La Presse Bisontine 130 - Mars 2012

DOSSIER

28 La Presse Bisontine n° 130 - Mars 2012

Le sport

RUGBY

4 millions d’euros aux Orchamps L’O.B. sera transformé ! L’Olympique rugby de Besançon bénéficiera en 2013 d’un complexe flambant neuf aux Orchamps avec une nouvelle tribune, de nouveaux terrains et des salles de réception. Pas du luxe pour ce club de 500 licenciés qui vise la Fédérale 2.

FOOTBALL ET AUTRES SPORTS Résoudre le problème du foot : 4 millions à Rosemont En difficulté sportive, le club du Clemenceau va bénéficier d’une nouvelle tribune et surtout d’un terrain aux normes de la nationale. Zoom sur les autres sports. O utre le stade Léo-Lagrange, dont 1 million d’euros sont inscrits dans le P.P.I., qui peut accueillir des matches de Ligue 2 et le com- plexe de la Malcombe homologué pour recevoir des matches de National, aucun autre stade à Besançon n’a les références requises pour accueillir des rencontres. C’est dans cet objectif que la direction des sports représentée par l’adjoint au maire Patrick Bontemps va investir au Rosemont, lieu d’entraînement du S.C. Clemenceau, pour “résoudre le problème du football” dit l’adjoint au maire. Un terrain synthétique sera posé ainsi qu’une tribune de 300 places. Un bloc ves- tiaire devrait également être construit : “l’opération devrait avoisiner les 4 millions d’euros” relate Patrick Bontemps. Les terrains stabilisés seront réhabilités, une salle de convivialité construite. En outre, 17 millions d’euros sont garantis pour assurer la pratique sportive jusqu’en 2015. Les autres investissements Tennis, ping-pong, pétanque, escalade, natation… Tennis à Trépillot (1,8 million d’euros dont 350 000 dans le P.P.I.). L’union fait désormais leur force. Le P.S.B. Tennis et le B.R.C. Tennis ont fusionné, à la demande de la Ville. Le club se nomme désormais le B.T.C. L’objectif est de créer avec plus de licenciés coachés par deux professionnels, un grand projet de club. Les locaux et terrains seront rénovés à Trépillot. Escalade : En récupérant une partie des espaces laissés libre par le tennis, le club d’escalade Entre-temps escalade va bénéficier d’un mur d’escalade flambant neuf. Il quittera la salle Charles-Bertin. Remplacement du terrain synthétique Saint-Claude : 500 000 euros. Tennis de table. La réorganisation du gymnase des Torcols permet à l’A.S.P.T.T. tennis de table, qui pourrait fusionner avec le club de Roche-Novillars, de récupérer un espace plus vaste. Une salle polyva- lente pour le Futsal sera également créée. Montant de l’investissement : 2.5 millions d’euros. Pétanque. C’était une promesse de campagne de Jean-Louis Fous- seret : étendre le boulodrome de 12 à 18 terrains. Environ 1 million d’euros sera injecté. Piscine. Les locaux et sanitaires de la piscine du S.N.B. seront rem- placés pour de nouveaux. Coût : 250 000 euros. - Patinoire. Aménagement de la patinoire Lafayette : 200 000 euros.

L’ ovalie prend une nouvelle dimen- sion à Besançon depuis que la Ville a confirmé à l’Olympique Bisontin son choix d’engager 4 millions d’euros dans la réfection totale du site des Orchamps. “Une bonne nouvelle” déclare Michel Vernerey, le président du club.Avec près de 500 licenciés, une équipe première qui peut jouer l’accession en Fédérale 2, une école de rugby et des comptes sains, l’O.B. attend avec impatience son nouveau complexe. Concrètement, 4 millions d’euros per- mettront de créer un complexe flam- bant neuf dont le club avait bien besoin. “Nos sites d’entraînement se trouvent actuellement sur trois lieux : les Orchamps, la Malcombe et à Montra- pon. Du coup, nos équipes seniors ne peuvent pas s’entraîner ensemble.” Avec ces travaux, la famille O.B. va se retrouver en un seul et même lieu !

Dès la fin d’année, une nouvelle tri- bune sera recréée d’environ 800 places avec l’éclairage et la sonorisation, deux terrains seront mis à disposition ain- si que des locaux où l’on retrouvera une salle de musculation et un espa- ce pour les dirigeants. “Nous aurons un vrai confort sportif et administra- tif” se réjouit le président qui rappel- le que le club a toujours été bien géré. Notre budget est de 300 000 euros par an avec une enveloppe de 23 % de la ville (70 000 euros environ). Le reste des ressources vient du partenariat privé, des recettes des matches, et des événements organisés. Si le club par- venait à se hisser en Fédérale 2, il devrait passer à 450 000 euros. En général, entre 500 et 1 000 sup- porters viennent encourager le XV bisontin. Ils sont 2 000 lorsque les matches se déroulent au stade Léo-

Lagrange. Avec ces futures installations flambant neuves, l’O.B. veut transformer l’essai et devenir l’un des grands clubs de la ville. Elle en aura les moyens tech- niques. Reste à prouver sur le terrain… Pourquoi pas dès le 25 février face au C.A. Pontarlier, l’ennemi de toujours. Le président de l’O.B. Michel Vernerey en présence d’une recrue venue des Îles Fidji. En 2013, les supporters donneront de la voix depuis une nouvelle tribune.

