La Presse Bisontine 141 - Mars 2013

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 141 - Mars 2013

13

EN BREF

PROMOTION

Un homme de challenges Gilles Da Costa, “intérimaire” de premier choix

Courbet La collection

permanente du musée Courbet s’enrichit de six tableaux de Gustave Courbet provenant du musée des beaux-arts de Besançon qui va entrer dans une grande période de travaux. Plume Le cirque Plume plantera son chapiteau à Besançon pour le travail de création de son tout nouveau spectacle “Tempus fugit ? Une balade sur le chemin perdu”, dont la première aura lieu le 18 mai prochain. La billetterie vient d’ouvrir. Renseignements : Marie-Laure Le pianiste bisontin Damien Groleau sort un nouvel album, “Pawana”. Il compose et improvise des scénarios d’une tenue étonnante. Autoproduction, renseignements sur prodatlantis@gmail.co m. Il sera présent le 8 mars au Contretemps, 3, rue Pierre-Rubens à Besançon autour d’une soirée consacrée au roman noir. Rens. 06 70 10 35 83. Lanouzière au 03 81 81 93 14. Piano (bis)

Il est directeur général des services à la Région, mais aussi directeur par intérim du comité régional de tourisme, et maintenant directeur de cabinet de la présidente de Région. Mais comment fait Gilles Da Costa pour assumer toutes ces fonctions ?

G illes Da Costa est l’homme de beaucoup de situations. Depuis que Jean-Paul Garnier, le directeur du Comité régional du tourisme a quitté ses fonc- tions, c’est lui qui assure l’intérim. Sa mission au C.R.T. s’achèvera dans quelques semaines, une fois terminé le recrutement du nouveau directeur. Il n’a pas encore fini le job, qu’il est déjà appelé ailleurs. La présidente du Conseil régional de Franche- Comté Marie-Guite Dufay l’a sollicité pour remplacer Jean Auvillain, son directeur de cabi- net dont elle vient de se sépa- rer après sept ans de collabora- tion. Une fonction que le directeur général des services de la Région n’a pas refusée. “Cette situation n’est pas unique, ni originale. Dans beaucoup de régions, le D.G.S. est aussi direc- teur de cabinet. Cela permet une fluidité entre l’administration et l’organisation de la présiden- ce” justifie Marie-Guite Dufay, devançant ainsi les critiques.

Gilles Da Costa chapeautera l’organisation, un peu comme un homme de l’ombre. Il aura comme bras droit Christophe Tripogney, un ex-chargé de mis- sion des relations politiques. C’est précisément parce qu’on lui reconnaît des talents de manager que Gilles Da Costa est appelé là où il faut remettre de l’ordre comme c’est le cas au C.R.T. Entre toutes ses cas- quettes, son emploi du temps l’oblige à un exercice de contor- sionniste quotidien, mais il s’adapte. “J’ai un tempérament

Gilles Da Costa vise aussi des responsabi- lités au sein de la Fédé- ration fran- çaise de cyclisme.

de pouvoir sont inévitables, l’omniprésence de Gilles Da Cos- ta agace parfois. Le directeur général des services sait qu’il a des détracteurs. “Ils considèrent que ma motivation s’assimile à un enjeu de pouvoir, alors qu’elle vient de mon envie de m’engager pour le service public. Ce qui m’intéresse, c’est la bonne marche de ce dernier.” Gilles Da Costa précise au passage qu’il ne sait pas, pour l’instant, s’il assurera cette fonction de directeur de cabinet de façon provisoire ou sur le long terme. “Les deux hypo-

thèses existent” explique-t-il. En revanche, ce dont il est certain, c’est qu’il a du pain sur la planche. “La Région est face à une échéance majeure avec l’acte 3 de la décentralisation qui va définir ses rôles à venir. Il fau- dra organiser les choses de manière à ce qu’il y ait une bon- ne adéquation entre la déter- mination politique et la mise en œuvre administrative. Pour don- ner corps à une belle idée poli- tique, il faut un relais admi- nistratif. Je suis là pour faire le lien.”

À toutes ses casquettes profes- sionnelles, il convient d’en ajou- ter une dernière, associative. Gilles Da Costa est président du comité régional de cyclisme. Il brigue des responsabilités nationales. Le 23 février, il espè- re être élu administrateur de la Fédération nationale de cyclis- me. S’il tel devait être le cas, il sera candidat à la présidence du conseil de surveillance. Heu- reusement que la loi sur le non- cumul ne concerne que nos élus… T.C.

issu de mon passé de sportif qui me pousse à relever les défis. Lorsqu’un challenge se pré- sente, je mets toute mon énergie, mon savoir-faire et mon honnêteté intellec- tuelle à le relever” dit-il. Mais à l’intérieur du vaisseau régio- nal, où les joutes

“Je mets toute mon énergie.”

Made with FlippingBook - Online catalogs