La Presse Bisontine 144 - Juin 2013

23 La Presse Bisontine n° 144 - Juin 2013

BESANÇON Bourgeois découpage R.Bourgeois en quête

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permanente de nouveaux talents L’industriel bisontin recrute plusieurs personnes en ce moment. Le marché qui semble repartir à la hausse lui donne des perspectives d’emploi plutôt réjouissantes.

L e groupe R.Bourgeois, c’est près de 800 salariés au total, dont la grande majorité en France, à Besançon surtout. Sur le site du découpeur bisontin rue de Trépillot, ils sont 380. L’effectif est actuellement stable, voire légèrement à la hausse. Après un premier trimestre 2013 à l’image de la fin de l’année 2012, c’est- à-dire particulièrement morose, ces dernières semaines ont été marquées par un étonnant rebond. “Les volumes sont en hausse depuis plus d’un mois. Paradoxalement, nous avons un gros volume de travail dans l’automobile” se réjouit Thomas Lecuppe, respon- sable du développement chez R.Bourgeois. Résultat immédiat :

l’embauche récente de dix intérimaires dont le volume avait été totalement supprimé ces derniers mois. Ce sont essentiellement sur lemarché des alter- nateurs de véhicules haut de gamme français et allemands que les com- mandes ont afflué récemment. “On tra- vaille en samedi-dimanche non-stop en ce moment sur les alternateurs. Cette situation n’était plus arrivée depuis mi- 2008.” Pour le reste, la tendance générale est aussi “légèrement à la hausse.” Et les perspectives restent prometteuses, notamment sur le marché des moteurs hybrides et tout électriques. Sur ce point,R.Bourgeois commence à recueillir les fruits des investissements qu’il a

consentis ces dernières années. Si bien que des constructeurs comme Hitachi sont venus trouver le Français Bour- geois pour fabriquer les moteurs élec- triques des Chevrolet Volt par exemple. “Nous sommes également pré-qualifiés pour fabriquer les moteurs Nissan.” La conséquence logique à attendre de ces bonnes nouvelles, c’est la nécessi- té prochaine de “recruter d’autres per- sonnes et de les former” confirme M. Lecuppe. L’atelier mécanique a devan- cé les besoins en embauchant récem- ment trois outilleurs supplémentaires. Les besoins actuels sont plutôt dans le domaine de la métrologie, l’art de la mesure. “C’est un gisement d’emploi important dans le futur. En ce moment,

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Daniel Dos Reis, embauché récemment, remplacera

coup à faire pour convaincre les jeunes d’intégrer cette filière. “Quand on pose la question aux élèves des écoles à qui on rend visite régulièrement pour savoir lequel souhaite travailler dans l’industrie, pas un doigt ne se lève” déplore le res- ponsable du développement. Les jobs d’été, une trentaine ouverts chaque année, sont une autre alternative pour faire connaître lesmétiers de l’industrie. Enfin, R.Bourgeois devra également songer à remplacer les départs régu- liers en retraite d’une partie de son personnel. 13 salariés quitteront leur travail dans les 5 ans à venir. Sur ce point, la société Bourgeois mise beau- coup sur la promotion interne.

nous cherchons déjà un métrologue, issu de B.T.S. ou de D.U.T. génie méca- nique” indique Danielle Le Port, la D.R.H. de chez Bourgeois. Deux autres postes sont ouverts actuellement chez Bourgeois : des technico-commerciaux. Un impératif pour les futures recrues :

Didier Bulliod qui prendra se retraite dans deux ans. À droite, Thomas Lecuppe, responsable de l’atelier de mécanique.

la maîtrise de l’anglais, que ce soit dans les com- pétences commerciales ou techniques. “Aujour- d’hui, toutes lesmachines, les mails, les notices sont en anglais” confirmeTho- mas Lecuppe. Chez R.Bourgeois, on souhaite également continuer à développer l’apprentissage. Sur ce point il reste encore beau-

Des besoins dans le domaine de la métrologie.

J.-F.H.

PARKÉON 600 salariés C’est où

Besançon ?… Le spécialiste bisontin des horodateurs et de la billettique peine à recruter des salariés à haut niveau de responsabilités. En cause, le manque total de notoriété de la capitale comtoise.

Chez Parkéon à Besançon, les besoins se font sentir pour des postes à haut niveau de responsabilité. L’effectif de 600 salariés devrait

A vec un effectif salarié de 600 personnes, Parkéon est un des principaux employeurs para-industriels du Grand Besançon, sinon le principal désormais. Cette implantation histo- rique puise ses racines dans l’ancienne société des compteurs, l’ex-Schlum- berger, avec un savoir-faire mécanique plus électronique ancien. Aujourd’hui, Parkéon conçoit non seulement le maté- riel, mais l’ensemble des systèmes de gestion des transports en commun ou du stationnement, faisant de l’entreprise bisontine un acteur majeur de la mobi- lité urbaine à travers le monde. Consé- quence de cette évolution : la nécessi- té de recruter des compétences de plus en plus pointues en matière

d’informatique notamment et de condui- te de projets. Le gros souci pour Besan- çon, c’est sonmanque de notoriété dans les métiers de l’informatique. “Contrai- rement à Toulouse, Rennes, Nantes ou Lille, Besançon n’est pas reconnu com- me un bassin d’emploi informatique. C’est notre premier obstacle en matiè- re de recrutement” note Brigitte Bour- sier, la directrice des ressources humaines de Parkéon. L’entreprise bisontine qui joue désor- mais le rôle de maître d’œuvre des col- lectivités locales dans leurs projets de mobilité urbaine a de plus en plus la nécessité d’avoir une visibilité globa- le. “Par conséquent, nos exigences en termes de main-d'œuvre sont plus éle- vées : nous avons désormais besoin de

légèrement augmenter.

Nord-Pas-de-Calais. Alors pour pallier ce manque d’attractivité, Parkéon use de sub- terfuges, comme par exemple signer des contrats parisiens avec des gens officiellement basés à Paris et qui acceptent de venir pas- ser trois jours par semaine à Besançon. “C’est la seule solution pour l’instant, et pas la moins onéreuse.” Actuellement, plusieurs postes à res- Certains salaires supérieurs à 100 000 euros par an.

ponsabilité sont ouverts chez Parkéon Besançon. Mais faute de candidats motivés, l’entreprise se voit contrain- te de solliciter des chasseurs de têtes. Pourtant, les salaires sont plutôt attractifs pour ces cadres si désirés. Les plus bas démarrent à 50 000 euros par an, certains sont supérieurs à 100 000 euros par an. Et pourtant, les candidats potentiels refusent bien souvent de se rendre ne serait-ce qu’à l’entretien de pré-embauche. Besan- çon, ils ne veulent même pas essayer de connaître. J.-F.H.

chefs de projets, de directeurs de pro- grammes, d’architectes de systèmes. Ces gens-là ont bien souvent une expé- rience internationale.Alors quand vous leur parlez de Besançon, ils vous répon- dent “Besan quoi ?” C’est où ?” C’est devenu très compliqué. Et les argu- ments comme la nature ou l’environnement préservé, ça ne pèse pas lourd dans les discussions de recru- tement. Ce n’est pas que Besançon a une mauvaise image, c’est qu’elle n’a pas d’image du tout” avoue Brigitte Boursier. Selon la D.R.H. de Parkéon, c’est plus facile de recruter dans le

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