La Presse Bisontine 121 - Mai 2011

LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 121 - Mai 2011

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EN BREF

BOUCLANS

Une simple hypothèse

Quel avenir pour la brigade de gendarmerie ? La suppression de l’unité de gendarmerie de Bouclans fait partie des conséquences inhérentes au projet de restructuration de la communauté de brigades (C.O.B.) Tarragnoz-Bouclans. Recentrage territorial.

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P as de risque d’excès de vitesse dans ce dossier qui alimente le “qu’en dira-t-on” depuis une bonne vingtaine d’années. Les rumeurs de fermeture de la bri- gade de Bouclans circulent beau- coup plus vite que les faits avé- rés. “Je crois que c’est un peu prématuré d’en parler” , annon- ce le lieutenant-colonel Grimaux.

Cette réflexion procède d’une volonté de recentrage territo- rial des forces de gendarmerie en fonction de la délinquance. Aujourd’hui sur le plateau, la zone la plus “active” serait plu- tôt située entre Saône et Mami- rolle, même si la situation peut évoluer avec l’ouverture pro- chaine de la voie des Mercu- reaux. La restructuration de cette C.O.B. induirait le transfert de la brigade de Tarragnoz à Saô- ne. Pas de précipitation donc ou d’effet d’annonce intempestif. La réalisation de cette nouvel- le gendarmerie nécessite l’accord des collectivités locales concer- nées dont la commune de Saô- ne bien entendu. À partir de là, la gendarmerie donnera son aval ou pas. Sous réserve d’un feu vert qui ne devrait poser aucune diffi-

Le commandant de la gendarme- rie du Doubs accepte néan- moins d’apporter quelques explica- tions sur ce pro- jet de restructu- ration. “Nous avons envisagé l’implantation d’une gendarme- rie à Saône mais rien n’est fait.”

Ne pas enterrer prématurément la gendarmerie de Bouclans qui a encore quelques belles années d’existence devant elle.

Le transfert de la brigade à Saône.

culté comme l’indique le lieu- tenant-colonel Grimaux, il res- tera ensuite à prendre un cabi- net chargé des études de construction. Soit au final entre deux et 4 ans d’attente avant la mise en chantier. La brigade de Bouclans comp- te aujourd’hui 11 gendarmes.

Elle est placée à l’extrémité de son secteur d’intervention, ce qui plaide aussi en faveur d’un rapatriement sur Saône. “On restera dans la configuration actuelle tant que le projet ne sera pas lancé réellement” , observe le commandant du groupement. Du côté de la commune de Bou-

clans, on souhaite bien sûr conserver le plus longtemps pos- sible sa brigade locale. “On appré- cie la présence des gendarmes et on essaie d’entretenir aumieux la caserne” , confirme en guise de conclusion Bruno Leclert, le maire de Bouclans. F.C.