La Presse Bisontine 147 - Octobre 2013

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 147 - Octobre 2013

Les couches lavables sont proposées à tous

Fin de chantier pour les charpentiers de Saint-Jean l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Sabordage L’homme est convaincu et plus déter- miné que jamais. Convaincant, il finira également par le devenir s’il parvient à bâtir d’ici la fin de l’année un program- me solide, crédible et dénué de déma- gogie. Il construit sa campagne comme aucun candidat de droite ne l’avait fait auparavant sur Besançon. S’il laisse défi- nitivement de côté son agaçante pro- pension à cliver les catégories les unes contre les autres, s’il ne tombe pas dans le panneau de la caricature et de l’anti- socialisme primaire, il saura gagner la confiance de tous ceux qui se disent las ou déçus de la gestion Fousseret. Jacques Grosperrin soigne ses réseaux, tisse sa toile et agrège petit à petit autour de son nom les soutiens. Cette belle méca- nique pourrait conduire d’ici mars à un duel plus serré que l’on ne pense, voire à une grosse surprise, dans la perspec- tive de conduire les affaires municipales pour les six prochaines années. Il est à deux doigts de rallier quelques respon- sables locaux des partis de droite ou du centre à l’image d’un Philippe Gonon qui avait réuni près de 10 % des électeurs autour de son nom en 2008. La belle mécanique, le scénario idéal que tous les électeurs de droite appellent de leur vœu s’est pourtant sérieusement grip- pé depuis quelques jours. En cause notam- ment, les salves balancées par réseaux sociaux ou médias interposés par le meilleur ennemi de l’U.M.P. locale, le sénateur Humbert. Si la légitimité de ce dernier à jouer les premiers rôles dans une telle élection ne peut être mise en cause, au regard de sa solide expérien- ce, on ne peut qu’être effaré, aussi lourd soit le passif entre l’homme et son par- ti, par un comportement égoïste qui confi- ne à l’autodestruction. Qu’il se déclare indépendant, qu’il ne veuille se faire dic- ter par personne ses réactions, soit. Mais en agissant comme il le fait en réglant de vieux comptes qui échappent à la plu- part des militants, Jean-François Hum- bert prend en otage tout l’électorat poten- tiel de la droite. Or la bataille d’ego entre des hommes politiques qui se disent res- ponsables ne pourrait suffire à justifier que l’on gâche ainsi l’intérêt collectif. L’opération de sabordage menée actuel- lement par le sénateur Humbert, loin de le faire passer pour le parangon de loyau- té dont il veut donner l’image, n’a qu’un effet : le discréditer un peu plus et au final, mener la droite bisontine dans le mur. Qu’y gagnera-t-il ? Rien, et surtout pas un regain de légitimité aux yeux des grands électeurs qui devront choisir les sénateurs en septembre prochain. Jean-François Hauser Éditorial

D ébut juin, nous avions quitté Stéphane Gou- bet et son équipe, au moment où ils sʼapprêtaient à démonter la char- pente de lʼabside qui surmonte le chœur roman de la cathédrale Saint-Jean de Besançon. Lʼensemble de la structure devait être transporté à Salins-les- Bains, dans les ateliers de lʼentreprise Nouveau qui allait fabriquer une nouvelle char- pente, conforme à lʼancienne. Tout sʼest déroulé comme pré- vu. La charpente a été taillée en trois semaines et acheminée fin août à Besançon pour être remontée. “La plupart des pièces étaient fracturées ou pourries.

10 % à peine du bois qui com- posait lʼancienne charpente a pu être réemployé” commente Stéphane Goubet, chef de chan- tier. Cette charpente est une fer- me arêtière composée dʼune abside à cinq côtés. “Le pro- blème est que ses cinq pans ne sont pas réguliers.” Toute la difficulté pour les char- pentiers a été dʼajuster les pièces maîtresses de la charpente. Une opération complexe qui sʼest fai- te sans grue, puisque la confi- guration des lieux ne permettait pas dʼutiliser ce type d'engin. “Le montage a été fait à lʼancienne avec treuil et tirefort” raconte Stéphane Goubet. À quatre, les charpentiers ont mani-

pulé et ajusté des pièces de bois de plusieurs centaines de kilos. Les arêtiers mesurent 8,50 m et pèsent 550 kg. La poutre qui est à la base de la ferme est longue de 13,20 m et son poids avoisi- ne la tonne ! Les pièces de chê- ne ont été chevillées entre elles comme cela se faisait à lʼépoque. “On refait lʼhistoire en quelque sorte” remarque Stéphane Gou- bet. La charpente est conforme à lʼoriginale. Ce patrimoine est sauvegardé pour longtemps. Les travaux de rénovation de la couverture de la cathédrale doi- vent sʼachever fin 2013. Le coût global du chantier est de 2,5 mil- lions d'euros T.T.C. Le projet est financé par lʼÉtat.

