La Presse Bisontine 148 - Novembre 2013

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La Presse Bisontine n° 148 - Novembre 2013

BESANÇON Du 18 au 20 octobre Micropolis en pince pour les arts plastiques 78 peintres, 49 sculpteurs, 19 photographes, 2 000 œuvres d’art, la sixième édition de la Biennale des arts plastiques sera un concentré de diversité et de qualité.

D u 18 au 20 octobre, Micropolis accueille la 6 ème édition de la Bien- nale des arts plastiques organi- sée par l’association Dev’Art. 150 artistes francs-comtois, peintres, photo- graphes, sculpteurs, amateurs dans leur grande majorité, vont participer à cette manifestation culturelle qui draine 10 000 visiteurs. Un succès que relativise pour- tant Daniel Magnin, président de Dev’Art, qui n’hésite pas à le comparer de façon

inattendue à un événement d’un tout autre registre. “Le salon de l’érotisme capte 24 000 personnes. La culture n’attire pas autant ! Ça ne me désole pas, mais on a encore du boulot pour la valoriser. C’est une question d’éducation” dit-il. C’est un fait, à la biennale, les filles ne se baladent dénudées dans les allées deMicro- polis. Mais sur les 2 000 œuvres d’art visibles, certaines sont empreintes d’érotisme comme les tableaux de Jean-

édition, il y a notamment Édouard Hey- raud, Mélanie Bachmann, Stéphane Blon- deau, Pascal Coupot, Robert Schad ou Jack Varlet. Dans le cadre d’une coopération internationale, Dev’Art accueille par ailleurs quatre artistes tunisiens qui luttent pour la démocratie et la liberté. S’ouvrir à des artistes extérieurs à la Franche-Comté est une des pistes que l’association étudie pour donner une nou- velle dimension à la biennale. “Faire une biennale de tout le grand Est, intégrant l’Alsace, la Bourgogne, la Suisse également est une évolution possible comme créer un événement en invitant un artiste de dimen- sion internationale ou un micro-événement en exposant des artistes étrangers” conclut Daniel Magnin. La Biennale des arts plas- tique est une manifestation qui a vocation à évoluer.

Pierre Sergent (N.D.L.R. : sa dernière expo- sition à Besançon s’intitulait “Sex and Rituals”). Cet artiste bouscule les codes, mais finalement suscite des émotions dans le public qui oscillent entre fantasme et rejet suivant les personnes. En tout cas, ses créations ne laissent pas indifférent. Elles interrogent et invitent à réfléchir. Tout le travail de Dev’Art est justement de sélectionner des artistes francs-com- tois porteurs d’un message à travers leur travail. “Ce qui nous importe, c’est la démarche artistique. Nous sommes atten- tifs à la relation triangulaire entre l’intention de l’artiste, l’action et le résultat, qui nous permet de voir dans quelle mesure il se sin- gularise. Il y a des productions de grande qualité” poursuit Daniel Magnin. L’association reçoit environ 400 dossiers de candidatures pour la biennale. Elle en retient un peu plus d’un tiers. “On ne prend pas de figuratif. Nous sommes plutôt tour- nés vers l’art contemporain.” Parmi les artistes qui seront présents sur cette 6 ème

À la biennale, les artistes exposent gratuitement.

Parmi les artistes présents, le Bisontin Jean-Pierre Sergent.

Biennale des arts plastiques Du 18 au 20 octobre - Micropolis

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