La Presse Bisontine 145 - Juillet-Août 2013

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 145 - Juillet-août 2013

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ANNIVERSAIRE Information jeunesse Le C.R.I.J. : 30 ans

Hélène Berthod et Delphine Issartel invitent les jeunes à venir vers le C.R.I.J. pour s’informer.

au service des jeunes Le Centre régional d’information jeunesse fête ses 30 ans cette année. Pour fêter cela, le C.R.I.J. a ouvert ses portes les 12 et 13 juin derniers.

L e C.R.I.J. a été créé sous l’initiative de l’État et de la Région Franche-Com- té en 1983. Il permet aux jeunes de trouver des réponses à leurs questions quel que soit le domaine. Les services du C.R.I.J. sont gratuits, sans ren- dez-vous et anonymes. “Les jeunes y viennent pour exprimer leurs préoccupations, on leur remet alors de la documentation et si besoin on les envoie vers l’organisme concerné pour leur recherche” livre Sébastien Maillard, directeur du C.R.I.J. Pour exporter l’information, le journal Topo est édité à 160 000 exemplaires pour les jeunes francs-comtois de 15 à 30 ans. Un portail Internet est égale- ment mis à disposition de la jeu- nesse pour qu’elle trouve les réponses à ses questions. Le C.R.I.J. propose de nombreux services tels que la proposition de jobs d’été, un service de loge- ment pour aider les jeunes à se

loger, un service civique, etc. Il accompagne les jeunes dans plu- sieurs instants de leur vie. Un des services du C.R.I.J. aide les jeunes francs-comtois à par- tir faire des stages à l’étranger. Cela permet aux jeunes d’avoir une expérience professionnelle à l’étranger et d’inscrire une expérience supplémentaire sur leur C.V. Les stages sont finan- cés par le Conseil régional. Ils durent entre 3 à 5 mois dans tous les domaines. En moyen- ne, 160 francs-Comtois partent à l’étranger et une trentaine d’étrangers viennent en Franche- Comté. Les pays d’accueil sont surtout les pays d’Europe et le Québec. “Que se soit un stage en boulangerie, dans un métier d’artisanat, pour être jardinier botaniste, nous trouvons un sta- ge qui correspond au jeune, il faut qu’il ait moins de 30 ans qu’il vive sur le territoire franc- comtois et qu’il ait un réel pro- jet professionnel” explique Del-

phine Issartel, responsable des mobilités internationales. Les jeunes sont aidés dans leur pré- paration avant le départ. Pour ceux qui préfèrent partir en grou- pe, c’est aussi possible. La mobi- lité internationale est très appré- ciée par les jeunes qui peuvent ainsi apprendre la langue de dif- férentes façons. Soit en suivant des cours approfondis, en sta- ge, ou en travaillant. Plusieurs opportunités s’offrent à eux. Un des services phares du

C.R.I.J. est la Carte avantages jeunes. Cela fait 20 ans qu’elle existe, elle procure des gratui- tés et des réductions. 110 000 personnes la possèdent, elle coû- te 7 euros et offre un bon de réduction de 6 euros de réduc- tion dans une librairie. 2 000 avantages avec 1 500 parte- naires. À travers les avantages de cet- te carte, les jeunes ont plus faci- lement accès à la culture, au sport, au loisir, etc. “Cela leur

d’entreprise pour réaliser leur projet. Une aide qui se fait sur différents plans,méthodologique, logistique, technique, financier avec l’obtention de bourse (jus- qu’à 1 500 euros). Les 12 et 13 juin derniers le C.R.I.J. a fêté ses 30 ans d’existence avec des animations, des échanges, des témoignages, la présentation de ses services sous forme de stand, la présen- ce d’une scène jeunes talents… M.B.

permet de gagner une certaine autonomie” confie Hélène Ber- thod, responsable de ce dispo- sitif. Des applications ont été mises en place pour faciliter l’accès aux gratuités et réduc- tions. Le C.L.A.P. est une branche du C.R.I.J. Le comité local d’aide au projet s’adresse aux personnes qui ont entre 11 et 30 ans. Cet- te organisation permet de les accompagner en dehors de leur étude ou de la création

CULTURE

Difficultés budgétaires

Le sort du Pavé dans la Mare

scellé le 3 juillet Le nouveau président de l’association Marc Lerale-Alexandre refuse pour l’instant de parler de la fermeture du Pavé dans la Mare, mais il reconnaît que la situation est préoccupante.

