La Presse Bisontine 130 - Mars 2012

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La Presse Bisontine n° 130 - Mars 2012

SANTÉ

Une brocante solidaire les 18 et 19 février Des bénévoles ligués contre le cancer C’est grâce aux dons et à des manifestations que le comité Doubs-Besançon de la Ligue contre le cancer peut soutenir financièrement la recherche et mettre en place des outils pour accompagner les malades.

Brigitte Couffet, vice-

présidente de la Ligue contre le cancer Besançon- Doubs.

L es 18 et 19 février, le comité Doubs-Besançon de la Ligue contre le cancer organise une brocante au Kursaal de Besan- çon. L’association invite les personnes qui le souhaitent à lui faire don de petit mobilier, de vaisselle, de livres et autres objets, qui seront vendus à son profit pendant ces deux jours. La recet-

te de la brocante viendra alimenter le budget de l’antenne bisontine de la Ligue contre le cancer. “ Il s’élève à 400 000 euros si l’on cumule les dons et le produit des manifestations. La progression est d’environ 10 %” préci- se Brigitte Couffet, vice-présidente du comité Doubs-Besançon. Une très grande partie de cet argent

sert à financer l’action de l’association qui se décline en trois grandes mis- sions : la prévention, l’accompagnement des malades et enfin la recherche, un axe important auquel le comité bison- tin dédie près de 150 000 euros chaque année. “ On apporte également notre

qu’un lieu d’accueil où le public pour- ra venir chercher de l’information sur la maladie.” Le comité Doubs-Besançon de la Ligue contre le cancer met l’accent depuis longtemps sur la prévention qui se fait sur le terrain grâce aux 623 délégués bénévoles qui font du porte à porte pour récolter des dons, et l’accompagnement des malades. L’association a mis en place un certain nombre d’outils à destination des patients. Il y a deux ans, elle a créé par exemple un service d’accompagnement psychologique et social. Dans ce cadre-là, une équipe de professionnels reçoit en consultation des patients, gratuitement, à Besan- çon, Pontarlier et Valdahon.“ Nous esti- mons qu’il est possible de valoriser les traitements par un accompagnement de la personne avec des soins de sup- port (sophrologie, diététique…). Lors- qu’on est malade, cette démarche consis- te à retrouver ce qui va bien en soi. C’est

une trousse à outil que l’on propose. Il ne s’agit pas de dire qu’il faut tout fai- re pour augmenter ses chances de gué- rir. Il s’agit de trouver les bons outils qui vont faire du bien au malade.” Des études ont montré que l’accompagnement était bénéfique et renforçait les chances de survie d’un malade. S’il le faut, le comité aide finan- cièrement les personnes qui ne peu- vent pas assumer le “reste à charge” important inhérent à leur pathologie. La maladie est source d’appauvrissement. “ On fait face à l’urgence en payant une facture d’électricité par exemple, les frais de cantine. Nous complétons les disposi- tifs légaux qui existent. Il y a des situa- tions de grande détresse” remarque Brigitte Couffet. Chaque année, 6 000 nouveaux cas de cancer sont recensés en Franche-Com- té. Compte tenu de l’avancée de la recherche, le taux de guérison est aujourd’hui de 58 %.

concours financier pour soutenir d’autres associa- tions comme Les sommets de l’espoir, Jalmalv, ou Semons l’Espoir qui por- te le projet de construction de la maison des familles au C.H.U.” indique Bri- gitte Couffet. Le dossier important qui va mobiliser l’association dans les prochains mois est le futur Institut régio- nal du cancer “ dans lequel on souhaite financer les soins de support afin d’améliorer la qualité de vie des malades, ainsi

Faire face à l’urgence.

Karine Gagnon, Lucie Trouttet et Brigitte Couffet, dans les bureaux de la Ligue rue Fontaine- Argent à Besançon.

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