La Presse Bisontine 135 - Septembre 2012

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La Presse Bisontine n° 135 - Septembre 2012

R e n d e z- V o u s Loisirs

Pêche dans la boucle dimanche 16 septembre L’amicale des pêcheurs à la ligne de Besançon et les Fisheurs comtois organisent un concours de pêche original dimanche 16 septembre. Sur les rives du Doubs, en plein cœur de ville, les pêcheurs s’affronteront durant huit heures consécutives en pêchant avec des leurres artificiels. Avec leur canne à la main, les participants chercheront les meilleurs endroits pour prendre chevesnes, brochets, silures, barbeaux. 40 compétiteurs sont attendus accompagnés d’environ 20 bénévoles et commissaires. Tous les poissons seront remis à l’eau. Si un poisson repart mort à l’eau, des pénalités en points seront notifiées. DIMANCHE 16 SEPTEMBRE DANS LA BOUCLE DE BESANÇON RENSEIGNEMENTS : WWW.FISHEURSCOMTOIS.FR Radio France Bleu cuisine en direct au marché Le marché beaux-arts accueille un locataire par tout à fait comme les autres. La radio France Bleu va en effet aménager un “studio-cuisine” au centre des halles d’où sera présenté, chaque vendredi dès le 7 septembre, l’émission “Les cordons bleus” de 10 heures à 11 heures Au programme, des rencontres avec les commerçants du marché et d’autres personnalités qui donnent du goût à nos assiettes. Mais l’objectif de cette implantation est surtout de pouvoir cuisiner en direct et de proposer des dégustations. C’est Jocelyne Lotz-Choquart, ancienne chef étoilée de Besançon qui s’affairera aux fourneaux de France Bleu pour concocter des petits plats sous le nez des chalands, tout en mettant l’eau à la bouche des auditeurs. Un cordon bleu de premier choix pour une émission de cuisine originale en immersion au marché. RENSEIGNEMENTS : FRANCE BLEU BESANÇON : FRÉQUENCE 102.8 - TÉL. : 03 81 21 25 25

ne me plains pas d’autant que nos tutelles, l’État, laVille et la Région qui a fait un vrai effort, nous ont suivis. L.P.B. :Vous pensez être pour longtemps à Besançon ? C.M. : Les postes de directeurs de C.D.N. sont des mandats de quatre ans. Éventuellement renouve- lables deux fois trois ans. Je sou- haite faire un mandat de quatre ans, au moins. Car on ne peut pas tout faire dès la première saison. Mon projet est lancé, il est prévu sur quatre ans. Après, j’aspire à dormir un peu plus de 4 h 30 par nuit… L.P.B. : C’est une coquetterie d’actrice de ne pas donner votre âge ? C.M. : En quelque sorte. On va dire que j’ai entre 40 et 50 ans. Tout ça surtout pour dire que selon les rôles qu’on joue, on peut se méta- morphoser. Un acteur n’a pas d’âge. Voyez Michel Bouquet justement à quel point cet acteur a encore beaucoup d’enfance en lui. Il y a quelque chose dans le jeu d’un acteur qui est de l’ordre de l’enfance. Quand on joue, on ne doit pas se prendre au sérieux tout en le faisant sérieusement. Propos recueillis par J.-F.H.

quet a cette dimension de monstre sacré du théâtre. Je lui ai deman- dé d’être le parrain de ma com- pagnie La Loyale, ce qu’il a accep- té. C’est une grande fierté. L.P.B. : Le public bisontin aura-t-il donc la chance de voir Michel Bouquet sur scène ? C.M. : On va tenter de le faire venir ici en effet. Je lui ai demandé qu’il vienne nous parler de l’art de l’acteur. Il termine la préparation du film “Renoir”, j’espère qu’il pourra venir après. L.P.B. : Sur le plan financier, comment va tourner le C.D.N. sous votre baguet- te de directeur ? C.M. : On l’a dit, on ne fait pas par- tie des plus gros C.D.N. de Fran- ce dont les budgets tournent entre 1,5 et 12 millions d’euros par an. Notre C.D.N. dispose d’un peu plus de 2 millions d’euros par an. Avec ce budget, nous engageons entre 13 et 15 personnes en C.D.I. ainsi que quelques C.D.D., soit au total une vingtaine de salariés. À cela s’ajoutent les 5 acteurs de ma compagnie, plus les intermit- tents du spectacle qu’on engage au cours de l’année. Avec ce bud- get, on arrivera à programmer une quinzaine de spectacles. Je

Ornans Les peintres à l’épreuve du réel

Encore près de deux mois pour découvrir cette exposition qui vaut franchement

un petit détour à Ornans.

Le principal intérêt du musée Courbet, outre sa situation privilégiée au cœur d’Ornans et en bord de Loue, est d’être vivant. En effet, loin d’être figé, il nous fait découvrir Gustave Courbet dans sa relation à son monde contemporain. L’exposition temporaire de cet été, qui se prolonge jusqu’au 1er octobre, en est une nouvelle illustration. Alors qu’à l’arrivée de la photographie dans la première moitié du XIXème siècle de nombreux peintres - certainement pas les plus talentueux – s’alarmaient en pensant que la photo allait tuer la peinture, il en est d’autres, à l’image de Courbet, qui n’ont pas craint cette nouvelle concurrence. Au contraire, il s’en est même servi comme support pour ses modèles mais aussi pour faire connaître son travail en diffusant de nombreuses photographies de ses œuvres. Cette exposition relate justement les relations complexes entre peintres et photographie pour mettre en évidence les influences exercées par ce nouveau médium sur la production picturale de l’époque. Avec plus d’une centaine d’œuvres exposées, de la peinture naturaliste à l’école de Barbizon en passant par le pictorialisme avec toujours en support, la photographie. “Cette exposition est aussi une belle occasion de mettre un coup de projecteur sur les peintres naturalistes francs-comtois comme Gérôme ou Muenier” ajoute Frédérique Thomas-Maurin, la conservatrice du musée Courbet. Une réussite.

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Dimanche 9 septembre 65 ème Cavalcade à Saint-Ferjeux

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Spectacle gratuit se déroulant tout au long de la rue de Dole, la “Cavalcade de Saint-Ferjeux” a lieu dimanche 9 septembre à Besançon à partir de 14 h 30 et jusqu’en soirée. C’est la 65 ème édition de cet événement où un cortège de chars décorés défile. Une kermesse a lieu sur la place de la Bascule, avec manèges. Organisé par l’association “Commune libre de Saint-Ferjeux”, cette manifestation permet de récolter des fonds qui serviront à financer des colis de Noël pour les habitants du quartier. CAVALCADE DE SAINT-FERJEUX - DIMANCHE 9 SEPTEMBRE

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