La Presse Bisontine 136 - Octobre 2012

A g e n d a

La Presse Bisontine n° 136 - Octobre 2012

52

ANIMATION - LA RENTRÉE DE L’A.S.E.P.

“Je ne veux pas que les activités se vivent dans la difficulté” Avec 3 000 adhérents, l’A.S.E.P. est une des plus impor- tantes associations d’animation de Besançon. Le directeur de la structure fait le point sur la rentrée. Les difficultés financières relèvent désormais du passé.

L a Presse Bisontine : L’A.S.E.P. a fait sa rentrée :combien d’activités sont proposées ? Denis Bourgeois : Une bonne cin- quantaine, plus celles proposées dans le cadre du centre social. La rentrée s’est bien déroulée. Le premier jour, il y avait près de trois heures de queue devant les locaux. L’association compte près de 3 000 adhérents. Sur Besançon, l’ensemble des mai- sons de quartier, associatives ou municipales, comptent 10 000 adhérents. Entre la M.J.C. de Palente et l’A.S.E.P., on “tape” déjà les 6 000 à nous deux. Il est encore possible de venir s’inscrire aux activités qui ne sont pas com- plètes. L.P.B. : Quelles sont les activités “ten- dance” ? D.B. : Il y a les grands classiques qui rencontrent toujours un énor- me succès comme l’école de dan- se classique, le yoga ou encore le judo enfants. La zumba connaît aussi un succès fulgurant. L.P.B. : Quelles sont les nouvelles acti- vités proposées en cette rentrée ? D.B. : Il y a notamment le “kala- ripayatt”, une nouvelle technique de relaxation. Il y a aussi les cours de chant, les ateliers “cui- sine et connaissance” ou encore l’atelier de création de jeux vidéo qui démarre fort. L.P.B. : Combien de personnes fait vivre l’A.S.E.P. ? D.B. : Nous comptons aujourd’hui

ciatives de Besançon, reconnue centre social depuis 2008, c’est- à-dire que nous bénéficions d’un agrément de la C.A.F. pour les ateliers que nous organisons. L.P.B. : Comment tourne l’A.S.E.P. sur le plan financier ? D.B. : Le budget de l’association est de 900 000 euros environ. Il est alimenté à hauteur de 50 % par les cotisations des adhérents et le tarif des activités. Pour le reste, c’est laVille qui nous finan- ce comme une maison de quar- tier, et la C.A.F. L.P.B. : Il y a trois ans, l’A.S.E.P. a tra- versé une délicate période sur le plan financier. Où en êtes-vous ? D.B. : L’A.S.E.P. accusait un défi- cit de 50 000 euros. Cette pério- de a été vécue douloureusement par tout le monde, notamment par moi. On est tous des salariés engagés et volontaires qui ne comptons pas nos heures. J’alertais tout le monde depuis quelques années sur le fait qu’on faisait beaucoup de choses, par- fois des activités avec seulement quelques pratiquants. Ajoutons à cela que nous avions bénéficié comme beaucoup de structures d’emplois aidés comme les emplois-jeunes par exemple et quand les aides d’État se sont arrêtées, il a bien fallu les péren- niser. On est parvenus à remon- ter la pente en évitant de licen- cier du personnel. Aujourd’hui, financièrement, l’A.S.E.P. s’en sort.

15 emplois à temps plein. Avec tous les intervenants, en année pleine, nous faisons une qua- rantaine de fiches de paye par mois et pendant les vacances, avec les centres de loisirs et les camps, une soixantaine. L.P.B. : Rappelez-nous l’histoire de l’A.S.E.P. D.B. : L’association sportive d’éducation populaire est née en 1965 au sein du foyer des jeunes travailleurs, situé juste à côté. Le F.J.T. avait été créé quelques années plus tôt en pleine pério- de d’exode rural. Les jeunes qui arrivaient sur Besançon man- quaient d’idées pour s’occuper, ce qui a incité les dirigeants du F.J.T. à créer une association

