La Presse Bisontine 147 - Octobre 2013

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 147 - Octobre 2013

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AMÉNAGEMENT Témis, le Noret, l’Échange 40 hectares encore disponibles dans les zones du Grand Besançon Petit à petit, l’offre foncière se réduit dans les zones d’activité de l’Agglo, preuve que les entreprises investissent. Mais ces investissements sont surtout endogènes et peu exogènes.

Sur Témis Santé, les prix sont à plus de 50 euros le mètre carré.

L es quatre zones d’activité de l’Agglo se développent pro- gressivement. Qu’il s’agisse de Témis Santé, Témis Microtech- niques, de la zone du Noret à Mami- rolle, ou de celle de l’Échange à Vaux- les-Prés, elles se construisent en fonction de leurs spécificités.Toutes offrent enco- re des disponibilités foncières aux inves- tisseurs. “Sur Témis Microtechniques, il reste 18 hectares disponibles sur un total de 130” indique l’Agglo. Plus à l’ouest, 10 hectares sont libres sur la zone de Témis Santé qui en offrait 45 au départ. Plus loin encore, au bord de l’A 36, sur la zone de l’Échange, 9 hec- tares sont proposés à la vente alors qu’il n’en reste que 3 sur la zone du Noret à Mamirolle qui en fait 9. Les prix de cession des terrains varient en fonction des secteurs. Ils sont logi-

de Mamirolle et de l’Échange qui en ont d’autres comme la proximité de l’autoroute pour cette dernière” indique l’Agglo. S’il y a de la demande pour ces zones d’activité, et en particulier pour Témis, la C.A.G.B. trie les investisseurs sur le volet. Pour s’implanter, un entrepre- neur doit avoir une activité compatible avec l’orientation que la collectivité a donnée à chacun de ces périmètres. Une entreprise du bâtiment par exemple sera orientée vers Mamirolle, alors qu’une autre qui se développe dans la microtechnique ou lemédical s’installera à Témis. Une sélection rigoureuse,mais qui peut se révéler être un frein au développe- ment. Le risque est de se priver d’investisseurs extérieurs qui n’entreraient pas les cases. “J’ai des demandes, de bons dossiers, surtout dans le commerce et le tertiaire, des entreprises qui peuvent embaucher une centaine de personnes, mais je n’ai pas de solution” remarque Joël Delbart, responsable de l’agence Désaulles- C.B.R.E., spécialisée dans le conseil en immobilier d’entreprise. Il pointe du doigt le fait que la vocation micro- technique deTémis par exemple, répon- de surtout à une demande endogène - c’est le cas de Breitling qui a déména- gé de Palente à Témis - et moins exo- gène du fait de cette spécificité. “Le risque est que Besançon tourne sur elle- même. Le défi est de faire venir des entreprises extérieures. La conjoncture est délicate, on a besoin de sang neuf. Cette ville a beaucoup changé en dix ans. Le tram est une bonne chose. Il y a de bonnes idées pour améliorer enco- re la qualité de vie, mais il faut main- tenant de l’investissement” dit-il. Il sem- blerait qu’une nouvelle enseigne du luxe, extérieure à Besançon cette fois, envisage de s’implanter à Témis. T.C.

Breitling est la nouvelle vitrine de Témis.

quement plus élevés à Besançon que dans la périphérie. Sur Témis Microtechniques,lemètre carré se vend entre 27 et 43 euros. Dans la zone de l’Échange, le prix de cession est de 22 euros le mètre carré et de 18 euros à Mamirolle. C’est à Témis Santé que les tarifs sont les plus élevés. Ils atteignent 53 euros le mètre carré. Des prix qui varient en fonction des services pro- posés. Le tramqui va des- servir Témis Santé, la proximité des zones com- merciales, de la gare, du C.H.U., sont des atouts qui donnent de la valeur ajoutée aux zones d’activité Témis. “Elles ont des avantages urbains et des services que n’ont pas les zones

Besoin de sang neuf.

Il reste trois hectares dans la zone du Noret à Mamirolle.

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