.

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Être aux commandes de l’attelage.

des premiers pilotes d’attelage en France à proposer au grand public de ne plus rester assis dans le traîneau mais bel et bien d’être aux commandes de l’attelage. “Certaines personnes ne s’imaginent pas une secon- de qu’ils peuvent réellement conduire un traîneau” déclare le créateur de cette école pour le moins atypique. “Or c’est plus facile que le ski parce que le conducteur est stabilisé par le traîneau. En plus, il n’est pas obligé de slalomer pour s’arrêter puisqu’il y a un frein à main” poursuit Jackie Mauchaussat. Une activité accessible de 10

École Comtoise du Musher Tél. : 03 81 43 77 55 ou 06 80 30 95 84 http://www.ecolecomtoisedumusher.fr

L’entraînement a lieu sur la véloroute à Tarragnoz, avant de découvrir le grand blanc.

EN BREF

Planoise Par une affichette la direction Colruyt annonce que le supermarché à Ile-de-France ne fermera comme annoncé, qu’il restera ouvert en 2014. La direction annonce que la pétition à l’initiative de Madame Bellonnet a joué un rôle déterminant. Vignobles “Vignobles du Haut-Doubs et de Haute-Saône, de la naissance à la renaissance”, un livre du géographe Robert Chapuis. Les vignobles de ces deux départements connus dès le Moyen Âge s’étendaient sur 22 000 hectares vers 1850, soit dix fois le vignoble actuel du Jura. La seule commune de Besançon a compté jusqu’à 1 500 hectares. Aux éditions du Belvédère. Expo À découvrir à la galerie Omnibus au 18, rue de la Bibliothèque à Besançon, les œuvres de Patrick Sanchez jusqu’au 16 janvier prochain. Citadelle Le spectacle multimédia immersif est en cours d’installation à la chapelle Saint-Étienne de la Citadelle de Besançon. Ce spectacle d’une quinzaine de minutes sera ouvert au public en avril prochain.