La Presse Bisontine 121 - Mai 2011

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 121 - Mai 2011

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EN BREF

INDUSTRIE 58 millions de chiffre F.C.I. Besançon est à vendre Le fonds de pension américain qui avait racheté F.C.I. en 2005 cherche à s’en séparer. Le chiffre d’affaires de l’entreprise a bondi l’an dernier. Les salariés restent dans l’expectative.

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L e groupe américain de capital-investissement Bain Capital cherche tou- jours un repreneur pour F.C.I. L’ancienne filiale connec- tique d’Areva avait été rache- tée en 2005 par ce fonds de pen- sion qui s’était donné 5 ans avant de revendre. “Nous y sommes. Entre-temps, il y a eu ce plan avec 90 suppressions d’emploi,

d’entreprise de F.C.I. Besançon. En 2008-2009, une longue pério- de de chômage partiel a été impo- sée aux salariés, expliquant éga- lement les retards pris dans la fabrication et les livraisons alors même que l’activité n’avait pas chuté en proportion. “Le pré- texte de la crise a été un bouclier pour de nombreux employeurs pour se servir du chômage par- tiel, payé par l’État. Faire de la gestion de ressources humaines via le chômage partiel, c’est inad- missible” insiste le représen- tant du personnel. L’effectif de F.C.I. Besançon était donc passé de 360 à 270 C.D.I. entre 2008 et 2009.Aujourd’hui, avec une activité qui a forte- ment redémarré, 90 intérimaires ont été réembauchés, ainsi que 20 C.D.D. supplémentaires pour surcroît d’activité en mars der- nier. Résultat : F.C.I. compte à nouveau un peu plus de 360 salariés (chiffre d’avant le plan

Le site de F.C.I. à Besançon a réalisé l’an dernier 20 millions d’euros de chiffre d’affaires de plus que prévu.

social), sauf qu’au lieu de 360 C.D.I., il y a désormais 275 C.D.I. et 86 intérimaires. 12 nouveaux C.D.I. ont tout de même été embauchés récemment suite aux pressions syndicales. “Les intérimaires, ils les gardent 18 mois, le maximum, et au bout de cette période, ils les jettent et on en reprend d’autres” ajoutent Yvan Caillier et François Morel, délégué syndical. L’activité du fournisseur de connecteurs pour l’industrie des télécommunications tourne à nouveau à plein régime. “50 % de plus par rapport à l’année

précédente.” Si bien que le site bisontin a “explosé” les prévi- sions en terme de chiffre d’affaires en 2010 : 58 millions d’euros contre 38 millions pré- vus. “F.C.I. Besançon gagne beau- coup d’argent. C’est donc le bon moment de vendre pour Bain Capital. Et malgré ça, les aug- mentations salariales ne dépas- seront pas 2,2 % cette année et l’intéressement est limité à 600 euros. Un scandale” déplo- rent les syndicats qui espèrent qu’un repreneur industriel se manifeste pour racheter l’usine de Besançon, plutôt qu’un nou-

veau fonds de pension anony- me qui ne travaille quasiment que pour ses propriétaires. Depuis 2003 où la fermeture du site bisontin avait même été évoquée, tous les salariés de F.C.I. se sentent en sursis, et surtout désemparés devant le manque d’informations précises. En fin d’année dernière, une information avait même annon- cé que le groupe américain de capital-investissement envisa- geait d’introduire F.C.I. en bour- se. À Besançon, on alterne donc entre le chaud et le froid. J.-F.H.

histoire d’alléger la masse sala- riale pour retrouver l’équilibre et mieux vendre la mariée. Et en même temps, nous cumulons les retards dans les livraisons, c’est vraiment paradoxal” com- mente Yvan Caillier, secré- taire du comité

“F.C.I. Besançon gagne beaucoup d’argent.”

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