La Presse Bisontine 149 - Décembre 2013

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 149 - Décembre 2013

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Le P.L.U. inquiète des riverains à École-Valentin

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L’ association Mieux Vivre à École-Valentin s’inquiète de la requalification de la zone du Vallon par la mai- rie dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme. Cette zone mêle de l’habitat et de l’activité professionnelle. Précisément, ce qui rend soucieuse l’association, c’est l’avenir d’une bande de terre qui bor- de la voie ferrée, sur laquelle ont été construites des mai- sons individuelles. Plusieurs de ces habitations pourraient être détruites à terme pour permettre l’aménagement du

périmètre de la nouvelle halte ferroviaire où s’implanteraient des services. Le cas échéant, la mairie serait donc ame- née à préempter ces maisons pour permettre la réalisa- tion du projet. “Notre préoccupation est double. Nous voulons savoir combien cela va coûter ? Ensuite on veut avoir l’assurance que les gens concernés par la pré- emption partiront dans de bonnes conditions. Nous sou- haitons qu’ils puissent être relogés dans des conditions comparables. Nous ne sommes pas opposés à ce pro- jet. On veut juste que nos élus soient attentifs aux rive- rains” explique Claude Blanchon, le président de l’association Initiatives-Mieux Vivre à École-Valentin. Des inquiétudes que le maire de la commune, Yves Guyen, entend, mais qu’il veut désamorcer pour la bon- ne raison que pour l’instant aucun projet n’est arrêté. “Nous sommes dans une phase d’étude, d’écoute et de rencontre. Nous avons travaillé avec le cabinet “Au-delà du fleuve” et l’A.U.DA.B. sur l’aménagement du péri- mètre de la halte ferroviaire. On nous a soumis plusieurs scénarios. Nous en avons retenu un dans lequel deux voire trois maisons seraient impactées. Ce scénario n’est pas validé. À la fin de ce travail, je recevrai les riverains concernés” insiste le maire qui veut jouer la carte de la transparence dans cette histoire. La municipalité s’est rapprochée de l’Établissement Public Foncier qui por- tera, le cas échéant, les acquisitions foncières, dans le cadre du projet. Un riverain situé à deux pas de la halte ferroviaire dont l’habitation pourrait être concernée par le futur aménagement a déjà envoyé à la mairie une pro- position d’achat. “Si le riverain est vendeur, nous regar- derons la proposition en fonction de l’avancement du dossier” répond Yves Guyen qui rappelle que préemp- tion ne veut pas dire expropriation. Trois maisons seraient concernées par la pré- emption. Finalement, au regard des nuisances sonores, c’est à se demander si ce n’est pas une opportunité pour les intéressés.

Les travaux ont démarré à Saône

L e Collectif Saône Centre Bourg aura tout tenté pour essayer d’empêcher le démarrage des travaux de construction par la S.E.D.D. (société d’équipement du Doubs) du bâtiment de 1 200 mètres car- rés au centre du village qui abri- tera une salle des fêtes en rez- de-chaussée et des bureaux à l’étage. Le chantier est lancé. Les fondations de la future structu- re à l’architecture contemporai- ne sont en cours de réalisation place Charles De Gaulle. “La livrai- son est prévue pour l’automne 2014” rappelle le maire de Saône Alain Viennet. Mobilisé tardivement contre ce pro-

jet d’urbanisme et après avoir lan- cé une pétition, le collectif a étu- dié une manœuvre judiciaire qui a échoué. Il pensait pouvoir enga- ger un recours qui aurait eu pour conséquence de stopper l’avancée du projet. L’action n’a pas porté ses fruits car les points sur les- quels le collectif voulait s’appuyer pour porter l’affaire devant la jus- tice, comme la question du sta- tionnement, se sont avérés irrece- vables suite à “un changement dans les règles d’urbanisme. Il n’existe plus de contrainte ratio surface bâtie-places de parking” indique le collectif qui revient longuement dans son dernier tract sur l’épilogue de l’histoire. “C’est une belle gran- de place du village qui disparaît” dit-il fataliste. Pour couvrir ses frais engagés dans cette affaire, le Collectif Saône Centre Bourg organise un concert de soutien le 30 novembre à l’hôtel- restaurant du Marais en présence des groupes Poules et Poux Laids et les Faussair’s.

Le bâtiment sera livré à l’automne 2014.

Demande forte et emplois à la clé à la papeterie de Novillars

une autre pour le Togo. “Nous avons deux mois d’avance sur notre planning, rapporte Gérard Lasserre, directeur par intérim de “Gem- Doubs”. Nous avons embauché une quatrième équipe pour ne s’arrêter qu’un week-end sur deux, et bientôt une cinquième avant décembre, ce qui portera à 60 le nombre de salariés contre 42 en septembre dernier” dit-il. Les fours qui étaient jusque-là éteints le week- end - faute de main-d’œuvre - vont donc désor- mais tourner à plein régime tous les jours, 24 heures sur 24, un week-end sur deux. Le 29 novembre, la papeterie GemDoubs sera offi- ciellement inaugurée. Une belle renaissance…

D ire qu’elle a failli disparaître cette pape- terie ! Depuis la (re)mise en route - le 2 septembre - des machines à papier, c’est le branle-bas de combat à Novillars où l’industrie confectionne de la pâte à papier pour faire des cartons d’emballage. Mise en sommeil durant plusieurs mois après sa liqui- dation, puis relancée grâce au repreneur Fadi Gemayel, la papeterie doit répondre à une forte demande venue d’Europe et d’Afrique. L’Afrique, c’est la première fois que la pape- terie y exporte son produit. C’est un choix des actionnaires. Elle va ainsi honorer une commande de 250 tonnes pour le Ghana et

La papeterie de Novillars va tourner à plein régime à partir de décembre pour répondre à la demande.

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