Office notarial CALLIER Raphaël (Successeur de Me Bernard HUTIN) 06 85 21 94 40 - www.callier.notaires.fr

L e sort du Pavé dans la Mare sera scel- lé le 3 juillet lors de l’assemblée géné- rale de l’association. Deux scénarios sont possibles : soit le centre d’art contem- porain trouve des moyens financiers com- plémentaires pour pallier le désengagement de l’État et la Région et ainsi continue à fonctionner, soit il tire la conclusion que son futur est compromis à court terme. Pour l’instant, Marc Lerale-Alexandre refuse de parler de fermeture de la structure qui emploie cinq personnes, même s’il recon- naît que la situation est délicate. “Le 3 juillet, nous allons faire un état des lieux et parler de l’avenir. Le problème est que nous assu- rons une mission de service public depuis presque vingt ans. On vient de terminer par exemple l’opération “collège et art contem- porain”. Pour assurer nos missions, nous avons besoin d’une lisibilité budgétaire et on nous la refuse” dénonce le nouveau pré- sident. Marc Lerale-Alexandre qui assure la fonction par intérim depuis la démission récente de Grégoire Hugel. Ce dernier a jeté l’éponge déplorant que dans toute cette affai- re, il n’était “plus question d’art, mais de politique.” Tout est parti du conseil municipal de Besan- çon. À différentes reprises, des élus ont jeté les suspicions sur les liens entre la Ville et cette association au motif que l’adjoint à la culture, Yves-Michel Dahoui, est le mari de la directrice du Pavé dans la Mare, Corin- ne Lapp-Dahoui. Philippe Gonon (U.D.I.) est le premier à avoir dégainé. Il a déposé un recours “pour prise illégale d’intérêts” , demandant l’annulation de la délibération du conseil municipal du 22 mars qui actait l’attribution d’une subvention de 40 000 euros au Pavé. LeTribunal Administratif de Besan- çon a rejeté cette requête le 7 mai indiquant dans le jugement que “M. Gonon qui se bor- ne à invoquer le seul lien conjugal entre M. Dahoui et la directrice, n’établit pas la réa- lité d’une participation de l’élu aux travaux préparatoires ayant précédé les délibéra-

tions attaquées.” A l’automne dernier, contre toute attente, c’est l’élu socialiste Jean- Sébastien Leuba qui a déstabilisé sa propre majorité, en questionnant le fonctionne- ment du Pavé et l’usage qu’il faisait des sub- ventions municipales. Son intervention a déclenché la mise en place par le maire, d’une commission transparence composée de 9 élus de tous bords. Les conclusions de son rapport lavent de tout soupçon de favo- ritisme l’association. Mais voilà, le mal est fait. La Direction des affaires culturelles et le Conseil régional de Franche-Comté, ont décidé de réduire leur subvention versée au Pavé. “Ils l’ont divisé par deux. L’aide de la D.R.A.C. est de 14 000 euros, et autant pour la Région” obser- ve Marc Lerale-Alexandre qui précise que le budget du Pavé est de 300 000 euros. Le centre d’art contemporain ne vit pas au cro- chet des collectivités locales, puisque sa part d’autofinancement atteint 60 % certains exercices ! Alors que la Ville de Besançon renouvelle son soutien au Pavé, on ne peut

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pas s’empêcher de penser que la polémique tombe à point nommé pour la D.R.A.C. et à la Région qui décident de réduire des subventions (selon nos informations, la D.R.A.C. pourrait encore réexaminer le dossier). Ces deux institu- tions ont d’autres projets. Désormais, elles doivent concentrer leurs efforts sur le Fonds Régional d’Art Contem- porain, une structure coûteuse qui a tout à prouver sur sa capacité à capter le public notamment. Le F.R.A.C. emploie 22 personnes, pour un coût de fonctionnement estimé à 1,5 million d’euros par an ! Par comparaison, le Pavé est une goutte d’eau, au maximum, une mare.

“Besoin d’une lisibilité budgétaire.”

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