La Presse Bisontine 149 - Décembre 2013
ÉCONOMIE
La Presse Bisontine n° 149 - Décembre 2013
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ENTREPRISE
Peintures, photos, affiches…
Bienvenue chez
“Les Encadreurs”
D e leur passage à l’ate- lier “sur mesure” qui était adossé au maga- sin Cart Encadrement aujourd’hui disparu, Julie et Emmanuel ont gardé l’expé- rience, l’ambiance, et leur sur- nom :“les encadreurs”. Ce pseu- donyme, ils ont choisi de le donner à l’atelier d’encadrement qu’ils ont aménagé début octobre au fond de l’impasse du 13B, rue de la Mouillère, dans les locaux d’une ancienne imprimerie.Après Emmanuel et Julie, deux anciens salariés de Cart Encadrement, ont créé leur propre atelier d’encadre- ment rue de la Mouillère. Rencontre.
accéder à leur atelier. Un espa- ce ouvert où sont installées les machines récupérées chez Cart, grâce auxquelles ils fabriquent les cadres. Sur l’un des murs, unemultitude de baguettes décli- nées dans un choix de couleurs et de profils différents sont pré- sentées aux clients qui trouvent ici les compétences pour faire encadrer ou ré-encadrer une œuvre qui n’a parfois qu’une valeur sentimentale. Ce sont autant de contours qui vont mettre en valeur une peinture, un dessin, une photographie ou une affiche. Des pièces qui peu- vent être également mises sous verre. “Nous sommes dans du sur-mesure” précisent les arti- sans qui répondent à toutes les demandes. Les Encadreurs dis- posent également d’une presse avec laquelle ils réalisent du col- lage d’affiche grand format sur
avoir été salariés, Emmanuel et Julie ont créé leur propre entre- prise pour continuer à exercer le métier qui les passionne avec en prime la liberté. “Lorsque nous étions chez Cart, on était des exécutants. Désormais, nous sommes acteurs dans le sens où on accueille les clients, on les conseille dans le choix de l’en- cadrement, on leur fait des pro- positions, et on voit aussi leurs
Julie et Emmanuel sont Les Encadreurs. À eux deux ils ont 20 ans d’expérience dans ce métier artisanal.
réactions. Cet aspect dumétier, nous ne l’avions pas du tout avant de nous mettre à notre compte.C’est très satisfaisant” disent les deux artisans. Il faut monter quelques marches pour
“C’est très satisfaisant.”
un dos rigide cartonné. Leur clientèle est faite de par- ticuliers, de collectionneurs,mais également d’artistes. Quelles que soient la nature de l’œuvre et son époque, c’est avec minu- tie qu’Emmanuel et Julie la valo- riseront.
Les Encadreurs, 13B, rue de la Mouillère, Ouvert le lundi de 14 à 19 h, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et 14 h à 18 h et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h Contacts : lesencadreurs@free.fr ou Tél. : 07 81 56 81 84
LÉGISLATION Attention aux amendes La Suisse est encore allergique aux
systèmes d’aide à la conduite
A ttention désormais aux petites virées en Suisse voisine, elles peuvent coû- ter cher. Si l’on vous inter- cepte en terre helvétique avec un tel appareil, d’aide à la conduite et autres détecteurs de radars (gen- re “Coyote”) qu’il soit activé ou pas, il vous en coûtera 800 francs suisses. La procédure peut même aller jus- qu’à la confiscation du véhicule. “On peut difficilement contester et ne pas régler l’amende” , explique ce frontalier victime de cette mésa- venture et qui ne tient à pas être d’une confiscation de l’appareil incriminé. Plusieurs automobi- listes et travailleurs frontaliers l’ont appris à leurs dépens avec une lourde amende assortie
rendre inefficace le contrôle officiel du trafic routier.” La même sanc- tion s’applique aussi à ceux qui “adressent des avertissements publics aux usagers de la route concernant les contrôles officiels du trafic.” De quoi enterrer définitivement le principe très écouté des messages radio annonçant les points de contrôle de vitesse. “Tous lesmodèles de G.P.S. indiquant les zones dan- gereuses sont donc illégaux en Suis- se même s’ils ne donnent aucune indication sur le territoire suisse.” Un conducteur français averti en vaut deux. Cette sévérité juridique suisse s’applique aussi à d’autres délits. “Les sanctions sont souvent plus lourdes en Suisse surtout quand la faute est considérée com- me une atteinte à l’autorité péna- le” , confirme Denis Leroux, avocat opérant en France et en Suisse.
route et 4 km sur autoroute. Une zone à risque, et c’est là tou- te la nuance, peut naturellement intégrer un radar pour en réduire son caractère accidentogène. La Suisse est plus stricte. La question des appareils d’aide à la conduite est traitée dans la loi fédérale sur la circulation routière. L’article 98
cité aux craintes de représailles sur son permis de travail. La vigilance s’impose car on est encore loin de l’harmonisation des textes de loi sur la question. Ce qui est vrai chez l’un ne l’est pas for- cément chez l’autre. Seule vérité commune : les détecteurs et les avertisseurs de radars sont inter- dits en France comme en Suisse. Face à la pression des fabricants, la législation française a accepté la mise en conformité des avertis- seurs transformés en assistant ou outil, c’est selon, d’aide à la condui- te. Finie l’indication précise des radars fixes oumobiles, place désor- mais à la signalisation des “zones à risques”. Il peut s’agir de travaux routiers, de bouchons, d’accidents ou encore de virages dangereux. La distance d’alerte du conducteur varie suivant l’endroit où l’on se trouve : 300 m en ville, 2 km sur
A stipule claire- ment : “Est puni d’amende quiconque importe, promeut, vend, remet ou cède sous une autre for- me, installe, empor- te dans un véhicule, fixe sur celui-ci ou utilise, de quelque manière que ce soit, des appareils ou des dispositifs conçus pour compliquer, perturber voire
Des sanctions sont souvent plus lourdes.
La détention d’un appareil d’aide à la navigation est très sévèrement punie en Suisse. La preuve.
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