La Presse Bisontine 129 - Février 2012

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n° 129 - Février 2012

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Prothèses mammaires : “Pas satisfaite des réponses”

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. “Le domaine des Montboucons” à l’abri du bruit

C’ est devenu son combat à temps plein. Début décembre, La Presse Bisontine rencontrait la Bisontine Alexandra Blachère, présiden- te de l’association de défense des personnes por- teuses de prothèses mammaires P.I.P. Depuis notre article, le scandale de santé publique ne pas s’est pas essoufflé. Pire, il a dépassé nos fron-

tières au point que la porte-parole des femmes sili- conées trompées par Jean-Claude Mas, répond à d’innombrables interviews. “Des médias italiens, alle- mands veulent venir m’interviewer à Besançon. Des télés de Chine, d’Ukraine, et le New York Times m’ont déjà interrogée. Ce scandale touche 65 pays” explique la présidente qui a été reçue par TF1, M6, France 2… Dans notre précédent article, elle rappelait comment elle avait décidé de ne plus vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête en se faisant explan- ter ses prothèses. Suite à sa rencontre avec le ministre de la Santé Xavier Bertrand, la présidente de l’association de défense des porteuses de prothèse P.I.P. ne s’estime pas satis- faite des réponses apportées : “La prise en charge pour les personnes qui ont eu recours à la chirurgie esthétique n’a pas évolué. Nous demandons au ministre qu’il débloque un fond d’urgence.” Ce qu’elle pense de Jean-Claude Mas, le patron de P.I.P. qui crie au et haut fort que ces femmes lui intentent un procès seu- lement pour l’argent ? Alexandra Blachère ne se démon- te pas : “Si c’est bien quelqu’un dans cette affaire qui a voulu se faire du fric, c’est lui !” Rappelons qu’il a mis du gel frelaté industriel dans les prothèses pour un coût de revient moins cher. Déjà 2 500 plaintes ont été déposées au tribunal de Marseille et des implants de ce type ont été posés dans les deux hôpitaux de Besançon. La Bisontine sera auditionnée vendredi 27 janvier.

ré” précise Fanny Moyse, responsable de la société Afon. La particularité de ce pro- gramme immobilier idéalement situé aux portes de la ville, face à Témis, est qu’il est positionné en contrebas de la rocade. “La morphologie du terrain constitue un rem- part naturel contre le bruit de la route” pré- cise encore Fanny Moyse. Cette société est reconnue dans le Grand Besançon pour son savoir-faire et sa capa- cité à innover en matière d’habitat. Elle le prouve également à École-Valentin. Elle a engagé sur cette commune l’aménagement d’un éco-quartier où tout a été bien pen- sé pour créer un cadre de vie paisible pour les habitants, respectueux de l’environnement.

L’ urbanisation se développe dans le secteur des Montboucons. Par- mi les programmes immobiliers qui sortent de terre, il y a celui réalisé par l’aménageur Afon, filiale du grou- pe Moyse de Besançon. Le projet s’appelle “Le domaine des Montbou- cons”, il se situe chemin de l’Escale. Il pré- voit la construction de 80 logements sur 3,5 hectares. L’aménagement réunit plu- sieurs formes d’habitat, de la maison indi- viduelle, de l’habitat collectif, de l’habitat intermédiaire, et quelques Pass Foncier. “Il reste encore cinq parcelles disponibles dédiées à de la maison individuelle. Leur surface varie entre 5,8 ares et 7,16 ares. Le prix de vente est de 155 euros le mètre car-

La Bisontine, ancienne porteuse d’implants P.I.P., sera auditionnée le 27 janvier par le tribunal de Marseille.

Bilan cinéma :

un final en apothéose

L e cru 2011 dans les salles bisontines s’avère plutôt bon, voire exceptionnel en terme de fréquentation. C’est l’année de tous les records au cinéma Pathé- Beaux Arts qui enregistre 414 000 entrées. “Le meilleur résultat remontait jusqu’à pré- sent en 2009 avec 400 000 entrées” , apprécie Richard Bozon. La séance 2011 avait démarré sur les chapeaux de roues, servie par de beaux films : Black Swann, Rien à déclarer, Le discours d’un roi. L’arrivée précoce d’un prin- temps qui a joué les prolonga- tions estivales a contrarié la

courbe de fréquentation. Pas de quoi donner le sourire à Jean Roy du Mégarama Valentin. “On a fait un premier semestre catas- trophique avec des résultats en dents de scie, confie l’exploitant qui prévoit d’ouvrir trois nou- velles salles. On n’a pas dépo- sé les permis” précise-t-il. L’été indien aurait pu plomber définitivement le bilan 2011. Heureusement, le miracle Intou- chaches a tout emporté sur sa vague de popularité. Le plus gros succès de l’année a tutoyé la barre des 40 000 entrées au Mégarama comme au cinéma Pathé-Beaux Arts. “C’est au- dessus des Cht’is” , confie

Richard Bozon. La relative bonne santé des cinémas bisontins reflète la ten- dance nationale. Les Français ont retrouvé depuis quelques années le chemin des salles obscures. Cette reconquête du public, Richard Bozon l’explique aussi par les efforts investis dans la rénovation des salles et des équipements. Passage au numérique, nouveaux modes de réservation en ligne ou par téléphone portable, le cinéma s’est mis au diapason des nou- velles technologies. “Le début d’année 2012 s’annonce pro- metteur avec l’arrivée de bons films” , conclut Jean Roy.

Intouchables a déjà attiré 40 000 entrées au Marché- Beaux Arts, comme au Mégarama.

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