La Presse Bisontine 138 - Décembre 2012

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 138 - Décembre 2012

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SANTÉ La clinique Saint-Vincent 1992-2012 Ce qui a changé en 20 ans de soins La clinique privée bisontine est régulièrement classée parmi les meilleurs établissements en cancérologie, cardiologie, chirurgie ortho- pédique. Si les séjours diminuent de 5 à 3,75 jours en moyenne, c’est le résultat d’une nouvelle méthode de prise en charge du patient. Visite.

S ur la table d’accueil est posé un magazine, le genre d’hebdomadaire dont dis- pose toute bonne salle d’attente.Hasard ou non, ledit maga- zine classe les établissements hos- pitaliers publics et privés selon les spécificités. Par bonheur, on y

Durant l’anniversaire, les curieux ont pu visiter le bloc opératoire.

apprend que la clinique Saint-Vin- cent truste les premières places. Troisième pour la prothèse du genou à l’échelon Grand Est (Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne), deuxième pour la chi- rurgie de l’incontinence urinaire… et première pour la chirurgie pel-

vienne majeure de l’homme, elle affiche fièrement son classement. Bon élève notre clinique n’est-ce pas ? Un encouragement forcément bienvenu au moment où Saint-Vin- cent fête son vingtième anniver- saire. Il est loin le temps où les patients se rendaient rue des Deux-Prin- cesses, dans le quartier des Cha- prais à Besançon. De ce passé enter- ré en août 1992, reste un témoin : le docteur Girard, dernier chirur- gien en activité qui a opéré dans les deux cliniques.Aujourd’hui aux Tilleroyes, la clinique représente 410 salariés et 80 opérateurs (méde- cins), 289 lits dont 206 de chirur- gie. Elle reçoit 30 000 patients par an et gère 20 000 interventions, ce qui représente 15 % de la chirur- gie publique et privée franc-com- toise et 33 % de la chirurgie du bas- sin bisontin. Derrière ces chiffres, Saint-Vincent est surtout en poin- te dans la récupération active. “En clair, on essaie que le patient arri- ve en bonne forme avant l’opération, que celle-ci ne soit pas traumati-

du recrutement des patients pas plus que financièrement. Elle va ainsi se développer en étendant son bloc opératoire, sur ses fonds pri- vés. Si les marges sur les inter- ventions chirurgicales ont diminué, le privé se regroupe avec d’autres entités pour acheter des fourni- tures. 20 ans : le bel âge, l’âge des projets, des désirs : “Celui d’avoir la première place en privé” conclut Valérie Fakhoury. E.Ch.

sante et qu’il puisse rapidement récupérer grâce aux techniques anes- thésiques et opératoires perfor- mantes” explique Valérie Fakhou- ry, directrice des cliniques Capio Saint-Vincent et de l’Orangerie. Surtout, n’allez pas dire que la clinique pousse ses malades à quitter au plus vite leur chambre. Non. Si elle est parvenue à réduire la durée d’un séjour de 5 nuitées à 3,75, c’est avant tout grâ- ce aux équipes médicales, au sui- vi, au matériel. Saint-Vincent s’est dotée d’un robot permettant une chirurgie mini-invasive d’une pré- cision extrême, le seul en Franche- Comté de ce type. En remettant plus vite “sur pied” ses malades, la structure privée voit la disponibi- lité de ses lits croître : “Nous avons désormais un étage disponible qui va nous permettre d’accueillir des lits de l’Orangerie (établissement de soins de suite)” annonce la direc- trice. Une trentaine de lits seront occupés par cette nouvelle activi- té. L’avenir, Saint-Vincent semble ne pas le redouter d’un point de vue

Zoom Il n’y aura pas d’étage supplémentaire La clinique qui avait prévu de sʼétendre pour faire face à un manque de place ne construira pas dʼétage supplémentaire, construction qui avait soulevé la crainte chez les riverains du secteur et notamment ceux des Tilleroyes. Le permis de construire dépo- sé est en effet caduc confirme la direction de lʼétablissement.

Valérie Fakhoury, directrice de la clinique Capio Saint- Vincent.

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