La Presse Bisontine 125 - Octobre 2011

BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 125 - Octobre 2011

SOCIÉTÉ

Un lieu, un endroit, une histoire Les rendez-vous des Bisontins Professionnels du bâtiment, cyclistes, boulistes ou basketteurs… se retrouvent une fois par semaine à la même heure et au même endroit à Besançon. Voilà des décennies que cela dure. Chaque mercredi (14 heures), le rendez-vous des cyclistes à La Passerelle À Besançon, les amoureux de la Petite Reine se retrouvent à La Passerelle, le pont enjambant

cycliste amateur auVélo-club d’Ornans. C’est Martial qui concocte les itiné- raires allant de 90 à 140 km. D’autres professionnels se joignent parfois à cette joyeuse troupe à l’instar de Fran- cis Mourey, Thibault Pinot, Geoffrey Soupe ou encore Arthur Vichot (tous professionnels à la Française des Jeux). Via la Passerelle, ils utilisent la piste cyclable pour quitter Besançon. Les cyclistes bisontins réunis tous les mercredis à La Passerelle.

le Doubs au niveau du faubourg Maza- gran. Parfois, ils sont plus d’une tren- taine où se mêlent les amateurs et les professionnels. Jour de notre rencontre, c’est le champion du Monde sur piste Morgan Kneisky qui roule avec ses anciens amis de l’Amicale cycliste bison- tine. Le cycliste professionnel au sein de l’équipe Roubaix-Lille Métropole vient retrouver Martial, son papa,

Le vendredi à 11 h 30 chez “Tata Huguette” pour le bâtiment L e bar se remplit doucement rue Rivotte. Derrière le zinc, Franck le gérant du bar “Chez tata

se retrouvent. On discute boulot, météo… Voilà près de 20 ans que ça dure. “Si les entrepreneurs et surtout des retraités du bâtiment viennent ici, c’est parce qu’ils retrouvent un bistrot qui n’est pas une enseigne. Il retrouve une ambiance, un lieu pour discuter” explique le patron qui fêtera le 1 er octobre, sa treizième année à la tête de l’établissement.

Huguette” prépare une de ses fameuses recettes : des sardines marinées. Un mets spécifique qu’il prépare pour ses clients habituels venus chaque ven- dredi trinquer avant le début du week- end. Ici, une partie des professionnels du bâtiment de Besançon et sa région

Les mercredis et samedi après midi, ça “dunk” à Isenbart L e parquet lustré du Palais des Sports ne reluit plus sous les lumières de la Pro A depuis

mum deux fois par an les filets des cercles : “Avec la pluie, le soleil, et les ballons, ils s’usent vite” explique Mathieu, un habitué de 18 ans. À Isenbart, on court, on jump , on dunk . “C’est la bonne ambiance. Parfois, tous les terrains sont pris… J’ai 18 ans et j’ai toujours vu des matches ici” ajoute le jeune basketteur venu s’entraîner avec Christophe (30 ans), Mustapha (22 ans) et Léon (23 ans). “L’été, on joue jusqu’à 23 heures” ajoute Christophe.

deux ans mais les basketteurs ama- teurs sont toujours là, à Besançon. Chaque mercredi et samedi après- midi, le terrain de basket “Isenbart” situé devant l’immeuble “Le Prési- dent” est le théâtre de nombreuses parties. Tellement nombreuses que laVille de Besançon change aumini-

Les basketteurs à Isenbart.

Le “Twunch”, rendez-vous des fans “Twitter” C omme une trentaine d’autres villes en France, les fans du réseau social et de micro- blogging se réunissent au “Twun- ch”, sorte d’apéro où les partici- pants quittent un instant leur écran de téléphone portable ou d’ordinateur pour se rencontrer autour d’un verre. L’endroit varie. À Besançon, le mouvement prend forme : déjà deux réunions et une prochaine prévue en octobre. Pour Les boulistes à Micaud D e cinq à douze. Parfois plus. Maurice, Pierre,Michel,Aldo, Bernard, Robert, Patrice, Mireille… viennent tous les jours - dès 14 heures - réserver le même banc sous les platanes du Parc Micaud pour des parties de pétanque

en faire partie : http://twun.ch. “Nous sommes en moyenne 20 à 30, âgés entre 15 à 65 ans, tous ins- crits sur Twitter” explique Nico- las, consultant T.I.C. qui réside et travaille à Besançon. Il twitte sous le pseudo “@nkgl”. On retrouve aussi des politiques, à l’instar de Philippe Gonon. L’homme du MoDem est avec Emmanuel Dumont (P.S.) celui qui “twitte” le plus sur la toile.

de plusieurs heures. “Nous sommes une équipe de copains, dit Michel. Vient qui veut. Après, tout dépend de la météo mais nous faisons sou- vent une triplette et deux doublettes” explique le bouliste qui vient ici depuis sept ans. Mireille est la seu- le femme et dernière “recrue” de cette équipe.

Les boulistes au parc Micaud.

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