Quand on n’a que deux enfants inscrits à un atelier poterie, il est logique de ne pas le conti- nuer. Notre objectif n’est évi- demment pas de faire de béné- ficemais d’arriver à des situations équilibrées voire un peu excé- dentaires de manière à avoir des réserves en cas de pépin. L.P.B. : Comment évoluent les demandes ? D.B. : Les enfants font de plus en plus de choses, sans doute trop parfois. Quand des gens veulent s’inscrire à trois activités diffé- rentes, je leur dis non. Le mer- credi, les mamans courent par- tout, je pense que c’est excessif. Je ne veux pas que les activités se vivent dans la difficulté. En plus, si quelqu’un vient trois mois à une activité et qu’il finit par

arrêter, il a pris la place d’un autre. Il faut savoir trouver le bon équilibre. L.P.B. : L’A.S.E.P. ne fait-elle pas concur- rence sur certaines activités à des pro- fesseurs indépendants ou à des struc- tures privées ? D.B. : Je ne le crois pas. Certaines activités comme la musique se sont beaucoup développées récem- ment en France, et tant mieux. Il y a tellement de demandes qu’il y a vraiment de la place pour tout le monde. Il y a une grosse école de musique à Palente, à quelques centaines de mètres d’ici, qui tourne très bien, et cela ne nous empêche pas de faire le plein pour autant. On ne se fait pas de concurrence.

L.P.B. : Quelles mesures avez-vous pris ? D.B. : Déjà la Ville verse désormais ses subventions plus tôt, en janvier, mai et juillet, au lieu de sep- tembre, ce qui nous permet d’avoir la tré- sorerie suffisante jusqu’à la période des inscriptions. Ensuite, on a pris d’autres mesures comme par exemple la suppression d’un

d’animation pour les jeunes du foyer. En 1984, l’A.S.E.P. s’est ouverte aux jeunes extérieurs au F.J.T. et tout doucement est devenue une véri- table association de quartier. En 1996, nous avons intégré nos actuels locaux de la rue Résal qui s’étendent sur 500 m2, sur deux niveaux. Nous sommes aujour- d’hui une des prin- cipales maisons de quartier asso-

“Les enfants font parfois trop de choses.”

“Nous ne comptons pas nos heures.”

de nos trois véhicules. On veille aussi maintenant à bien remplir nos activités. Si une activité n’est pas pleine à 50 %, on ne la démar- re pas. Si au cours de l’année elle n’atteint pas 75 % de remplis- sage, même chose, on l’arrête.

L.P.B. : Avez-vous d’autres projets ?

B

Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Besançon et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier…

les 12 numéros 27 ,50 € les 24 numéros 52 ,50 €

La

au lieu de 30 € 1 NUMÉRO GRATUIT 1 an - 12 numéros au lieu de 60 € 3 NUMÉROS GRATUITS 2 ans - 24 numéros

FêtedesPères17juin2012

Al’occasiondelaJournée Nationaledel’AUDITION, testezGRATUITEMENT votreaudition * Voirpage19

Vins-Foiegras-Produitsrégionaux-Restauration 20-22rueBersot-BESANÇON Tél.0381822714

2, 50 €

N°133

Mensueld’informationdeBesançonetduGrandBesançon

www.presse-bisontine.fr

JUIN2012

N°130 LÉGISLATIVES 2012 LA BATAILLE TOUS LES CANDIDATS DÉCLARÉS ONT ÉTÉ SOUMIS AU QUESTIONNAIRE DE LA PRESSE BISONTINE 2, 50 € *Bilanàbutnonmédical -Unchantierpharaonique. -Desfuitesdanslatoiture. -Lesfraisdefonctionnement duF.R.A.C.vontexploser. -Quivapayerles15millionssur10ans?

Recevez chez vous

LesSHOES

MARS2012

www.presse-bisontine.fr

Mensueld’informationdeBesançonetduGrandBesançon

N°131 CITÉ DES ARTS DÉJÀ UN GOUFFRE FINANCIER 2, 50 €

AVRIL2012

www.presse-bisontine.fr

Mensueld’informationdeBesançonetduGrandBesançon

GARES T.G.V.

LE CAUCHEMAR DES BISONTINS S

N°129 2, 20 €

FÉVRIER2012

www.presse-bisontine.fr

Mensueld’informationdeBesançonetduGrandBesançon

La Presse Bisontine Abonnez-vous à un tarif préférentiel

LA CAGNOTTE DES ÉLUS Toutsurl’argentdesparlementairesduDoubs RÉSERVESPARLEMENTAIRES:

Lebâtiment doitentreren serviceen2013. Soncoût: 46,4millionsd’euros.

No Pr N° Co Té E-

FrançoiseBrangetsurla1 ère etJacquesGrosperrinsurla2 ème circonscription devrontsedéfairedeleursadversaires dansunclimatplusfavorableàlagauchecetteannée.

-Retardsetannulationsensérie. -Mécontentementdesusagers. -Navettessurchargées. -Nouvellegaremalindiquée. -LesnouvelleshaltesT.E.R. enquestion.

