La Presse Bisontine 130 - Mars 2012

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La Presse Bisontine n° 130 - Mars 2012

R e n d e z- V o u s

Châtillon-le-Duc Leprintempsdes livres,unévénement à feuilleter Les 24 et 25 mars, la médiathèque de Châtillon-le-Duc organise, au Centre Bellevue, la deuxième édition du Printemps des Livres. 56 auteurs francs-comtois, dont certains ont une notoriété nationale vont participer à cette manifestation culturelle. Au programme : rencontres, lectures, expositions (Gutenberg, l’atelier d’écriture de la maison d’arrêt de Colmar) et conférence “entre montagnes et déserts” de l’alpiniste Jean-Marie Choffat. “À l’occasion de ce salon, l’association comtoise des auteurs indépendants (A.C.A.I.) va sortir un livre de nouvelles illustré, signé par 19 auteurs” annonce Jean-Marie Delachaux, coordinateur de ce rendez-vous qui fait une place aux enfants. Pour eux, François Roussel, l’auteur de la B.D. “des bêtes” qui cartonne chez les ados, fait le déplacement. Des lectures leur seront également proposées. “Cette manifestation tombe pendant la semaine de la francophonie. Les enfants du primaire vont faire une exposition sur les auteurs francophones.” Le seul regret de Jean-Marie Delachaux est qu’à l’exception de Siloé et des Sandales d’Empédocle qui apportent leur concours à l’événement, les librairies bisontines sont frileuses vis-à-vis du Printemps des livres.

Anne Tanguy succède à la fois à Loïc Boissier qui dirigeait le Théâtre Musical, et à Daniel Boucon qui cha- peautait le Théâtre de l’Espace.

Citadelle Les émouvantes “robes grises” Printemps des livres - Les 24 et 25 mars après-midi - Châtillon-le-Duc Jean-Marie Delachaux - 03 81 56 92 28 - jmdelachaux@orange.fr

Économie Petites entreprises deviennent grandes L’A.P.E.F.C. (Association les Petites Entreprises Franc-Comtoises) fêtera ses deux ans en mai prochain. Aujourd’hui, 24 entreprises, tous secteurs d’activités confondus et localisées sur les quatre départements de Franche-Comté, forment ce réseau qui organise, loin des grandes machineries institutionnelles, des rencontres trimestrielles sous la forme d’apéros dînatoires. “L’association est une plate-forme d’initiatives menées par des entrepreneurs. Notre objectif ? Développer le chiffre d’affaires de nos Petites et Moyennes Entreprises en nous recommandant les uns aux autres” notent les responsables. Le prochain rendez-vous de l’A.P.E.F.C., c’est la première édition du “Printemps de l’A.P.E.F.C., 2 jours pour entreprendre différemment”, qui aura lieu à Besançon les 15 et 16 mars. Deux journées spécialement dédiées à la formation et à l’information des dirigeants et créateurs d’entreprise. Le musée de la Résistance et de la Déportation présente l’exposition “Les robes grises” qui regroupe des œuvres réalisées clandestinement au camp de Ravensbrück et des archives issues de ses collections. Cette exposition, exceptionnelle par la rareté des témoignages présentés, associe des dessins de Jeannette L'Herminier et des manuscrits de l'ethnologue Germaine Tillion, toutes deux déportées à Ravensbrück pour faits de résistance. Leurs œuvres dialoguent et se complètent entre elles et mettent en lumière la force des différents témoignages. Jeannette L’Herminier était une résistante. C’est au camp que cette ancienne étudiante en histoire de l’art se met à dessiner. En quarantaine, elle aperçoit en effet un crayon par terre, le ramasse puis le cache dans l’ourlet de sa robe et ne cesse de le ressortir durant l’appel ou les pauses. Elle fait alors le portrait au crayon de papier de ses amies du Block 22, entre le 3 février et le 14 avril 1944. Les manuscrits de Germaine Tillion, déportée en octobre 1943 à Ravensbrück, permettent quant à eux la mise en lumière de la vie concentrationnaire et la force de l’amitié qui s’est créée entre les déportées. Les robes grises - Jusqu’au 24 mars de 10 heures à 17 heures (musées fermés les mardis, sauf vacances scolaires) - Et du 25 mars au 18 mai : de 9 h à 18 h, musées ouverts les mardis. Rens. 03 81 87 83 33 Simon Messagier est peintre, graveur, céramiste. Né à Paris en 1958, il est le fils cadet de Jean Messagier, peintre, graveur, sculpteur, et de Marcelle Baumann, céramiste. En même temps que son passage aux beaux-arts de Paris, il fréquente le musée d’histoire naturelle où il hante la section d’entomologie. Passion profonde, il exerce le métier d’entomologiste de 1976 à 1984 pour se consacrer finalement à l’art, puis unir ces deux centres d’intérêt. Il travaille alors à la transcription des points de jonction entre art et science. D’une part avec l’apport de la nature et d’autre part avec sa représentation artistique grâce aux moyens du dessin, de la peinture et de la céramique. À découvrir jusqu’au 10 mars à Besançon. Simon Messagier - Exposition jusqu’au 10 mars - Galerie Jean Greset - 7, rue Rivotte à Besançon Musique Embarquement pour un rendez-vous lunaire Il y a des artistes qui, plus que d’autres, transportent par leur musique l’auditeur vers des univers harmonieux. C’est le cas de Philippe Fagnoni d’Astrovoyager qui parvient à créer des ambiances électroniques d’une belle intensité. Ce compositeur est un expert du son. Mais dans son dernier opus, il associe l’image à sa musique. Le mélange est percutant. “Lunation Tour” est un album concept, qui réunit dans un coffret collector live cinq C.D. et D.V.D. ! Ce coffret est un condensé de deux spectacles donnés à Metz et à Amondans. Les compositions de Philippe Fagnoni qui ont accents de Jean-Michel Jarre, prennent une nouvelle dimension dans cet album sur lequel figurent d’excellents morceaux comme le désormais incontournable “Fullmoon rendez-vous”. Grâce au D.V.D., on découvre l’univers scénique de l’artiste ainsi qu’un résumé des nombreux échanges qu’il a eus avec le public pendant ces concerts. À découvrir. Album LunationTour - D.V.D. et C.D. collector box - http://www.astrovoyager.org/ “Le printemps de l’A.P.E.F.C.” - 15 et 16 mars à Besançon - Renseignements : apefc25720@orange.frapefc25720@orange.fr www.apefc.frwww.apefc.fr - Annuaire : www.annuaire.apefc.frwww.annuaire.apefc.fr Peinture Simon Messagier à la galerie Greset