E.Ch.

L’éducation

FACULTÉ Aux Hauts-du-Chazal,

l’université en concentration Les étudiants seront concentrés en trois pôles : un au centre-ville, un sur le campus de la Bouloie, un sur les Hauts-du-Chazal où le futur restaurant universitaire va sortir de terre.

S ur les Hauts-du-Chazal, le ballet des engins de chantier se pour- suit. Chaque mois, le site accolé à Jean-Minjoz prend un nouveau visa-

ge. À la rentrée prochaine, tous les étu- diants enmédecine déménageront dans ces bâtiments. À deux pas de la biblio- thèque flambant neuve, un restaurant universitaire sera créé. La Ville par l’intermédiaire de son plan plurian- nuel va engager 1 million d’euros, en subvention d’équipements. L’U.F.C. représente une surface d’environ 320 000 m 2 , dispersés sur 143 bâti- ments localisés dans cinq villes de la région (Besançon, Belfort,Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier). Pour amé- liorer ses locaux, elle va au cours des quatre dernières années dépenser

15 millions d’euros en construction, amélioration, mise en sécurité. En regroupant ses activités universi- taires aux Hauts-du-Chazal, la facul- té a créé un dynamisme autour de ce nouveau quartier où le tram arrivera. Au total, 15 hectares sont dédiés à l’habitat et 15 hectares pour le parc d’activités permettant à 13 000 per- sonnes de vivre et travailler dans cet espace. L’objectif est le suivant : attirer 2 800 habitants, 4 700 étudiants et cher- cheurs et enfin 5 500 professionnels de santé.

ÉDUCATION

Bientôt des tablettes numériques pour les écoliers ?

(Centre des handicapés au travail) qui les remet sur pied et les rétrocède aux jeunes écoliers qui ont la possibilité de les garder après trois ans. Une bourse de 60 euros permet aux utilisateurs de se connecter au Net. Jusque-là, tout va bien donc. Mais Emmanuel Dumont, adjoint au maire en charge de la communication et des nouvelles technologies - à l’origine de cet équipement - veut le faire évoluer plus vite : “Pour moi, l’ordinateur, c’est fini ! Les tablettes sont l’avenir car c’est l’utilisation sans la contrainte. J’aimerais d’ici la fin du mandat pouvoir équiper les prochains écoliers de tablettes. La logique voudrait qu’elle reste à l’école” dit l’adjoint qui espère l’expérimenter

B esançon est pionnière dans la réduction de la frac- ture numérique. Elle a mis de l’énergie et des moyens pour équiper en ordinateurs tous les élèves de C.E.2. 13 ans que ça dure, 9 000 enfants équipés de P.C. Pentium 4 ! Bizarrement, peu d’autres villes en France ont copié l’exemple bisontin, loué par le bureau de développement de l’O.N.U. qui voudrait le dupliquer. Il en coûte 200 euros par élève et par an à la collectivi- té sur trois ans (soit 70 euros par an). Au-delà de ce chiffre, les jeunes Bisontins ont la possibilité de pour- suivre chez eux ce qu’ils ont appris à l’école et se for- maliser avec l’outil informatique. LaVille poursuit sa politique en engageant 794 000 euros dans le P.P.I. Grâce à un dispositif rodé, elle finance à 50 % les machines récupérées dans des banques ou grandes entreprises, les confie ensuite au C.H.A.T. La Ville équipe gratuitement tous les élèves de C.E.2 en ordinateur et poursuit l’opération jusqu’en 2014 pour un mon- tant de 794 000 euros. L’adjoint au mai- re Emmanuel Dumont veut aller plus loin en offrant des tablettes numériques.

“Les tablettes resteront à l’école.”

dès 2012. Le budget le permettra-t-il ? L’élu le pense, “en mutant le plan pluri-annuel d’investissement dont l’échéance est fixée à 2014” répond-il. Cinq tableaux numériques seront également installés cette année dans les écoles de Besançon. Depuis 1999, la Ville a fortement réduit la fracture numérique. Une volonté politique qui a un prix mais qui est assumée… et adorée par les écoliers. Prochain rendez-vous pour recevoir son cartable numérique : novembre 2012. E.Ch.

À côté de la bibliothèque de médecine, 1 million d’euros sera notamment investi par la Ville pour créer un Restaurant universitaire.

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