La Presse Bisontine 136 - Octobre 2012

ÉCONOMIE 50

La Presse Bisontine n° 136 - Octobre 2012

FRANOIS Décolletage de précision U.N.D. prépare l’avenir Avec 80 salariés, l’effectif de la société U.N.D. de Franois n’a jamais été aussi élevé depuis la crise de 2009. Pour autant, pas d’euphorie au sein de la direction. L’objectif est de renforcer l’export.

V oilà plus de 33 ans que Daniel Thomas et Clau- de Gillet tiennent la bar- re de l’entreprise U.N.D. et sans doute jamais autant que cette année le temps n’aura été aussi incertain. L’activité pour- tant se porte bien, l’effectif sala- rié est redevenu normal, mais la crise qui a frappé l’industrie en 2009 a semble-t-il profondé- ment remanié les habitudes. Le chiffre d’affaires avait alors chu- té de 35 % et sept personnes avaient dû être licenciées. Depuis, le niveau de production s’est redressé.

la société de Franois, sont l’automobile, l’électronique, le petit électroménager (en bais- se) ou encore la lunetterie, le luxe et l’horlogerie. Au total, plus de 40 000 références de pièces sont déjà sorties des ate- liers de Franois. Pour continuer à progresser, U.N.D. n’a d’autre choix que d’investir. “Tous les ans, nous consacrons entre 10 % et 20 % de notre chiffre d’affaires à l’investissement en nouvelles machines. Dans le domaine du décolletage de précision, les tech- niques évoluent relativement vite, il est nécessaire de s’adapter” constate Daniel Thomas. Gar- der toujours une longueur d’avance par rapport à la concur- rence de plus en plus mondiali- sée, c’est le socle stratégique de la société U.N.D., dont le chiffre d’affaires avoisine les 10 mil- lions d’euros. “Nous n’avons d’autres choix que d’être offen- sifs, présents sur les salons (N.D.L.R. : Micronora, Midest, le Bourget pour l’aéronautique, Medtec pour le médical…) et fai- re ce que les autres ne veulent pas faire, les moutons à 5 pattes”

C’est à l’international que l’entreprise de Franois compte trouver les prochains leviers de croissance. Cette année, elle a décroché un contrat en Corée- du-Sud pour la fabrication de pièces destinées au médical. Un secteur d’activité en plein essor pour U.N.D. “Avec l’aéronautique, le médical est un de nos princi- paux axes de développement. Le médical, le dentaire en particu- lier, est en passe de devenir notre principal secteur d’activité” note Daniel Thomas, co-fondateur d’U.N.D. Les autres secteurs d’activité, plus traditionnels, de

Gilles Thomas, fils de Daniel Thomas, s’apprête à reprendre l’entreprise avec son associé Joseph Gillet, fils de Claude Gillet.

doute un premier pas vers l’internationalisation de son acti- vité qui passera sans doute éga- lement par l’Allemagne oùU.N.D. est déjàbien implanté et s’apprête àmettre en place une action com- merciale spécifique. Une tâche qu’auront à mener de concert Gilles Thomas et Joseph Gillet, les fils des actuels associés qui s’apprêtent à reprendre les rênes de cette entreprise qui, malgré les soubresauts de la conjonctu- re, est loin d’avoir dit don dernier mot. “S’il ne doit en rester qu’une, ce sera U.N.D. !” termine Daniel Thomas dans un sourire. Une chose est certaine : les dirigeants ont plus que jamais la foi. J.-F.H.

