La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

8

COMMERCE Jusqu’au 24 décembre Le marché de Noël recentré place de la Révolution Pas de grande roue cette année, mais un concentré d’animations et de décorations place de la Révolution. Dans une ambiance semble-t-il réchauffée entre la Ville et l’Union des commerçants.

Jean-François Lepin, directeur de l’Office du commerce et de l’artisanat de Besançon.

E n tant de crise, il vaut mieux se serrer les coudes. C’est peut-être ce que se sont dit les deux protagonistes principaux, Ville et Union des commerçants, dont les polémiques incessantes liées notamment aux travaux du tram finissaient par décourager les bonnes volontés. Paraît-il que Jérôme Cart, président de l’Union des commerçants et Jacques Mariot, adjoint au com-

merce et président de l’Office municipal du commerce, se par- lent à nouveau…C’est donc dans ce contexte moins glacial que se préparent les festivités com- merciales de fin d’année à Besan- çon. Le marché de Noël se tiendra du 30 novembre au 24 décembre sur la place de la Révolution dont les travaux du tram seront en grande partie terminés. Contrairement à l’an dernier, il

ne sera pas prolongé jusqu’au 31 décembre et la grande roue ne sera plus là, pour cause d’emprise du futur tram. Il y aura également moins de cha- lets (60 au lieu de 70), mais ils seront tous regroupés sur la pla- ce, avec un immense sapin en pleinmilieu. Pour les plus petits, la maison du Père Noël propo- sera quatre pièces à visiter et l’atelier du Père Noël permet- tra aux petits de visiter la fabrique de jouets de l’homme

à la houppelande rouage. Un petit train pour les enfants com- plétera le dispositif de ce mar- ché où “on remet vraiment le côté magique de l’enfant au cœur du marché” insiste Jean-François Lepin, le directeur de l’Office du commerce et de l’artisanat de Besançon. Il ajoute : “Des efforts particuliers seront faits cette année pour soigner la déco- ration des chalets, à base de pro- duits naturels.” La place Pas- teur abritera un marché des

métiers d’art (en chalets) et le square Saint-Amour le marché solidaire. Battant ne sera pas oublié avec les animations mises en place par l’association Zone’Art sur le thème de la nei- ge. La fréquentation du marché de Noël de Besançon est esti- mée à 180 000 à 200 000 per- sonnes. L’Office du commerce consacre quelque 200 000 euros à l’opération. La Ville et l’Union des com- merçants ont bien saisi les

enjeux d’une entente cordiale. Après les fêtes, les deux parte- naires préparent d’ailleurs ensemble une vaste opération de communication commune destinée à reconquérir la clien- tèle extérieure à Besançon. Une “belle opportunité” sera à sai- sir tous les jours dans un des commerces de Besançon. Lan- cement de cette ambitieuse opé- ration commerciale enmars pro- chain. J.-F.H.

Un magazine et des chèques-cadeaux Lʼ Office du commerce et de lʼartisanat lance deux nouveaux pro- duits de communication à lʼoccasion des fêtes de fin dʼannée. Le premier, cʼest un magazine de 64 pages intitulé “Destination shopping Besançon”. Il sera tiré à 60 000 exemplaires, et distribué en boîtes à lettres ainsi quʼaux nouveaux habitants de Franche-Comté. Le deuxième produit innovant entrera en scène dès la fin novembre. Il sʼagit du chèque-cadeau “Bezak.k.do” sur le même principe que les chèques-cadeaux nationaux, mais à dépenser dans un des com- merces de Besançon. Entre Châteaufarine et le centre-ville, lʼOffice du commerce espère quʼil y aura “au moins 400 commerçants par- tenaires.” La liste des commerces qui accepteront les chèques Bezak.k.do sera mise à jour régulièrement sur le site de lʼOffice.

ARMÉE

Retrait des troupes

Plus de 600 Francs-Comtois en Afghanistan

Tandis que l’Armée française retire progressivement ses troupes d’Afghanistan, plusieurs régiments locaux, dont la 7 ème brigade blindée de Besançon, se rendent là-bas pour sécuriser la transition.

L e président de la République l’avait annoncé au cours de la campagne de la présidentielle, il le fait. Le retrait des troupes françaises d’Afghanistan a démarré. Et c’est paradoxalement dans ce contex- te que plusieurs dizaines de soldats postés à Besançon font le voyage vers le Proche-Orient en cette fin d’année. L’opération était calée depuis des mois et même si le retrait des troupes est une réalité, les Bisontins vont là-bas pour relever des troupes qui y sont présentes depuis au moins six mois. “Le retrait est une réalité, confirme le général Francisco Soriano, comman- dant de la 7 ème brigade blindée. Nous avons quitté laKapisa où l’armée afgha- ne a pris le relais. On est vraiment dans ce processus de désengagement mais les camarades sur place sont là-bas depuis déjà aumoins six mois, certains huit. On les relève justement pour pou- voir continuer cette opération de désen- gagement.” Les troupes françaises sont même un peu en avance par rapport au calendrier fixé par le nouveau chef de l’État. Début 2012, il y avait enco-

re 4 500 soldats français en Afghanistan. En octobre dernier, il n’y en avait plus que 2 250. “Au 1 er janvier 2013, ils ne seront plus que 1 450 et mi-2013, plus que 500” complète le général Soriano. L’armée française et notamment les soldats

Un peu en avance par rapport au calendrier.

basés à Besançon exercent parallèle- ment des missions de formation des troupes afghanes et de lutte contre les engins explosifs improvisés qui dure- ront, elles jusqu’en 2014. Donc “au moins jusqu’en 2014, il y aura encore 500 soldats français en Afghanistan.” Le retrait est réel, mais prendra du temps. D’autres missions seront dévo- lues l’an prochain aux hommes de la 7 ème brigade blindée : 120 d’entre eux iront assurer une mission de sécurité au Kosovo, d’autres partiront en mars pour le Liban et d’autres encore en Guyane pour lutter contre l’orpaillage illégal. J.-F.H.

Le général Francisco Soriano commande la 7 ème brigade blindée de Besançon.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker