La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

BESANÇON

16 La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

EN BREF Lutte Le championnat de France de lutte 1 ère division se Palais des Sports de Besançon, sans l’équipe première du P.S.B. Elle n’a pu se qualifier suite à un concours de circonstances comme la blessure de Didier Païs ou la suspension de Artak Margaryan. Schiltigheim, Saint-Priest, Bagnolet et Sarreguemines se disputeront le déroulera dimanche 15 décembre au

EXPOSITION 1900-1936 L’histoire de Besançon racontée en cartes postales Il y a un siècle, la carte postale avait le vent en poupe. Elle servait de support à tous les sujets. À travers ces images cartonnées, on racontait les grands événements, le commerce, les usines, l’armée. Elles nous lèguent un témoignage unique sur Besançon que le Musée du Temps nous raconte.

D u 30 novembre au 19 mai prochain, le Musée du Temps vous invite à découvrir une exposition originale créée en par- tenariat avec La Bibliothèque municipale et l’école des Beaux- Arts. Elle s’intitule “Cartes pos- tales : Besançon 1900-1936”. Le thème va entraîner le visiteur dans un voyage à travers le pas- sé, à une époque où la carte pos- tale était un moyen de commu- nication majeur. Un siècle plus tard, ces documents qui étaient l’illustration de la vie quotidienne nous permettent de mesurer à quel point l’environnement a changé à Besançon. L’exposition construite à partir d’un fonds de 6 000 cartes pos- tales acquises aux enchères par la mairie il y a quelques années, se décompose en cinq parties chronologiques. La première qui démarre en 1897, concerne la grande époque de la carte pos- tale quand la ville accueillait curistes et touristes. La secon- de débute en 1904. C’est à ce moment-là que le dos de la car- te postale se divise en deux pour laisser une place à l’adresse. “À l’époque, on faisait des cartes photos. Cela permettait de rendre compte immédiatement d’un évé- nement comme les inondations de 1910, ou l’accident du tram tombé du pont Canot” raconte Thomas Charenton, conserva- teur du Musée du Temps. Les trois autres parties nous montrent Besançon ville de gar- nison au moment de la premiè- re guerre mondiale. On passe

titre. Les Bisontins pourront se consoler en

supportant les féminines et les jeunes. À partir de 19 h au Palais des

ensuite à l’activité économique, puisque la carte servait de sup- port pour témoigner de la Foire comtoise, du commerce, des usines et dumarché. L’exposition s’arrête sur la période de 1936 avec les congés payés qui

des Beaux-Arts ont produit quatre vidéos qui parlent de la carte postale. Une application sur tablette tactile a été déve- loppée pour permettre au visi- teur d’envoyer par mail une car- te postale choisie parmi les cinq thèmes de l’exposition, avec un message personnalisé. L’OrchestreVictor Hugo Franche- Comté va travailler de son côté autour du thème de la carte pos- tale musicale. Ce projet est par- rainé par La Poste qui va ins- taller une boîte aux lettres dans le musée. Il sera possible d’envoyer une carte poste frap- pée sans doute du tampon de l’exposition.

Sports de Besançon.

Les phrases-cultes des élus bisontins Conseil municipal du lundi 12 novembre Les perles du conseil Miracle. Jean Rosselot et Jean-Louis Fousseret sont sur la même longueur d’onde ! “Pour une fois, c’est celui qui vote toujours contre vous qui vous dit oui (au sujet de la commission spéciale transparence mise en place pour le dossier Pavé dans la Mare).” Réponse de M. Fousseret : “C’est jour de fête ! Peut-être pas de fête nationale… mais bisontine.” Rires au conseil. C’est chaud entre Jean-Louis Fousseret et Mireille Péquignot au sujet des chiffres d’affluence de Micropolis. “Je peux vous le reproduire (N.D.L.R. : le document)” dit l’élue d'opposition. “Non ça va, je n’ai pas envie de me reproduire, merci” rétorque le maire. Jean Rosselot sur les bons rails. “Arrêtez de nous bassiner avec ce choix du tram qui est bon pour Besançon ! C’était un mauvais choix. Un point c'est tout !” Réponse du berger à la bergère : “Depuis 11 ans, vous n’avez jamais trouvé une chose seule de bien dans ce que fait le maire. Tout est sujet à critique. C’est votre droit. Moi, j’avance.” Emmanuel Dumont (majorité) invite Jean Rosselot à féliciter le maire de ne pas avoir choisi le système Wimax pour le développement d’Internet dans la ville. Certaines collectivités sont en contentieux. Réponse une nouvelle fois du berger à la bergère : “Vous féliciter pour ce que vous n’avez pas fait ! C’est trop me demander !” Le sanglier du conseil municipal. Françoise Presse règle un problème entre chasseurs de Besançon et ceux de Fontain au sujet d’un territoire de chasse. Le maire demande si elle a reçu de la venaison en remerciement. “J’ai refusé” répond l’élue visiblement pas grognon dans cette affaire de cochon. Énervement. Le maire à Mireille Péquignot : “Vous énervez le monde (au sujet du parking payant de Minjoz), même vos amis.” M. Omouri vole à son secours : “Non, pas moi.” “Le F.N. est entré au conseil de Besançon !” réagit le maire après que Martine Jeannin ait considéré que l’accueil de migrants à Saint-Jacques créerait un déséquilibre “de population”. Vanne de celle-ci : “Le vote F.N. le plus haut au 1 er tour de la présidentielle : c’était le bureau de vote de Saint-Ferjeux (où vit le maire).” N.D.L.R. : c’est faux, c’est à Montrapon, chez… Martine Jeannin. Lazhar Hakkar répond aux craintes de Martine Jeannin de voir la “misère” arriver à Montrapon avec le futur Forum : “La misère n’est pas contagieuse…” Sans commentaire. Jean-Louis Fousseret à Michel Omouri (U.M.P.) qui s’inquiète de l’avenir du site Camponovo : “Dormez tranquille concernant les murs de Camponovo, nous y travaillons. Mais nous n’alertons pas la presse à chaque fois que nous faisons quelque chose contrairement à vous.” Le maire ne se fera pas plumer au Casino de Besançon. “Je ne suis pas un joueur et je n’ai pas le droit de jouer car je suis est officier de police judiciaire.” Il intervient au sujet de la délégation de service public. Martine Jeannin au sujet des nouvelles technologies : “On constate qu’il y a plus d’androïde que de i-phone et la bibliothèque i-tunes est chère.” Elle prononce “i-tunesse”. Moqueries dans la salle.

“Rendre compte d’un événement.”

s’accompagnent d’un nouvel engouement pour la carte postale. Le Musée du Temps a intégré à ce rendez-vous cul- turel plusieurs animations. Par exemple, des étu- diants de l’école

Besançon pendant la crue de 1910. La carte postale était souvent utilisée à l’époque pour montrer un fait d’actualité.

Guerre de 1914- 1918, les soldats défilent dans la rue Battant.

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