Les couches lavables, un concept qui fait son chemin.

N ous en avions parlé à la dernière rentrée lorsque la crèche Artois à Planoise a expérimenté les couches lavables. L’essai, concluant, sera étendu dès cet automne à une deuxième crèche de la ville. Le Sybert vient de s’intégrer à cet- te démarche en lançant le 14 septembre son kit d’essai de couches lavables destiné aux familles. Un kit d’essai gratuit pour tester avant d’acheter ces couches lavables jugées “pra- tiques, écologiques et modernes.” Selon ses promoteurs, les couches lavables représentent de véritables alternatives aux couches jetables. “Nous sommes loin des changes de nos grands-mères car il existe désormais de nombreux modèles adaptés à chaque enfant (en bambou, chanvre ou coton bio, avec des attaches Velcro ou des boutons pression…)” explique le Sybert. Avant de se lancer dans l’achat de couches lavables, le Sybert prête donc gratuitement, pour deux semaines, un kit d’essai pour tester le système de couches lavables. À destination des parents et des assistantes maternelles pré- sents sur le territoire du Sybert, ce kit est composé de 16 modèles différents afin de trouver quel modèle sera le plus adéquat pour bébé. Parmi les modèles, le modèle “Anaka” fabriqué par la Blanchisserie du Refuge à Besançon est pro- posé, celui-là même qui est utilisé avec succès dans la crèche Artois. Les modalités de prêt du kit sont simples : contactez la per- sonne en charge du prêt soit par mail ou par téléphone (cou- cheslavables.sybert@gmail.com ou au 06 87 22 97 95). Une formation d’une heure sera dispensée au moment du retrait et une caution sera demandée. Il faut savoir qu’un enfant uti- lisera une tonne de couches jetables de la naissance à la propreté. “Les couches lavables représentent une belle oppor- tunité pour réduire ses déchets et donc maîtriser sa rede- vance déchets.”

Éric Gavignet, Stéphane Goubet, Benjamin Taupin et Olivier Kempster ont remonté la charpente à l’ancienne.

87 361 visiteurs cet été à la Citadelle

son public. Le taux de remplissage des balades théâtralisées a atteint les 85 %. “Les questionnaires de satisfaction mis en place révèlent une appréciation posi- tive des spectateurs.” Les expositions temporaires d’Ousmane Sow et de Fran- çois Riou ont contribué à maintenir la fréquentation estivale. Si sur juillet et août la Citadelle a obser- vé un afflux de visiteurs plus important qu’en 2012, le bilan depuis le début de l’année est contradictoire. “Sur la pério- de de janvier à juin 2013, la Citadelle a accueilli un peu plus de 183 600 visiteurs contre 191 664 en 2012.” Cette baisse serait liée principalement à une météo printanière exécrable.

L’ été qui s’achève est plutôt positif pour la Citadelle de Besançon. Sur les mois de juillet et août, elle a accueilli 87 361 visiteurs contre 86 314 en 2012. La fréquentation progresse donc légèrement même si le flux des visites est inégalement réparti sur ces deux mois d’été. Le public est toujours composé d’une majorité de Francs-Comtois. Leur part “a progressé de 7,6 % sur la pério- de estivale par rapport à 2012, soit 52 % des visiteurs de la Citadelle pour les deux mois d’été” remarquent les services de la Citadelle. Cette hausse compense la part des visiteurs étrangers qui est en recul, puisqu’elle est passée de 15 % en 2012 à 13,8 % cet été. À noter que la programmation estivale nocturne imaginée dans le cadre du 5 ème anniversaire de l’inscription à l’U.N.E.S.C.O. de la forteresse a trouvé

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52 % des visiteurs de la Citadelle sont francs-comtois.

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