mutualisons dans ce projet un cer- tain nombre de choses comme l’administration, la communica- tion, la billetterie. Malgré tout, je suis prudente, compte tenu du contexte national dans lequel on assiste à un gel des budgets de la culture. Nous attendons de voir s’il y aura dégel. Localement, il y a eu un rééquilibrage du budget de l’État en faveur du C.D.N. qui s’est fait avec mon accord. Mais du fait de cette réorganisation budgétaire, nous perdons 130 000 euros en 2012. La fin de l’exercice sera sans doute plus compliquée. En revanche, sur le long terme ce rapprochement sera pertinent. L.P.B. : Cette nouvelle scène nationale ne vous donnera-t-elle pas davantage de poids pour négocier un crédit de l’État plus important dans les prochaines années ? A.T. : Aujourd’hui, l’État accom- pagne à hauteur de 500 000 euros minimum une scène nationale. Besançon est au plancher. L’enjeu des discussions avec ce partenai- re est en effet financier. Nous vou- lons lui demander demieux accom- pagner cette nouvelle structure qui fait un effort de mutualisa- tion et qui a des ambitions cul- turelles fortes. Propos recueillis par T.C.

L.P.B. : Pouvez-vous en dire un peu plus sur la programmation à venir ? A.T. : Non, je garde la primeur aux équipes. Elles seront les premières au courant du contenu de la pro- chaine programmation. L.P.B. :Avec ce rapprochement, il va fal- loir que le public apprenne à changer ses habitudes en passant d’un théâtre à l’autre ? A.T. : Je sens à Besançon un appé- tit sincère d’aller au spectacle. Ici, il n’y a pas de souci pour remplir les lieux de culture. Ce n’est pas le cas de toutes les villes. Il y a

des gens qui vont au spectacle quelle que soit la salle. L.P.B. : La création d’une seule structure pour gérer ces deux salles est censée vous donner une plus grande latitude financière pour accom- pagner, notamment, la création. Est-ce le cas ? A.T. : Le budget du Théâtre de l’Espace est de 1,8 million d’euros, celui du Théâtre Musical de 2,5 millions d’euros, ce qui porte le bud- get global à 4,3 mil- lions d’euros. Nous

“Une perte de 130 000 euros.”

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