La Presse Bisontine 130 - Mars 2012

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 130 - Mars 2012 44

DEVECEY

EN BREF

L’entreprise de transports rachetée Un nouveau départ pour la société L.D.I.

Débandade Concert donné par le chœur d’hommes “la Débandade” le 17 février à l’église de Serre-les-Sapins à 20 h 30 au profit de l’association Sounvi. L’association Sounvi tient son nom d’un dialecte africain et signifie “étoile”. Elle réunit, depuis 2006, différents étudiants motivés par un projet humanitaire au Vietnam et au Cambodge. Après la récolte de fonds en France, Sounvi a pour principe d’agir dans les pays concernés auprès des enfants au sein des orphelinats. Les actions principales consistent en l’achat de matériel élémentaire (matériel paramédical, nourriture, fournitures scolaires) et en l’organisation de diverses activités pédagogiques et ludiques. Renseignements au 06 17 03 95 93. C.D.N. Le Nouveau Théâtre de Besançon, Centre Dramatique National, présente encore trois représentations de la pièce “Le Drap” d’Yves Ravey, les 15, 16 et 17 février. Réservation indispensable au 03 81 88 55 11.

L’ancienne filiale de Mory passe sous le contrôle du groupe lyonnais Dimotrans. Un mariage qui satisfait Christophe Bossonnet, le directeur de cette société du Grand Besançon.

L’ été dernier, le groupe Mory a déposé le bilan. Il a entraîné dans sa chute une de ses filiales, la société de transport L.D.I. de Devecey qui affichait pourtant une comptabilité saine. Depuis, Mory a été démantelé et L.D.I. proposée à la vente. La société vient de trouver acquéreur. Le 2 février, le tribunal de Bobigny s’est prononcé en faveur du grou- pe lyonnais Dimotrans pour la reprise de trois anciennes filiales de Mory dont L.D.I. L’entreprise duGrand Besançon

Le mariage scellé par le tribu- nal de Bobigny satisfait le binô- me. “ J’ai favorisé la cession de la société à Dimotrans, car à mon sens, c’est avec ce groupe que nous avons le plus de com- plémentarités. C’était notam- ment la meilleure solution pour redéployer L.D.I. dans les pays de l’Est où nous sommes déjà implantés” explique Christophe Bossonnet. À l’inverse, Dimotrans offre à L.D.I. des perspectives sur de nouveaux marchés. “ Le groupe nous ouvre les portes de l’ancienne Europe et des pays du Maghreb. D’autre part, nous avons désormais accès à un réseau de transport aérien et maritime. Il y aura une palette d’offres supplémentaires. Ensemble, nous allons conju- guer nos compétences” se félici- te-t-il. De son côté, Dimotrans annon- ce que, grâce à cette opération de recherche de croissance exter- ne, le groupe pourrait atteindre en 2012 un chiffre d’affaires de

L.D.I. va conforter ses positions en Europe de l’Est, a poussé la porte de nouveaux marchés sur la vieille Europe notamment en s’adossant à Dimotrans.

passe donc sous le contrôle d’une autre maison-mère, mais la direc- tion reste la même. Elle est portée par Christophe Bossonnet, fon- dateur de L.D.I. et Éric Lançon, directeur com- mercial.

170 millions d’euros pour un effectif de plus de 400 salariés. “ La reprise de L.D.I. présente un intérêt à plusieurs titres, notam- ment sa spécialisation sur des marchés de niche tels que le sec- teur pharmaceutique à l’export et la confection à l’import” indique Salvatore Alaimo, pré- sident de Dimotrans. L’entreprise de Devecey où tra- vaille une centaine de personnes, pour un chiffre d’affaires qui

avoisine les 25 millions d’euros, repart sur de nouvelles bases. Des créations d’emplois sont probables, notamment dans la partie commerciale. Le dossier L.D.I. est désormais réglé pour Christophe Bosson- net qui est engagé par ailleurs sur un autre front. Il a à gérer en parallèle une autre affaire encore délicate, celle des Trans- ports Buffa, une société de 260 salariés qu’il a reprise en 2011,

et qui a été placée en redresse- ment judiciaire. “ Actuellement, les choses ne vont pas mal pour Buffa. Je suis plutôt confiant. Je redoute cependant le ralen- tissement du secteur de l’automobile pour lequel on tra- vaille” observe l’entrepreneur qui avait envisagé à terme de fusionner L.D.I. et Buffa. Un projet qui n’est plus à l’ordre du jour. Il l’a remis à plus tard. T.C.

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