La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

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EN BREF

ENVIRONNEMENT 12 professionnels dans le Doubs Il manque 500 tonnes de miel Le miel ne s’est pas ramassé à la pelle

Défilé Pour la 5 ème année, la boutique Elza de Besançon organise un défilé de mode dimanche 25 novembre à 14 h 30 et 17 heures au Petit Kursaal de Besançon. L’occasion de présenter le savoir-faire de différentes écoles de couture de la région. Cette année, le lycée Jules-Haag de Besançon et le lycée Raoul- Follereau de Belfort présenteront entre autres des chapeaux fous, en ce jour de la Sainte- Catherine. Des mannequins de tous âges et de toutes tailles présenteront une sélection de vêtements de la boutique Elza. Des artisans et des créateurs régionaux participeront à cette présentation, et notamment André Mathey, le chausseur fou, avec modèles extravagants. Une participation aux frais de 3 euros sera demandée à l’entrée. Rens. : Élisabeth Bourque au 06 76 10 92 76. Expérience Matinée d’information sur le thème de la validation des acquis de l’expérience (V.A.E.) au C.I.B.C. de Besançon au 11, rue Xavier-Marmier samedi 24 novembre de 9 h 11 h. Rens. au 03 81 41 80 00.

En plaine ou en montagne, la récolte n’a pas été bonne pour les apiculteurs du Doubs.

P our Dominique et Annick Dhote de “L’abeille du Haut-Doubs”, les années se suivent mais ne res- semblent pas. Apiculteurs profession- nels à Aubonne, ils ont ramassé quatre fois moins de miel en 2012 qu’en 2011. “Je n’ai pas eu de miel d’acacia dans la région de Besançon ni de miel de sapin dans le Haut-Doubs” témoigne l’apiculteur, qui, faut-il le rappeler, a obtenu au Salon de l’agriculture la médaille d’or pour son miel d’acacia. 2012 ne sera donc pas un bon cru à l’échelle de la région Franche-Comté. Lui et sa femme vivent de cette activi- té en vendant leur production et de l’hydromel dans leur écomusée où dans une trentaine de magasins. “Des api- culteurs qui ont des ruches en plaine ont cette année en raison d’un printemps froid et humide. Dans la région bisontine, il n’y a quasiment pas eu de miel d’acacia. Le concours régional 2012 a été même été annulé !

pollinisateur indispensable au maintien de la biodiversité en milieux. Espèce menacée par les produits sani- taires, l’abeille serait moins “impactée par les désherbants” dit l’A.D.A.F.C., ce que contestent d’autres professionnels. Dans le Haut-Doubs, les fauches pré- coces empêchent les fleurs de pousser. Les prairies fleuries régressent au pro- fit des pissenlits… “Le miel d’acacia de la région de Besançon demeure l’un des meilleurs de France” assure sans chau- vinisme l’apiculteur Dominique Dhote. Avec l’hiver, les abeilles se reposent en attendant un printemps 2013 que les professionnels espèrent plus clément. Le prix au kilo, entre 10 et 12 euros, devrait augmenter. E.Ch.

pu s’en sortir avec le miel de colza mais la baisse est tout de même générale” témoigne Jean-Baptiste Malraux, tech- nicien apicole à l’association pour le Développement de l’Apiculture en Franche-Comté. L’association a publié les chiffres de récol-

avec d'importantes variations de tempé- rature, l’année 2012 s’accompagne d’une perte globale de production de 50 à 70 % (500 tonnes) suivant les secteurs” annon- ce l’association. Dans ces conditions, l’A.D.A.F.C. prési- dée par Johan Girard du “Rucher des Deux Lacs” à Labergement-Sainte-Marie n’a pas organisé le concours régional des miels dans le cadre des Talents Comtois. Par contre, elle a organisé vendredi 16 novembre au palais des congrès à Micropolis les assises régionales de l’apiculture où, durant toute la journée, elle a fait vivre son enthousiasme et sa passion en offrant un regard sur son activité, son rôle, ses réalités, ses acteurs et ses enjeux, sans oublier l’élément essentiel : l’abeille, le plus petit insecte

te confirmant cette bais- se. La Franche-Comté compte environ 3 000 api- culteurs dont 50 profes- sionnels et 12 dans le Doubs pour un total de 45 000 ruches qui produi- sent en année normale 900 tonnes de miel. “Marquée par un printemps froid et humide, le gel des acacias et un début d'été pluvieux

Une perte de production de 50 à 70 %.

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