L’ÉVÉNEMENTenp.6et7

L’ÉVÉNEMENTenp.6et7

LEDOSSIERenp.19à30

POLITIQUE Ledossierenp.21 à 27 Présidentielle2012 Laparoleauxmilitants duGrandBesançon

URBANISME Dossierenp.21 à 28 Lesgrandschantiers quivontchanger levisagedeBesançon L’ÉVÉNEMENT p.6et7 POMPIERSDUDOUBS: Budget :y a-t-il le feu à la maison S.D.I.S. ? ARGENT

LEDOSSIERenp.19à24 LedéputéJacquesGrosperrin.

p.4

p.38

TRAVAUX

p.18

POLITIQUE

Tramway, les indemnisations Lescommerçantsn’ycroientguère

L’événementp.6à8

Ghno^ee^ \hee^\mbhg L’ANCIENPRÉFETQUIROULEPOURHOLLANDE NacerMeddah,préfetéphémèredeFranche-Comtéen2010,avaitété débarquéparNicolasSarkozyauboutde7moisseulement.Aujourd’hui, ilestlesecrétairegénéraldelacampagnedeFrançoisHollande.Interview.

ÉCONOMIE

RECENSEMENT

CESPHARMACIENSBISONTINSAUCHÔMAGE Cemétierquel’oncroyaiten“or”estconfrontéàunebaissed’activité.Au débutdel’annéeàBesançon,22pharmacienset17préparateurspoin- taientàPôleemploi.Laconcurrenceexpliqueenpartiecephénomène.

p.38

Immobilier:lapopulation duGrandBesançon, communeparcommune

EZeng^mm^ fZ]^bgCnkZ O hbke ^ nk ZZ n m k ^ f ^gm

LesénateurClaudeJeannerot.

>GD>

TRAMWAY

L’AGGLOS’ATTAQUEAUXVAÎTES L’AgglopoursuitlesacquisitionsfoncièresauxVaîtes,un terrainminéparlespolémiques.Leprixdumètrecarré semonnayeraitactuellemententre8et250euros.

DIO@M>C

49,75 €

DIO@M>C

99,5

du11/01au14/02/2012inclus

49,50 €

–=MC@N ( J? ž G @ NCJHH @ N @ OA @ HH @ N 1JOM@HJIOPM@ PIE@P?@ +GPND@PMN>JGJMDN?DNKJID=G@N

99

64,50 €

=MC@N

Homme •Jean’sLEVI’S511Brut réf49781 •Jean’sKAPORALStone réf52993 •SweatMCSMarlboroNavy réf51425 •ChemiseSCHOTTRouge/Noir réf53069 •ChaussuresCATERPILLARJaune réf51002 •PullBLENDnoir réf53096 •T-ShirtMLCROSSBYBlanc réf52985

129

37,50 €

75

64,50 €

129

32,50 €

65

7,50 €

15

>g^q\enlbobm®¨;>L:GŸHG3 /0 kn ^]^l< k Zl /i e Z\^]^ e Z K ®o hen m bh g << Be ^]^? k Zg\^ ppp ' h im b \ b ^gl& fn m n Z eb lm^l&] hn [l'_ k

32,50 €

65

67,50 €

Femme

135

47,50 €

•RobeKAPORALGris réf51665 •BottesLEVI’STaupe réf51275 •BasketsCONVERSENoir/Anth réf52740 •PantToileLOÏSAnthra réf53054 •BasketsFEIYUENoir/Vert réf51380 •ChemiseROXYRouge/Ecru réf50924 •PullREDSOULNoir réf51726

95

32,50 €

65

25,00 €

50

37,50 €

75

32,50 €

65

‹$OH[LV%25*)RWROLDFRP

Rédaction:“LesÉditionsdelaPresseBisontine”-B.P.83143-1,ruedelaBrasserie-25503MORTEAUCEDEX-Tél.0381679080-www.presse-bisontine.fr-redaction@groupe-publipresse.com

Rédaction:“LesÉditionsdelaPresseBisontine”-B.P.83143-1,ruedelaBrasserie-25503MORTEAUCEDEX-Tél.0381679080-Fax:0381679081-redaction@groupe-publipresse.com

Rédaction:“LesÉditionsdelaPresseBisontine”-B.P.83143-1,ruedelaBrasserie-25503MORTEAUCEDEX-Tél.0381679080-www.presse-bisontine.fr-redaction@groupe-publipresse.com

En appli muniqu pouvez

Rédaction:“LesÉditionsdelaPresseBisontine”-B.P.83143-1,ruedelaBrasserie-25503MORTEAUCEDEX-Tél.0381679080-www.presse-bisontine.fr-redaction@groupe-publipresse.com

Made with FlippingBook flipbook maker