La Presse Bisontine 140 - Février 2013

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 140 - Février 2013

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1,2 million d’euros en plus pour les transports scolaires

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

méritera d’être affiné” précisent les services du Dépar- tement. Il pourrait être revu à la baisse si à partir de la rentrée 2013 les enfants vont à l’école le mercredi matin, ce qui est très probable. Dans ce cas, la col- lectivité peut espérer transporter les maternelles et les primaires en même temps que les collégiens. Cette mutualisation des circuits permettrait d’optimiser le transport et de faire des économies. La réforme sur les rythmes scolaires n’est pas enco- re complètement ficelée. Néanmoins, le Conseil géné- ral du Doubs a provisionné 490 000 euros dans son budget 2013 pour financer les transports liés à cette demi-journée supplémentaire de septembre à décembre. Pour cette année, le budget transport scolaire du Dépar- tement est de 19,14 millions d’euros. 29 300 élèves bénéficient de ce service, de la maternelle au lycée.

L e retour de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles aura des effets sur le coût des transports scolaires. Le Conseil général du Doubs qui a la compétence transport, esti- me le surcoût lié à la demi-journée supplémentai- re à 1,2 million d’euros par an pour les primaires et les maternelles. “C’est un maximum. Ce chiffre

Papeteries de Novillars : “Nous discutons avec une banque”

L e feuilleton de la reprise et du redé- marrage de la papeterie de Novillars se poursuit en interne. En novembre, La Presse Bisontine avait rencontré une partie des salariés licenciés. Quatre dʼentre eux sʼéchinaient à entretenir le matériel afin quʼil ne périsse pas sous le coup des attaques de lʼhiver. Tous espéraient et espèrent toujours une reprise, dʼautant quʼun investisseur - fiable - sʼest fait connaître. Il sʼagit dʼun chef dʼentreprise libanais. Il ne manquait que lʼappui des banques “pour un risque limité.” Une réunion en préfecture sʼest tenue fin décembre avec les collectivités (État-Région- Conseil général). Alors que le projet de repri- se bénéficie du soutien de la banque Oséo, la frilosité des banques empêche une repri- se. Pour le maire de Novillars qui a pris la

parole lors du Conseil dʼagglomération de Besançon, “cette posture des banques est affligeante. Objectivement, il y a bien une cri- se du papier mais qui ne touche pas la pape- terie qui possède une niche avec son carton ondulé. Si les banques ne prêtent pas ici, je mʼinquiète pour les petites entreprises” dit Philippe Beluche. Si les inondations du mois de décembre ont causé quelques dégâts dans la papeterie, elles nʼont pas causé dʼimmenses dégâts irréparables. Cʼest en tout cas le témoi- gnage recueilli auprès dʼun ancien salarié spécialisé dans la maintenance. Dʼaprès Gérard Lasserre, ancien directeur de lʼusine, et correspondant direct avec le repreneur libanais, rien nʼest perdu. “Nous sommes en discussion avec une banque. Dʼici 10 jours, je pourrai vous répondre sur

La papeterie de Novillars attendra la fin janvier pour savoir si elle repart ou non.

une réouverture (N.D.L.R. : 19 jan- vier). Pour lʼinstant, je préfère gar- der le silence.” Le feuilleton attend son clap de fin. Novillars espère une fin heureuse.

490 000 euros sont déjà provisionnés pour la rentrée 2013.

L’U.M.P. du Doubs sort indemne de la guerre des chefs

U ne dizaine de démissions, dont quelques cartes découpées aux ciseaux et renvoyées au siège à Besançon,voilàlesseulesséquellesdela guer- re fratricidequesesontlivréspendantunmoisFrançois Fillon et Jean-François Copé. Malgré lʼimage désas- treuse renvoyéeauxmilitants par les leaders parisiens, les dégâts restent limités, en tout cas dans le Doubs. Mieux : “Sur les dix militants qui ont démissionné, cinq sont déjà revenus” noteMichel Vienet, le secré- taire départemental du mouvement. Et dans le même temps, entre ce funeste 18 novembre et le 17 décembre, date de lʼarmistice entre les chefs, lʼU.M.P. du Doubs a enregistré 32 nouvelles adhé- sions. Au 1er décembre 2012, lʼU.M.P. comptait officiellement 2 780 adhérents à jour de cotisa- tions, et 170 autres sont venues sʼajouter aumoment du vote interne. “Ce qui fait que nous atteignons en ce début dʼannée la barre des 3 000 adhérents. Cʼest du jamais vu” se réjouit Michel Vienet. Même en 2007, lʼannée de la victoire, lʼU.M.P. du Doubs

nʼavait pas dépassé la barre des 2 500 adhérents. Ces chiffres donnent au mouvement de droite de nouvelles raisons dʼespérer. En tant que mouve- ment associé à la grandemanifestation anti-maria- ge gay du 13 décembre, lʼU.M.P. du Doubs déjà réservé trois bus pour Paris au départ de Besan- çon. Dʼautres partiront du Haut-Doubs. “Cʼest une manière demontrer lamobilisation de nos troupes contre la politique menée par François Hollande.” LʼU.M.P. du Doubs se prend même à rêver de grandes victoires dès 2014, notamment aux élec- tions municipales. “Notre objectif principal ici est de prendre enfin cette citadelle bisontine” avoue Michel Vienet. Cʼest la commission nationale des investitures qui devrait désigner dès le printemps 2013 le candidat qui défiera Jean-Louis Fousse- ret. Jacques Grosperrin sera certainement le favo- ri de cette désignation. Au cours des vœux de lʼU.M.P. le 5 janvier à Miserey-Salines, on lʼa vive- ment poussé à sortir du bois.

Selon Michel Vienet, le secrétaire

départemental du mouvement, “l’U.M.P. repré- sente dans le

Doubs une vraie force de frappe.”

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