La Presse Bisontine 143 - Mai 2013

A g e n d a

La Presse Bisontine n° 143 - Mai 2013

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CULTURE

THÉÂTRE, MUSIQUE, DANSE…

“Le théâtre de la Bouloie est un tremplin” Jérôme Koziura est le responsable “vie étudiante” au C.R.O.U.S. de Besançon. À ce titre, il gère le service culturel et notamment la vie du Petit théâtre de la Bouloie, un lieu culturel qui programme une soixantaine de spectacles par an. Au cœur du campus étudiant et pour autant, ouvert sur la ville.

L a Presse Bisontine : Le fes- tival La Bouloie en ébullition vient de se terminer, c’est un des temps forts de la saison culturelle du C.R.O.U.S. au Petit théâtre de la Bouloie. Quelle est l’histoire de ce lieu culturel ? Jérôme Koziura : Le Petit théâtre de la Bouloie a été créé en 1997. Ce théâtre de 150 places a été construit et financé par le C.R.O.U.S., il est un des trois seuls théâtres universitaires de France avec Dijon et Nancy. Au départ, il y avait une petite pro- grammation culturelle et un de ses objectifs était de devenir une résidence d’artistes étudiants. L’idée est bien d’en faire un lieu qui sert de tremplin aux étu- diants en théâtre ou aux futurs

techniciens du spectacle.

et on programme entre 60 et 70 spectacles par an avec une domi- nante spectacle vivant. Ces spec- tacles attirent entre 5 000 et 6 000 spectateurs par an. L.P.B. : Quels sont les temps forts de la programmation ? J.K. : Un des grands rendez-vous de l’année, c’est ce Festival La Bouloie en ébullition qui vient de vivre sa sixième édition. Né d’une envie de valoriser les ate- liers culturels du C.R.O.U.S., ce rendez-vous annuel se présente aujourd’hui comme un festival étudiant restituant leurs der- nières créations artistiques. L’idée de ce festival est vraiment de promouvoir les talents émergents de ces étudiants qui sont quasi-

L.P.B. : Comment cet outil a-t-il évolué ? J.K. : Après son démarrage, le théâtre avait dû fermer ses portes pendant quelques années faute de moyens pour le faire vivre. Puis il y a eu l’embauche d’une animatrice en 2003, puis d’un régisseur technique en 2010, et l’activité du théâtre a repris de la vigueur. L.P.B. : Quelle est son activité au cours de l’année ? J.K. : La programmation tente de trouver un judicieux équilibre entre le théâtre, la danse, la musique et le cinéma. Le théâtre est ouvert 300 jours par an, avec énormément d’accueil de troupes,

utilisé par des associations com- me le théâtre d’improvisation qui y organise ses ateliers, toujours avec succès, ou encore un atelier de breakdance. L.P.B. : Le théâtre de la Bouloie sort-il des murs du campus ? J.K. : Tous nos spectacles sont ouverts à tout le monde, mais il est vrai que notre volonté est vraiment de mieux communi- quer vers l’extérieur. Nous avons par exemple noué un partena- riat avec la maison de quartier de Montrapon qui a permis à des gens qui n’avaient jamais mis les pieds dans un théâtre de venir à des spectacles. Nous sommes en train de nouer des contacts

des liens avec le C.D.N. sur cer- tains spectacles. L.P.B. : Quelle est la politique tarifaire du Petit théâtre de la Bouloie ? J.K. : Pour tous les spectacles de théâtre, il y a trois tarifs : 5 euros pour les étudiants, 6 euros pour les demandeurs d’emploi et 9 euros pour le tarif normal. Pour les concerts, il y a un tarif unique de 5 euros. Le cinéma et les autres animations comme les séances de lecture, c’est gratuit. Globa- lement, la politique tarifaire est très attractive. L.P.B. : D’ici la fin de l’année universi- taire en juin, quels sont vos coups de cœur dans la programmation ? J.K. : Il y en a plusieurs comme par exemple le film “Lip, le rêve et l’histoire” qui sera program- mé jeudi 30 mai à 20 h 30, avec un débat à l’issue de la projec- tion. La veille, le mercredi 29 mai à 20 h 30, nous aurons la lectu- re d’un texte de Mustapha Khar- moudi intitulé “Mieux vaut l’enfer que la vie parmi vous”, en pré- sence de cet auteur bisontin dont le texte a déjà été lu au théâtre de l’Odéon à Paris. Le jeudi 6 juin

ment tous en D.E.U.S.T. Arts du spectacle. L’autre objectif de ce festival est de repérer et sélec- tionner des talents pour les concours qu’organise le C.R.O.U.S. sur le plan national. L.P.B. : Et à côté de ce festival ? J.K. : Il y a aussi les rencontres internationales de théâtre uni- versitaire dont la prochaine édi- tion aura lieu en septembre, le festival Émergences en juin, la semaine de la solidarité inter- nationale en novembre, la ren- trée étudiante. Une nouveauté cette année : la semaine du bien- être que nous organiserons en octobre en collaboration avec l’Université de sport. Le service culturel organise également le tremplin Musiques de R.U., tous les ans en février, avec à chaque fois deux groupes sélectionnés pour un jury national qui se dérou- le à Bordeaux. Le théâtre dispo- se d’un studio d’enregistrement numérique destiné aux groupes qui se distinguent lors de ce trem- plin. Enfin, le théâtre est à la dis- position des productions privées qui peuvent le louer pour orga- niser un spectacle. Il est aussi

La compagnie Sarah Boy et son spectacle Memori Terhapus, joué au le 12 mars der- nier au Petit théâtre de la Bouloie.

avec la délégation académique à la culture au recto- rat dans l’idée de promouvoir notre programmation et d’inciter les jeunes lycéens à venir. Nous réfléchissons également à des abonnements. Enfin, notre sou- hait est de tisser

“Entre 5 000 et 6 000 spectateurs par an.”

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