La Presse Bisontine 132 - Mai 2012

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 132 - Mai 2012

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CHALEZEULE

EN BREF

Une autre réunion

La bande cyclable fait débat Le projet de bande cyclable devant relier Besançon à Chalezeule ne fait pas que des heureux. Une réunion houleuse le mois dernier à Chalezeule a permis de confronter les points de vue.

Céramique L’association Les DoloMythiques organise sa 2ème

Rencontre Céramique, à Busy, le samedi 12 mai de 14 heures à 20 h et le dimanche 13 mai de 10 heures à 18 h Les membres fondateurs de l’association sont des potières professionnelles ou amatrices de notre région. L’aventure a débuté avec Nathalie Gigon, employée d’Énitherm, entreprise basée à Deluz, qui est leur principal fournisseur en matière première et en outils. Renseignements : Nathalie Gigon au 03 81 55 57 79 ou Isabelle Barbez au 06 83 46 84 19. Commerce La dernière commission départementale d’aménagement commercial du 2 avril a donné son feu vert à l’extension du magasin Lidl, rue de l’Oratoire à Besançon. Surface de vente actuelle : 937 m². Surface de vente demandée : 142 m². Surface de vente totale du magasin après extension 1 079 m². Surface de vente totale de l’ensemble commercial après extension : 1 128 m² (magasin : 1 079 m² et boucherie : 49 m²).

L’ heure est semble-t-il à l’apaisement du côté de Chalezeule où le projet de relier par une voie cyclable et modes doux les com- munes de Besançon et de Cha- lezeule, le long du Doubs, entre les Prés-de-Vaux et la piscine de Chalezeule fait actuellement débat. Pourtant ce projet est ancien, il avait été lancé il y a près de quinze ans par la com- mune de Chalezeule et c’est la C.A.G.B. qui l’a repris à son compte dans le cadre de son sché- ma directeur cyclable. Mais c’est un peu par hasard qu’il a ressurgi dans le débat quand un des riverains poten- tiellement concernés s’est aper- çu que le P.L.U. (plan local d’urbanisme) de Chalezeule pré- voyait de réserver une bande de 3 mètres de large le long du Doubs à ce projet. Pourtant, quand le P.L.U. a été préparé, la mairie de Chalezeule avait

respecté les règles en organi- sant une enquête publique. Inquiets pour leurs propriétés, des riverains ont donc sollicité des explications et provoqué cet- te réunion du 19 mars au cours de laquelle les esprits se sont quelque peu échauffés. “Ce qui nous a dérangés plus que tout, c’est la méthode employée. Le maire Raymond Reylé nous a empêchés de parler, nous avons refusé que les géomètres vien-

La piste cyclable et modes doux doit rejoindre les Prés-de-Vaux à la piscine et au camping, via Chalezeule en longeant le Doubs.

Une réunion dont la date reste à définir est prévue par la C.A.G.B. et la commune de Cha- lezeule pour présenter aux rive- rains toutes les variantes pos- sibles. La plupart d’entre eux ont semble-t-il calmé leur colè- re et apparaissent disposés à rediscuter sereinement pour accepter ensuite que les géo- mètres puissent venir sur leurs terrains procéder aux néces- saires relevés. Quant à Mireille Mouillet et son époux, ils ont décidé de vendre leur proprié- té. J.-F.H.

entre Chalèze, le bas de Mont- faucon, la passerelle de la Mala- te et Chalezeule. On étudie plu- sieurs scénarios, je souhaite que les choses s’apaisent et qu’on arrive à une solution concertée.” Joël Dubois, agriculteur à Cha- lezeule et également concerné par le tracé initial, en appelle lui aussi à la raison. “Les pro- priétaires prévoient de refaire un courrier à la mairie pour l’informer qu’on n’est pas contre le projet mais qu’il faut vrai- ment réétudier le tracé pour qu’il soit le moins pénalisant. En arrondissant les angles, je pen-

se qu’on peut arriver à un arran- gement.” À la C.A.G.B., on cherche éga- lement le compromis. “Le pro- jet n’est pas encore tranché, ras- sure Jean-Claude Roy, l’élu en charge de ce dossier. On s’est aperçu notamment qu’un tron- çon du parcours initial était impraticable, notamment pour les gens à mobilité réduite. On va étudier tous les tracés pos- sibles en cherchant à protéger les intérêts de tout le monde, y compris ceux des propriétaires de parcelles. J’ai très bon espoir que la situation se débloque.”

nent faire les relevés topogra- phiques, on nous a traités d’égoïstes” s’énerveMireille Mouillet, une des riveraines du projet. Le maire défend le projet : “Cet amé- nagement per- mettrait de fai- re une boucle

“Un tronçon du parcours est impraticable.”