qu’il obtiendrait en Suisse.” U.N.D. est aujourd’hui à la char- nière de deux époques : celle, révolue, où des programmes de livraisons pré-établis concer- naient des commandes en grandes quantités, ces produc- tions sont parties au Sud-Est asiatique. Le présent est devenu unmarchédenicheavec depetites ou moyennes séries, sans aucu- ne visibilité à plus de quatre semaines. Pour 2013, il est diffi- cile de tirer les moindres plans sur l’activité. Le développement en France semble difficile, c’est donc sur l’étranger où l’entreprise réalise déjà entre 25 et 30 % de son activité qu’U.N.D. mise le plus.Lemarché enCorée est sans

ajoute M. Thomas. Pour se démarquer, l’entreprise de Fra- nois compte d’abord sur “sa tech- nologie, son sens de la précision et du travail bien fini.” Autre difficulté conjoncturelle pour U.N.D. : la fuite de la main-

d’œuvre en Suisse. Malgré la distan- ce, les jeunes sala- riés formés n’hésitent plus à vendre leur savoir- faire de l’autre côté de la frontière. “C’est la raison pour laquelle, un bon régleur demande et perçoit un salaire très proche de ce

“S’il ne doit en rester qu’une, ce sera U.N.D. !”

Le site principal d’U.N.D. est à Franois. Un autre est situé à Grandfon- taine.

La nouvelle Peugeot 208 à l'auto-école Penin

Publi-information Les Bisontins aiment les voitures branchées ! Depuis cet été ce sont

Située 21 rue de Beaupré à Roche lez Beaupré (25220), l'auto-Ecole Penin vient toute juste de prendre livraison de deux nouvelles Peugeot 208. Fidèle depuis de nombreuses années à la marque au Lion et à la SIAB - la concession de Besançon-, Monsieur et Madame Penin ont initié nombre de jeunes conduc- teurs sur Peugeot 205, 206,

207 et aujourd'hui 208. Ces nouveaux véhicules plus res- pectueux de l'environnement grâce à un poids contenu, sont aussi très apprécié des apprentis conducteurs par leur côté moderne et le plaisir de conduite qu'ils procurent. Toute l'équipe de la SIAB, Peugeot Besançon remercie l'auto-école Penin pour sa fidélité.

“T out d’abord le marché est prêt et réceptif à ce type de véhicule, res- pectueux de l’environnement et au coût d’utilisation extrême- ment faible - environ 1.5 € pour 100 km-. Il faut également bien avoir à l’esprit que 90 % des chef des ventes de la SIAB nous explique la raison de ce succès 100% électrique. près de 35 Peugeot ION qui ont été vendues par la concession Peugeot SIAB à Besançon. Thierry Paufert,

trajets quotidiens sont inférieurs à 60 kms ce qui rend l’offre élec- trique particulièrement perti- nente. Mais il existait un frein majeur qui empêchait le plus grand nombre de se décider : le prix du véhicule. A 29500 €, les clients potentiels hésitaient à franchir le pas” . Mais cet été, Peugeot a créé l’évènement en proposant la ION à prix imbattable, ce qui a réveillé lemarché.Nous avons vu arriver en concession une clientèle très hétérogène, des retraités, des familles recher- chant une deuxième voiture, des jeunes couples… Tous ont cependant un point commun : l’envie de rouler différent, plus

de 40 véhicules à disposition) Aujourd’hui, nous avons une double offre très attractive pour- suit Thierry Paufert. “Un prix net à 15900 Euros, bonus gou- vernemental déduit et une offre de location longue durée à 199 € par mois sur 48mois, incluant un premier loyer de 9199 € com- pensé pour une large partie par le bonus de l’état de près de 7000 €” .Alors c’est sûr, les par- ticuliers comme les entreprises vont continuer à plébisciter la Peugeot ION.

propre, et une utilisation de véhicule péri-urbaine. “Pour le quotidien, c’est idéal, nous confie une jeune maman de deux enfants.Et pour les longs trajets ou les week-ends, nous réservons un véhicule essence ou diesel à la concession, cela reste très abordable - par exemple 91€ pour un week-end en nou- velle Peugeot 208 avec 500 km - et permet de goûter à des modèles différents à chaque fois” . (service location Mu by Peu- geot : 03.81.48.44.24. avec plus

Pour essayer la Peugeot ION, vous pouvez contacter Peugeot SIAB à Besançon au 03 81 48 44 00.

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